Loeb enfonce le clou
Course samedi, 14 févr. 2009. 13:27 jeudi, 12 déc. 2024. 01:38
HAMAR - Sébastien Loeb (Citroën C4), toujours en tête du rallye de Norvège, a fait passer de deux à quinze secondes, en une journée et huit spéciales, son avance sur Mikko Hirvonen (Ford Focus), seul rival capable de résister encore au quintuple champion du monde français.
Un peu comme en Finlande l'été dernier, Loeb a continué à faire la course en tête sans se poser de question, en signant d'abord les quatre temps scratch de la matinée (ES10 à ES13) : "On n'a pas d'autre solution que d'attaquer au maximum pour creuser l'écart, mais c'est très difficile", a-t-il expliqué dès son retour à la patinoire olympique d'Hamar, pour la pause express de midi.
"On ne peut rien gérer, parce que les Ford feront ce qu'elles voudront. Ce soir, comme hier soir, Hirvonen peut très bien choisir de rester derrière moi pour que je continue à ouvrir la route demain. Ca risque de se terminer très serré, comme en Finlande l'an dernier, avec toujours le même adversaire".
En fait, Hirvonen n'a rien choisi, au contraire. La glace commençant à se creuser, et les ornières à apparaître, la deuxième boucle de l'après-midi a été moins facile. Mais Loeb a continué à augmenter son avance : en quatre spéciales et 60 km chronométrés, l'écart est passé de 10 secondes 7/10 à 15 secondes.
Pour finir la journée en beauté, Loeb a aussi fait le scratch dans l'ES17, tracée dans un parc d'Hamar. Puis il a fait son bilan du jour : "15 secondes, c'est pas énorme, mais c'est toujours mieux qu'une seconde. On est à la limite du début à la fin de chaque spéciale, pour creuser l'écart, parce qu'on ne sait jamais si ça va suffire".
Trois Ford en embuscade
"Au niveau pilotage, c'était vraiment génial", a ajouté l'Alsacien, "surtout ce matin : il y avait de la bonne glace au sol, des beaux murs de neige. On a pris beaucoup de plaisir".
Les spectateurs aussi, très nombreux à Lillehammer, dans l'ES15 tracée entre le stade de ski de fond et le tremplin des Jeux de 1994, pour admirer Loeb et applaudir les frères Solberg.
Alors que Petter, sur sa vieille Xsara noire et grise, avait monopolisé l'attention des médias norvégiens depuis le départ, Henning, sur sa Focus orange, a passé la vitesse supérieure, signé le meilleur temps dans l'ES14 (Mountain 2), semblable à une véritable piste de bobsleigh, et chipé la 4e place de Dani Sordo, sur l'autre C4 d'usine.
Du coup, trois Ford étaient idéalement placées samedi soir, à la poursuite de Loeb : Hirvonen 2e, Jari-Matti Latvala 3e à 43 secondes, en signant deux temps scratch au passage (ES15, ES16), et Henning 4e, mais quand même à deux minutes 41 du leader.
"Ce n'est pas fini car c'est très facile de perdre une quinzaine de secondes en restant coincé dans un mur de neige", a espéré Malcolm Wilson, le chef des Ford, lors de la conférence de presse de fin de journée.
En 2007, la première édition du rallye de Norvège au calendrier mondial avait accouché d'un triplé Ford. Depuis, la C4 a beaucoup progressé sur la neige, et Loeb aussi...
Un peu comme en Finlande l'été dernier, Loeb a continué à faire la course en tête sans se poser de question, en signant d'abord les quatre temps scratch de la matinée (ES10 à ES13) : "On n'a pas d'autre solution que d'attaquer au maximum pour creuser l'écart, mais c'est très difficile", a-t-il expliqué dès son retour à la patinoire olympique d'Hamar, pour la pause express de midi.
"On ne peut rien gérer, parce que les Ford feront ce qu'elles voudront. Ce soir, comme hier soir, Hirvonen peut très bien choisir de rester derrière moi pour que je continue à ouvrir la route demain. Ca risque de se terminer très serré, comme en Finlande l'an dernier, avec toujours le même adversaire".
En fait, Hirvonen n'a rien choisi, au contraire. La glace commençant à se creuser, et les ornières à apparaître, la deuxième boucle de l'après-midi a été moins facile. Mais Loeb a continué à augmenter son avance : en quatre spéciales et 60 km chronométrés, l'écart est passé de 10 secondes 7/10 à 15 secondes.
Pour finir la journée en beauté, Loeb a aussi fait le scratch dans l'ES17, tracée dans un parc d'Hamar. Puis il a fait son bilan du jour : "15 secondes, c'est pas énorme, mais c'est toujours mieux qu'une seconde. On est à la limite du début à la fin de chaque spéciale, pour creuser l'écart, parce qu'on ne sait jamais si ça va suffire".
Trois Ford en embuscade
"Au niveau pilotage, c'était vraiment génial", a ajouté l'Alsacien, "surtout ce matin : il y avait de la bonne glace au sol, des beaux murs de neige. On a pris beaucoup de plaisir".
Les spectateurs aussi, très nombreux à Lillehammer, dans l'ES15 tracée entre le stade de ski de fond et le tremplin des Jeux de 1994, pour admirer Loeb et applaudir les frères Solberg.
Alors que Petter, sur sa vieille Xsara noire et grise, avait monopolisé l'attention des médias norvégiens depuis le départ, Henning, sur sa Focus orange, a passé la vitesse supérieure, signé le meilleur temps dans l'ES14 (Mountain 2), semblable à une véritable piste de bobsleigh, et chipé la 4e place de Dani Sordo, sur l'autre C4 d'usine.
Du coup, trois Ford étaient idéalement placées samedi soir, à la poursuite de Loeb : Hirvonen 2e, Jari-Matti Latvala 3e à 43 secondes, en signant deux temps scratch au passage (ES15, ES16), et Henning 4e, mais quand même à deux minutes 41 du leader.
"Ce n'est pas fini car c'est très facile de perdre une quinzaine de secondes en restant coincé dans un mur de neige", a espéré Malcolm Wilson, le chef des Ford, lors de la conférence de presse de fin de journée.
En 2007, la première édition du rallye de Norvège au calendrier mondial avait accouché d'un triplé Ford. Depuis, la C4 a beaucoup progressé sur la neige, et Loeb aussi...