Loeb et Hirvonen ne sont plus seuls
Course jeudi, 6 mai 2010. 10:21 samedi, 14 déc. 2024. 23:59
AUCKLAND, 6 mai 2010 (AFP) - Le rallye de Nouvelle-Zélande, 5e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), débute vendredi matin à Auckland, avec Sébastien Loeb (Citroën C4), Mikko Hirvonen (Ford Focus)... et trois ou quatre autres pilotes susceptibles de brouiller les cartes.
"Ces dernières années, on était souvent deux à se battre (ndlr: Loeb contre Grönhölm, puis Hirvonen), alors on arrivait toujours à s'en sortir en étant le premier ou le deuxième sur la route", explique Loeb. Il a déjà gagné ce rallye en 2005, sur une Xsara, et en 2008, sur une C4, mais l'a perdu en 2007, face à Marcus Grönhölm, pour 3/10 de seconde.
"Cette année on est cinq à se battre et sur les cinq il y en a toujours un ou deux qui partent plus loin, donc ça peut faire de grosses différences", ajoute le sextuple champion du monde. Les trois autres larrons qu'évoque Loeb sont tous des pilotes de C4, Petter Solberg, Dani Sordo et Sébastien Ogier. Il oublie juste de citer Jari-Matti Latvala, le deuxième pilote Ford.
Loeb, ancien gymnaste, s'est déjà distingué cette semaine, "down under", en effectuant des figures acrobatiques au bout d'un élastique pendu à un pont, dans le port d'Auckland. Puis il a régaté dans la baie et tourné les manivelles d'un Class America avec ses collègues rallymen.
Le moral du caïd alsacien est au beau fixe, grâce à trois victoires d'affilée (Mexique, Jordanie, Turquie) et 40 points d'avance sur Solberg, le champion du monde 2003, revenu au plus haut niveau dans sa C4 privée. Loin de l'Europe, Solberg a le droit de faire des essais dans la région du rallye, ce qui n'est pas autorisé à ses rivaux inscrits au championnat des constructeurs.
400 km de spéciales
"La voiture marche très bien et tout se passe comme prévu, mais Sébastien a une grosse avance et il faut faire quelque chose", annonce Solberg, qui ne pense pas avoir un si gros avantage à tester sur place: "Ça coûte plus cher de tester sur place, plutôt qu'en Europe, et comme c'est avec la voiture de course, juste avant le rallye, il faut faire attention..."
Autre concurrent sérieux de ce début de saison, Ogier, 3e au bilan des temps scratch (12), derrière Loeb et Solberg, et 5e du championnat, devant Sordo. Il découvre la Nouvelle-Zélande: "Le profil des spéciales est très spécifique, donc l'expérience d'avoir déjà roulé ici va compter. Mais en passant 5e sur la route vendredi, ça devrait nous permettre de rester accrochés au bon wagon".
Comme les autres pilotes, Ogier va se régaler autour d'Auckland: "Ici, on ne pense qu'au pilotage, il n'y a pas de pierre à éviter, pas d'endroit où il faut assurer pour ne pas abîmer la voiture, mais c'est très difficile. Les virages s'enchaînent, c'est rapide mais très sinueux, les routes sont bombées et il faut rester très concentré pour ne pas faire d'erreur.
Pour corser la difficulté, ce 40e rallye de Nouvelle-Zélande sera le plus long du calendrier, avec près de 400 km chronométrés en 21 épreuves spéciales. Le paysage est extraordinaire, mais les pilotes du WRC n'auront pas vraiment le temps d'en profiter.
"Ces dernières années, on était souvent deux à se battre (ndlr: Loeb contre Grönhölm, puis Hirvonen), alors on arrivait toujours à s'en sortir en étant le premier ou le deuxième sur la route", explique Loeb. Il a déjà gagné ce rallye en 2005, sur une Xsara, et en 2008, sur une C4, mais l'a perdu en 2007, face à Marcus Grönhölm, pour 3/10 de seconde.
"Cette année on est cinq à se battre et sur les cinq il y en a toujours un ou deux qui partent plus loin, donc ça peut faire de grosses différences", ajoute le sextuple champion du monde. Les trois autres larrons qu'évoque Loeb sont tous des pilotes de C4, Petter Solberg, Dani Sordo et Sébastien Ogier. Il oublie juste de citer Jari-Matti Latvala, le deuxième pilote Ford.
Loeb, ancien gymnaste, s'est déjà distingué cette semaine, "down under", en effectuant des figures acrobatiques au bout d'un élastique pendu à un pont, dans le port d'Auckland. Puis il a régaté dans la baie et tourné les manivelles d'un Class America avec ses collègues rallymen.
Le moral du caïd alsacien est au beau fixe, grâce à trois victoires d'affilée (Mexique, Jordanie, Turquie) et 40 points d'avance sur Solberg, le champion du monde 2003, revenu au plus haut niveau dans sa C4 privée. Loin de l'Europe, Solberg a le droit de faire des essais dans la région du rallye, ce qui n'est pas autorisé à ses rivaux inscrits au championnat des constructeurs.
400 km de spéciales
"La voiture marche très bien et tout se passe comme prévu, mais Sébastien a une grosse avance et il faut faire quelque chose", annonce Solberg, qui ne pense pas avoir un si gros avantage à tester sur place: "Ça coûte plus cher de tester sur place, plutôt qu'en Europe, et comme c'est avec la voiture de course, juste avant le rallye, il faut faire attention..."
Autre concurrent sérieux de ce début de saison, Ogier, 3e au bilan des temps scratch (12), derrière Loeb et Solberg, et 5e du championnat, devant Sordo. Il découvre la Nouvelle-Zélande: "Le profil des spéciales est très spécifique, donc l'expérience d'avoir déjà roulé ici va compter. Mais en passant 5e sur la route vendredi, ça devrait nous permettre de rester accrochés au bon wagon".
Comme les autres pilotes, Ogier va se régaler autour d'Auckland: "Ici, on ne pense qu'au pilotage, il n'y a pas de pierre à éviter, pas d'endroit où il faut assurer pour ne pas abîmer la voiture, mais c'est très difficile. Les virages s'enchaînent, c'est rapide mais très sinueux, les routes sont bombées et il faut rester très concentré pour ne pas faire d'erreur.
Pour corser la difficulté, ce 40e rallye de Nouvelle-Zélande sera le plus long du calendrier, avec près de 400 km chronométrés en 21 épreuves spéciales. Le paysage est extraordinaire, mais les pilotes du WRC n'auront pas vraiment le temps d'en profiter.