Loeb et la Xsara indestructibles
Course dimanche, 15 mai 2005. 11:40 jeudi, 12 déc. 2024. 12:59
LIMASSOL (AFP) - Comme en Nouvelle-Zélande ou en Sardaigne, rien n'a résisté à Sébastien Loeb (Citroën Xsara) impressionnant vainqueur du rallye de Chypre, sixième des seize épreuves du Championnat du monde, dimanche à Limassol.
Derrière le Français, pas de Petter Solberg (Subaru Impreza) ou de Marcus Gronholm (Peugeot 307), les rivaux habituels éliminés d'entrée. Pour la première fois depuis de longues années, une voiture privée ralliait l'arrivée sur le podium, loin derrière le Français, la Citroën Xsara de l'équipe belge Chronos confiée à l'Autrichien Manfred Stohl se glissant entre Loeb et l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307).
Le surprise était grande. Même pour les organisateurs, à la recherche dimanche matin d'un drapeau autrichien pour la cérémonie du podium, eux qui n'avaient prévu que ceux de la France, de la Finlande et de la Norvège.
Un autre privé, le Norvégien Henning Solberg (Ford Focus), frère aîné du champion 2003, s'illustrait également, 4e devant les Ford d'usine du Finlandais Toni Gardemeister et du Tchèque Roman Kresta.
Sans adversaire
Il fallait être fort, disposer d'une voiture robuste, pour passer sans encombre les écueils d'une manche chypriote plus cassante que jamais, sur des routes défoncées, sous une chaleur écrasante. Gronholm et Solberg rêvaient de s'y imposer, de mettre un terme à l'hégémonie manifestée par Loeb depuis la Nouvelle-Zélande. Il n'en fut rien.
Une courroie de distribution stoppait Gronholm, une succession d'ennuis -surchauffe, embrayage, turbo, électronique- ruinait les espoirs de Solberg, dès vendredi, et la Xsara de Loeb filait vers sa quatrième victoire de la saison, la troisième consécutivement, la quatorzième d'une courte et riche carrière.
Loeb se retrouvait seul, d'autant que Gardemeister et les Mitsubishi Lancer de Harri Rovanpera et Hervé Panizzi collectionnaient les pépins.
"Mon principal adversaire, c'est moi", déclarait d'ailleurs le futur vainqueur samedi matin. A l'image de sa Xsara, le champion du monde semble aussi indestructible que François Duval, son jeune coéquipier belge de Citroën, est inconséquent.
L'ire de Claude Satinet
Sortie de route (ES11), Xsara détruite dans l'incendie qui en résulte, Duval tombait une fois encore dans ses travers. "C'est ma faute, plaidait, penaud, l'intéressé. Je dois comprendre que je ne dois pas vouloir aller chercher Sébastien (Loeb)".
Dans la spéciale précédente en effet, Duval s'était glissé dans les pas du champion du monde. Il croyait sans doute pouvoir le devancer dans la suivante, celle de tous les dégâts. De quoi déclencher l'ire de Claude Satinet, le directeur d'Automobiles Citroën.
"Je suis extraordinairement déçu du résultat de ce pilote dans ce rallye. Une déception d'autant plus forte de par le faible nombre de voitures à l'arrivée, de l'absence de pression qu'il avait et l'erreur de pilotage qu'il a faite", déclarait M. Satinet. Avant d'insister sur la "prestation remarquable de Stohl".
Duval aurait pu permettre à Citroën de combler une partie du retard sur Peugeot au classement du Championnat des constructeurs. Au lieu de cela, la marque au chevron ne reprenait que deux points au "cousin". Inquiétant pour l'avenir du pilote belge.
Les comptes de Loeb, eux, étaient plus éclatants. "Onze points d'avance (sur Solberg) au championnat, c'est super. La voiture marche très bien, je suis vraiment en confiance. C'est encourageant dans l'optique de la Turquie et de la Grèce. Même si la disparition rapide de Solberg et Gronholm n'a pas permis de se faire une idée exacte du rapport de force", déclarait le vainqueur.
Derrière le Français, pas de Petter Solberg (Subaru Impreza) ou de Marcus Gronholm (Peugeot 307), les rivaux habituels éliminés d'entrée. Pour la première fois depuis de longues années, une voiture privée ralliait l'arrivée sur le podium, loin derrière le Français, la Citroën Xsara de l'équipe belge Chronos confiée à l'Autrichien Manfred Stohl se glissant entre Loeb et l'Estonien Markko Martin (Peugeot 307).
Le surprise était grande. Même pour les organisateurs, à la recherche dimanche matin d'un drapeau autrichien pour la cérémonie du podium, eux qui n'avaient prévu que ceux de la France, de la Finlande et de la Norvège.
Un autre privé, le Norvégien Henning Solberg (Ford Focus), frère aîné du champion 2003, s'illustrait également, 4e devant les Ford d'usine du Finlandais Toni Gardemeister et du Tchèque Roman Kresta.
Sans adversaire
Il fallait être fort, disposer d'une voiture robuste, pour passer sans encombre les écueils d'une manche chypriote plus cassante que jamais, sur des routes défoncées, sous une chaleur écrasante. Gronholm et Solberg rêvaient de s'y imposer, de mettre un terme à l'hégémonie manifestée par Loeb depuis la Nouvelle-Zélande. Il n'en fut rien.
Une courroie de distribution stoppait Gronholm, une succession d'ennuis -surchauffe, embrayage, turbo, électronique- ruinait les espoirs de Solberg, dès vendredi, et la Xsara de Loeb filait vers sa quatrième victoire de la saison, la troisième consécutivement, la quatorzième d'une courte et riche carrière.
Loeb se retrouvait seul, d'autant que Gardemeister et les Mitsubishi Lancer de Harri Rovanpera et Hervé Panizzi collectionnaient les pépins.
"Mon principal adversaire, c'est moi", déclarait d'ailleurs le futur vainqueur samedi matin. A l'image de sa Xsara, le champion du monde semble aussi indestructible que François Duval, son jeune coéquipier belge de Citroën, est inconséquent.
L'ire de Claude Satinet
Sortie de route (ES11), Xsara détruite dans l'incendie qui en résulte, Duval tombait une fois encore dans ses travers. "C'est ma faute, plaidait, penaud, l'intéressé. Je dois comprendre que je ne dois pas vouloir aller chercher Sébastien (Loeb)".
Dans la spéciale précédente en effet, Duval s'était glissé dans les pas du champion du monde. Il croyait sans doute pouvoir le devancer dans la suivante, celle de tous les dégâts. De quoi déclencher l'ire de Claude Satinet, le directeur d'Automobiles Citroën.
"Je suis extraordinairement déçu du résultat de ce pilote dans ce rallye. Une déception d'autant plus forte de par le faible nombre de voitures à l'arrivée, de l'absence de pression qu'il avait et l'erreur de pilotage qu'il a faite", déclarait M. Satinet. Avant d'insister sur la "prestation remarquable de Stohl".
Duval aurait pu permettre à Citroën de combler une partie du retard sur Peugeot au classement du Championnat des constructeurs. Au lieu de cela, la marque au chevron ne reprenait que deux points au "cousin". Inquiétant pour l'avenir du pilote belge.
Les comptes de Loeb, eux, étaient plus éclatants. "Onze points d'avance (sur Solberg) au championnat, c'est super. La voiture marche très bien, je suis vraiment en confiance. C'est encourageant dans l'optique de la Turquie et de la Grèce. Même si la disparition rapide de Solberg et Gronholm n'a pas permis de se faire une idée exacte du rapport de force", déclarait le vainqueur.