Loeb en maître incontesté
Course dimanche, 23 janv. 2005. 11:55 jeudi, 12 déc. 2024. 13:51
MONACO (AFP) - Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur pour la troisième année consécutive du rallye Monte-Carlo, première épreuve du Championnat du monde, dimanche à Monaco, est bien le maître incontesté sur les routes de l'arrière-pays niçois.
Intouchable une nouvelle fois, ses plus proches rivaux Toni Gardemeister (Ford Focus), Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer), Markko Martin et Marcus Gronholm (Peugeot 307) largement distancés, le champion du monde peut cependant regretter la "bourde" de son équipe en 2002.
Sans un changement de pneus interdit dans le parc d'assistance du port de Monaco, et une pénalité, Loeb serait en effet à la tête de quatre victoires d'affilée et détenteur d'un record qui reste la propriété du Finlandais Tommi Makinen, victorieux en terre monégasque de 1999 à... 2002 !
"Gagner trois fois ici c'est génial. Mais, dans ma tête, la victoire de 2002 est à moi, déclarait d'ailleurs Loeb. Disons que j'en suis à trois et demi".
En effet, en quatre participations, le Français a toujours été le plus rapide sur le terrain mais également le plus méticuleux dans sa gestion de la course. Loeb ne laisse jamais rien au hasard. Dimanche, la spéciale mythique du Turini en a une nouvelle fois apporté la preuve.
"Hyper dangereux"
Au plus fort de la bataille pour la deuxième place derrière "Monsieur Monte-Carlo", Petter Solberg (Subaru Impreza) puis Marcus Gronholm se sont ainsi fait surprendre par de la neige lancée par les spectateurs. Abandon pour le Norvégien, de grosses minutes de perdues pour le Finlandais. Loeb, lui, savait.
"J'avais demandé à mes ouvreurs de me signaler par la mention +risque neige+ les passages où les spectateurs étaient +chauds+ avec de la neige à proximité sur le bord de la route", révélait le champion du monde. Bien joué. "Il faut que les gens comprennent que c'est hyper dangereux", insistait-il.
Le lancement de neige sur la route est une habitude, inconsciente et criminelle, des spectateurs depuis toujours au Turini. Loeb avait intégré cette donnée. Comme la veille, il s'était méfié de la chaussée bombée à l'entrée de Saint-Antonin (ES6), contrairement à son coéquipier belge François Duval.
Ce dernier, le seul à ne pas sombrer face à "Magic Loeb", partait ainsi à la faute et fracassait le côté droit de la Xsara, heureusement sans conséquence grave pour Stéphane Prévot, son copilote.
"Bon pour le moral"
Plus rapide, plus fiable, plus malin, Loeb est aujourd'hui imbattable au Monte-Carlo, un terrain particulier dans la saison avec des conditions changeantes, des pièges à tous les étages.
Ses rivaux dans la course au titre, Solberg et Gronholm, avaient intégré cette donnée. "Sébastien va gagner et moi je vise le podium", déclarait ainsi le Norvégien jeudi dernier.
Le champion du monde n'a pas failli. Contrairement à ses adversaires qui laissaient à Toni Gardemeister la joie d'une deuxième place pour son arrivée chez Ford, à Gilles Panizzi la satisfaction d'apporter à Mitsubishi son premier podium depuis la victoire de Makinen au Kenya en... 2001, avec un temps scratch à la clé (ES8).
Dimanche soir à Monaco, Loeb pouvait afficher sa satisfaction. "Démarrer la saison par une victoire me fait plaisir. Solberg ne marque pas, Gronholm peu, c'est bon pour le moral".
Ses adversaires sont prévenus. Loeb n'est pas décidé à céder son titre mondial.
Intouchable une nouvelle fois, ses plus proches rivaux Toni Gardemeister (Ford Focus), Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer), Markko Martin et Marcus Gronholm (Peugeot 307) largement distancés, le champion du monde peut cependant regretter la "bourde" de son équipe en 2002.
Sans un changement de pneus interdit dans le parc d'assistance du port de Monaco, et une pénalité, Loeb serait en effet à la tête de quatre victoires d'affilée et détenteur d'un record qui reste la propriété du Finlandais Tommi Makinen, victorieux en terre monégasque de 1999 à... 2002 !
"Gagner trois fois ici c'est génial. Mais, dans ma tête, la victoire de 2002 est à moi, déclarait d'ailleurs Loeb. Disons que j'en suis à trois et demi".
En effet, en quatre participations, le Français a toujours été le plus rapide sur le terrain mais également le plus méticuleux dans sa gestion de la course. Loeb ne laisse jamais rien au hasard. Dimanche, la spéciale mythique du Turini en a une nouvelle fois apporté la preuve.
"Hyper dangereux"
Au plus fort de la bataille pour la deuxième place derrière "Monsieur Monte-Carlo", Petter Solberg (Subaru Impreza) puis Marcus Gronholm se sont ainsi fait surprendre par de la neige lancée par les spectateurs. Abandon pour le Norvégien, de grosses minutes de perdues pour le Finlandais. Loeb, lui, savait.
"J'avais demandé à mes ouvreurs de me signaler par la mention +risque neige+ les passages où les spectateurs étaient +chauds+ avec de la neige à proximité sur le bord de la route", révélait le champion du monde. Bien joué. "Il faut que les gens comprennent que c'est hyper dangereux", insistait-il.
Le lancement de neige sur la route est une habitude, inconsciente et criminelle, des spectateurs depuis toujours au Turini. Loeb avait intégré cette donnée. Comme la veille, il s'était méfié de la chaussée bombée à l'entrée de Saint-Antonin (ES6), contrairement à son coéquipier belge François Duval.
Ce dernier, le seul à ne pas sombrer face à "Magic Loeb", partait ainsi à la faute et fracassait le côté droit de la Xsara, heureusement sans conséquence grave pour Stéphane Prévot, son copilote.
"Bon pour le moral"
Plus rapide, plus fiable, plus malin, Loeb est aujourd'hui imbattable au Monte-Carlo, un terrain particulier dans la saison avec des conditions changeantes, des pièges à tous les étages.
Ses rivaux dans la course au titre, Solberg et Gronholm, avaient intégré cette donnée. "Sébastien va gagner et moi je vise le podium", déclarait ainsi le Norvégien jeudi dernier.
Le champion du monde n'a pas failli. Contrairement à ses adversaires qui laissaient à Toni Gardemeister la joie d'une deuxième place pour son arrivée chez Ford, à Gilles Panizzi la satisfaction d'apporter à Mitsubishi son premier podium depuis la victoire de Makinen au Kenya en... 2001, avec un temps scratch à la clé (ES8).
Dimanche soir à Monaco, Loeb pouvait afficher sa satisfaction. "Démarrer la saison par une victoire me fait plaisir. Solberg ne marque pas, Gronholm peu, c'est bon pour le moral".
Ses adversaires sont prévenus. Loeb n'est pas décidé à céder son titre mondial.