Loeb enfonce le clou
Course samedi, 30 avr. 2005. 12:09 jeudi, 12 déc. 2024. 15:48
OLBIA (AFP) - Trois semaines après son éclatant succès en Nouvelle-Zélande, Sébastien Loeb (Citroën Xsara) se trouvait, samedi soir à Olbia, sur la voie royale pour remporter dimanche le rallye de Sardaigne, cinquième des seize épreuves du championnat du monde.
A l'issue de la deuxième journée, le Français comptait une marge importante sur ses rivaux et notamment sur le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) relégué à plus de 55 secondes. Le Finlandais Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer), son compatriote Marcus Gronholm et l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307), à la lutte pour la troisième place, pointaient quant à eux à plus de... trois minutes.
Au départ de la deuxième étape, Solberg voulait encore entretenir l'espoir. Il se disait prêt à tout tenter pour lutter avec Loeb, sachant néanmoins que ses chances étaient minces. Le Norvégien devait vite comprendre que ses efforts resteraient vains. Là où le pilote Subaru pensait prendre l'avantage, Loeb ressortait vainqueur.
Malgré un scratch (ES8), la mission relevait de l'impossible pour Solberg. Dès la première spéciale du jour (ES7), Loeb avait frappé fort. Afin de montrer que c'était bien lui le patron.
"Petter a compris"
Solberg avait beau claironner qu'il allait "sortir" sa botte secrète l'après-midi, sous forme d'un "pneu miracle", rien ne devait y faire. Au contraire. Loeb prenait un malin plaisir à enfoncer le clou. Le plus rapide dans l'ES10, longue de 30,73 km, le Français "atomisait" le Norvégien dans la suivante, la plus longue du rallye (Tandalo, 38,77 km).
Peu après la mi-spéciale, le champion du monde comptait plus de 12 secondes d'avance sur la Subaru. Ecoeuré, Solberg préférait renoncer à prendre des risques devenus inutiles.
"Je suis parti à fond mais j'ai vite compris que je ne lui reprenais rien, que cela ne servait à rien de continuer à attaquer. Et puis la deuxième place ce n'est pas mal", admettait, quelque peu contrarié, le Norvégien.
"Aujourd'hui, il y a un peu de Loeb chez Solberg. Petter a compris, qu'à un moment donné, il vaut mieux assurer les points plutôt que de tout perdre, plaisantait Daniel Elena, le copilote de la Citroën. En Nouvelle-Zélande, il a ainsi préféré les six points de la 3e place plutôt que de tenter le diable en luttant avec Gronholm. Là, je pense que dimanche il sera +raisonnable+".
D'autant que le découpage de la matinée de dimanche interdit tout problème avec six spéciales sans assistance.
"Eviter une bêtise"
Samedi soir, le champion du monde français était conscient d'avoir fait le plus dur. Comme à son habitude toutefois, il se gardait bien de crier victoire.
"Certes j'ai fait le plus gros du travail. Mais il faut rester concentré, tempérait Loeb. Si les spéciales restant à courir dimanche matin sont courtes, elles sont néanmoins piégeuses, étroites, et l'erreur est vite arrivée. Il faudra éviter de commettre une bêtise".
Si la victoire semblait promise au pilote Citroën et la deuxième place à Solberg, derrière la lutte s'annonçait indécise, propice à des rebondissements. Victime la veille d'une sortie de route et d'un tonneau, relégué en 22e position, Gronholm comptait bien reprendre les 13 secondes qui le séparaient de son compatriote Rovanpera pour arracher la 3e place sur le podium.
"Même sans mon tonneau, nous n'aurions pas pu nous battre pour les deux premières places. Un podium serait déjà bien", avouait le Finlandais de Peugeot.
Un podium qui, avec le résultat de Martin, pourrait permettre de conforter la marque au Lion en tête du classement constructeurs, malgré Loeb...
A l'issue de la deuxième journée, le Français comptait une marge importante sur ses rivaux et notamment sur le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) relégué à plus de 55 secondes. Le Finlandais Harri Rovanpera (Mitsubishi Lancer), son compatriote Marcus Gronholm et l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307), à la lutte pour la troisième place, pointaient quant à eux à plus de... trois minutes.
Au départ de la deuxième étape, Solberg voulait encore entretenir l'espoir. Il se disait prêt à tout tenter pour lutter avec Loeb, sachant néanmoins que ses chances étaient minces. Le Norvégien devait vite comprendre que ses efforts resteraient vains. Là où le pilote Subaru pensait prendre l'avantage, Loeb ressortait vainqueur.
Malgré un scratch (ES8), la mission relevait de l'impossible pour Solberg. Dès la première spéciale du jour (ES7), Loeb avait frappé fort. Afin de montrer que c'était bien lui le patron.
"Petter a compris"
Solberg avait beau claironner qu'il allait "sortir" sa botte secrète l'après-midi, sous forme d'un "pneu miracle", rien ne devait y faire. Au contraire. Loeb prenait un malin plaisir à enfoncer le clou. Le plus rapide dans l'ES10, longue de 30,73 km, le Français "atomisait" le Norvégien dans la suivante, la plus longue du rallye (Tandalo, 38,77 km).
Peu après la mi-spéciale, le champion du monde comptait plus de 12 secondes d'avance sur la Subaru. Ecoeuré, Solberg préférait renoncer à prendre des risques devenus inutiles.
"Je suis parti à fond mais j'ai vite compris que je ne lui reprenais rien, que cela ne servait à rien de continuer à attaquer. Et puis la deuxième place ce n'est pas mal", admettait, quelque peu contrarié, le Norvégien.
"Aujourd'hui, il y a un peu de Loeb chez Solberg. Petter a compris, qu'à un moment donné, il vaut mieux assurer les points plutôt que de tout perdre, plaisantait Daniel Elena, le copilote de la Citroën. En Nouvelle-Zélande, il a ainsi préféré les six points de la 3e place plutôt que de tenter le diable en luttant avec Gronholm. Là, je pense que dimanche il sera +raisonnable+".
D'autant que le découpage de la matinée de dimanche interdit tout problème avec six spéciales sans assistance.
"Eviter une bêtise"
Samedi soir, le champion du monde français était conscient d'avoir fait le plus dur. Comme à son habitude toutefois, il se gardait bien de crier victoire.
"Certes j'ai fait le plus gros du travail. Mais il faut rester concentré, tempérait Loeb. Si les spéciales restant à courir dimanche matin sont courtes, elles sont néanmoins piégeuses, étroites, et l'erreur est vite arrivée. Il faudra éviter de commettre une bêtise".
Si la victoire semblait promise au pilote Citroën et la deuxième place à Solberg, derrière la lutte s'annonçait indécise, propice à des rebondissements. Victime la veille d'une sortie de route et d'un tonneau, relégué en 22e position, Gronholm comptait bien reprendre les 13 secondes qui le séparaient de son compatriote Rovanpera pour arracher la 3e place sur le podium.
"Même sans mon tonneau, nous n'aurions pas pu nous battre pour les deux premières places. Un podium serait déjà bien", avouait le Finlandais de Peugeot.
Un podium qui, avec le résultat de Martin, pourrait permettre de conforter la marque au Lion en tête du classement constructeurs, malgré Loeb...