Loeb sans rival au Rallye de Chypre
Course vendredi, 13 mai 2005. 12:11 dimanche, 15 déc. 2024. 00:56
LIMASSOL (AFP) - Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) occupait la tête du rallye de Chypre, sixième des seize épreuves du Championnat du monde, après trois des six spéciales au programme de la première journée, vendredi midi à Limassol.
Loeb devançait son rival norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) d'un peu plus de 12 secondes, tandis que, derrière, le trou était déjà fait sur le reste des concurrents, le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus) et l'Autrichien Manfred Stohl (Citroën Xsara), pointant respectivement à plus de 45 sec et une minute.
Seules les Peugeot 307 auraient pu se mêler à la lutte pour la victoire. Mais, le vendredi 13 n'était pas le jour de chance de la marque au Lion. Le Finlandais Marcus Gronholm était pourtant bien parti, se constituant rapidement un substantiel avantage sur ses adversaires, sur Loeb et Solberg, dans les premiers kms de la première spéciale, la plus longue du rallye, 38,32 km (Lagoudera-Spilia).
Gronholm devait toutefois être victime de son moteur qui stoppait suite à un problème de courroie de distribution. L'Estonien Markko Martin, sur l'autre 307, était quant à lui ralenti par une crevaison à l'arrière gauche à 20 kms de l'arrivée, le pneu explosant.
Duval et Panizzi reculent
Une minute et demie de perdue pour Martin, Gronholm éliminé, le coup était rude pour Peugeot en tête du championnat constructeurs et dont la fiabilité avait été remarquable jusque-là.
Le Belge François Duval (Citroën Xsara), troisième après l'ES2, connaissait également des ennuis avec sa pédale d'accélérateur et rétrogradait sérieusement au classement après l'ES3. Tout comme Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer) confronté dès le départ à des problèmes moteur.
Un nouveau duel Loeb-Solberg se profilait à nouveau, le Français réalisant une formidable entame. Malgré sa position d'ouvreur, de "balayeur", sur les pistes lentes et cassantes de l'île d'Aphrodite, quelques soucis avec son frein à main dans l'ES1, le pilote de la Xsara réalisait en effet les temps scratches des ES2 et ES3 après n'avoir cédé que 2 sec 7 dans la première.
Loeb étant toujours plus à l'aise dans les deuxièmes passages, Solberg pouvait s'inquiéter pour la seconde boucle de l'après-midi, les pilotes retournant sur les mêmes spéciales.
"L'adversaire est toujours le même, Solberg, mais cela s'annonce comme un rallye où il y aura très peu de voitures à l'arrivée. Les écarts sont déjà importants. Maintenant, il faut donc aller au bout avant tout", déclarait Loeb à son arrivée à l'assistance.
Loeb devançait son rival norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) d'un peu plus de 12 secondes, tandis que, derrière, le trou était déjà fait sur le reste des concurrents, le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus) et l'Autrichien Manfred Stohl (Citroën Xsara), pointant respectivement à plus de 45 sec et une minute.
Seules les Peugeot 307 auraient pu se mêler à la lutte pour la victoire. Mais, le vendredi 13 n'était pas le jour de chance de la marque au Lion. Le Finlandais Marcus Gronholm était pourtant bien parti, se constituant rapidement un substantiel avantage sur ses adversaires, sur Loeb et Solberg, dans les premiers kms de la première spéciale, la plus longue du rallye, 38,32 km (Lagoudera-Spilia).
Gronholm devait toutefois être victime de son moteur qui stoppait suite à un problème de courroie de distribution. L'Estonien Markko Martin, sur l'autre 307, était quant à lui ralenti par une crevaison à l'arrière gauche à 20 kms de l'arrivée, le pneu explosant.
Duval et Panizzi reculent
Une minute et demie de perdue pour Martin, Gronholm éliminé, le coup était rude pour Peugeot en tête du championnat constructeurs et dont la fiabilité avait été remarquable jusque-là.
Le Belge François Duval (Citroën Xsara), troisième après l'ES2, connaissait également des ennuis avec sa pédale d'accélérateur et rétrogradait sérieusement au classement après l'ES3. Tout comme Gilles Panizzi (Mitsubishi Lancer) confronté dès le départ à des problèmes moteur.
Un nouveau duel Loeb-Solberg se profilait à nouveau, le Français réalisant une formidable entame. Malgré sa position d'ouvreur, de "balayeur", sur les pistes lentes et cassantes de l'île d'Aphrodite, quelques soucis avec son frein à main dans l'ES1, le pilote de la Xsara réalisait en effet les temps scratches des ES2 et ES3 après n'avoir cédé que 2 sec 7 dans la première.
Loeb étant toujours plus à l'aise dans les deuxièmes passages, Solberg pouvait s'inquiéter pour la seconde boucle de l'après-midi, les pilotes retournant sur les mêmes spéciales.
"L'adversaire est toujours le même, Solberg, mais cela s'annonce comme un rallye où il y aura très peu de voitures à l'arrivée. Les écarts sont déjà importants. Maintenant, il faut donc aller au bout avant tout", déclarait Loeb à son arrivée à l'assistance.