Loeb survole le Vercors
Course jeudi, 18 janv. 2007. 16:10 jeudi, 12 déc. 2024. 08:54
VALENCE, France (AFP) - Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4), triple champion du monde en titre, a pris la tête du Rallye Monte-Carlo, 1re manche du Championnat du monde WRC, après les deux épreuves spéciales de la 1re étape disputées jeudi soir dans le Vercors, à l'est de Valence (sud-est).
Après avoir signé deux meilleurs temps d'affilée dans les deux premières épreuves spéciales, Loeb devançait l'Espagnol Dani Sordo, sur l'autre Citroën C4 officielle, de 23 secondes et 9/10, et le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS) de 29 sec 1/10.
Pour son retour en compétition, après quatre rallyes manqués fin 2006 suite à une quadruple fracture de l'humérus droit dans une chute en VTT, et pour les grands débuts de la nouvelle C4 WRC, Loeb a frappé un grand coup d'entrée, et assommé la concurrence. C'était beau comme les rallyes d'antan, avec des rampes de phares surgissant dans la nuit.
Dans l'ES1, entre St-Jean-en-Royans et le Col de Lachau (28,52 km), l'Alsacien a d'abord pris 14 sec et 8/10 d'avance sur le Finlandais, à 122 km/h de moyenne, pour le plus grand plaisir des milliers de spectateurs qui attendaient depuis plusieurs heures. "On a roulé propre, sans prendre de risques. Il y avait des fumigènes, c'était joli", a commenté Daniel Elena, son copilote.
Quelques minutes plus tard, dans l'ES2 entre La Cime du Mas et le Col de Gaudissart (17,88 km), Loeb doublait son petit capital. Seul pilote parti en pneus BF Goodrich légèrement plus durs, mais retaillés à sa demande pour mieux évacuer l'eau, il avait encore une fois fait le bon choix, face à un Grönholm qui n'apprécie pas, il l'a dit, l'asphalte glissant par endroits.
Cuoq dans le Top 10
"C'était un choix osé, mais ça a marché", a résumé Guy Fréquelin, le patron de Citroën Sport. "J'avais des pneus un peu trop tendres, je n'ai jamais réussi à trouver le rythme. La voiture, ça allait, c'est le pilote qui était trop lent", a réagi Grönholm, beau joueur.
Entre Loeb et Grönholm, Sordo s'est intercalé, deuxième derrière son leader d'équipe et maître à penser, avec en prime cinq petites secondes d'avance sur Grönholm. "Je suis très content, pour moi mais surtout pour Citroën, car beaucoup de gens ont travaillé sur cette C4", a dit le jeune Espagnol.
Derrière, comme aux plus belles heures de 2006, c'est un peu la débandade: Mikko Hirvonen, sur l'autre Focus de pointe, est 4e à plus de 50 secondes, suivi comme son ombre par les deux Subaru Impreza de Petter Solberg et Chris Atkinson.
L'autre bonne surprise de la soirée est française, la 10e place provisoire de l'amateur ardéchois Jean-Marie Cuoq sur sa Peugeot 307 WRC.
Après ce hors d'oeuvre très relevé, la journée de vendredi, avec 150 km d'épreuves spéciales au programme, dont deux monuments de 46 km (ES3, ES6), permettra d'en savoir plus sur l'état de forme de Loeb et de sa C4. Pour l'instant, ça roule, et ça roule même très fort.
Après avoir signé deux meilleurs temps d'affilée dans les deux premières épreuves spéciales, Loeb devançait l'Espagnol Dani Sordo, sur l'autre Citroën C4 officielle, de 23 secondes et 9/10, et le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS) de 29 sec 1/10.
Pour son retour en compétition, après quatre rallyes manqués fin 2006 suite à une quadruple fracture de l'humérus droit dans une chute en VTT, et pour les grands débuts de la nouvelle C4 WRC, Loeb a frappé un grand coup d'entrée, et assommé la concurrence. C'était beau comme les rallyes d'antan, avec des rampes de phares surgissant dans la nuit.
Dans l'ES1, entre St-Jean-en-Royans et le Col de Lachau (28,52 km), l'Alsacien a d'abord pris 14 sec et 8/10 d'avance sur le Finlandais, à 122 km/h de moyenne, pour le plus grand plaisir des milliers de spectateurs qui attendaient depuis plusieurs heures. "On a roulé propre, sans prendre de risques. Il y avait des fumigènes, c'était joli", a commenté Daniel Elena, son copilote.
Quelques minutes plus tard, dans l'ES2 entre La Cime du Mas et le Col de Gaudissart (17,88 km), Loeb doublait son petit capital. Seul pilote parti en pneus BF Goodrich légèrement plus durs, mais retaillés à sa demande pour mieux évacuer l'eau, il avait encore une fois fait le bon choix, face à un Grönholm qui n'apprécie pas, il l'a dit, l'asphalte glissant par endroits.
Cuoq dans le Top 10
"C'était un choix osé, mais ça a marché", a résumé Guy Fréquelin, le patron de Citroën Sport. "J'avais des pneus un peu trop tendres, je n'ai jamais réussi à trouver le rythme. La voiture, ça allait, c'est le pilote qui était trop lent", a réagi Grönholm, beau joueur.
Entre Loeb et Grönholm, Sordo s'est intercalé, deuxième derrière son leader d'équipe et maître à penser, avec en prime cinq petites secondes d'avance sur Grönholm. "Je suis très content, pour moi mais surtout pour Citroën, car beaucoup de gens ont travaillé sur cette C4", a dit le jeune Espagnol.
Derrière, comme aux plus belles heures de 2006, c'est un peu la débandade: Mikko Hirvonen, sur l'autre Focus de pointe, est 4e à plus de 50 secondes, suivi comme son ombre par les deux Subaru Impreza de Petter Solberg et Chris Atkinson.
L'autre bonne surprise de la soirée est française, la 10e place provisoire de l'amateur ardéchois Jean-Marie Cuoq sur sa Peugeot 307 WRC.
Après ce hors d'oeuvre très relevé, la journée de vendredi, avec 150 km d'épreuves spéciales au programme, dont deux monuments de 46 km (ES3, ES6), permettra d'en savoir plus sur l'état de forme de Loeb et de sa C4. Pour l'instant, ça roule, et ça roule même très fort.
