Marcus Gronholm en route vers la victoire
Course dimanche, 26 août 2001. 11:45 samedi, 14 déc. 2024. 11:30
JYVASKYLA (AFP) - Le Finlandais Marcus Gronholm remportera, sauf incident, le rallye de Finlande, neuvième épreuve du Championnat, devant son coéquipier de chez Peugeot, Harri Rovanpera, dimanche à Jyvaskyla.
Samedi soir, les deux 206 WRC du champion du monde en titre et de son compatriote étaient aux commandes, les deux pilotes ayant relégué les Britannique Richard Burns (Subaru Impreza WRC) et Colin McRae (Ford Focus) à distance respectable.
Mais, si la lutte fratricide s'annonçait intense dimanche pour l'ultime journée, si Harri Rovanpera pouvait nourrir l'espoir de venir détrôner son compagnon qui vise une deuxième succès consécutif en Finlande, Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport, a décidé de tempérer les ardeurs de ses pilotes.
"Notre objectif est le titre constructeurs et de ce fait nous allons donner des consignes d'équipe. C'est-à-dire que les positions sont figées", révélait-il avant l'ultime spéciale de la soirée.
Tout au long de la journée, Gronholm et Rovanpera avaient été intouchables pour le plus grand plaisir de Jean Martin Folz, président de PSA, venu assister à son second rallye du mondial. Un signe ? La dernière visite sur le terrain du président, en Catalogne, s'était soldée par un doublé des Peugeot.
Dès le matin, Marcus Gronholm avait frappé un grand coup sur les 30 kms de Talviainen, la spéciale d'ouverture (ES10) sur des routes embrumées, couvertes, reprenant les commandes à Burns certes handicapé par une crevaison. Mais, la veille déjà, le Britannique ne se faisait guère d'illusions.
Rovanpera beau joueur
"Si le temps se maintient au sec, cela ne sera pas un problème d'ouvrir la route et Marcus (Gronholm) pourra poursuivre son cavalier seul en tête", pronostiquait le pilote Subaru. Il avait raison. Sauf que Burns avait oublié l'autre Finlandais de Peugeot, Harri Rovanpera.
Après l'ES12, le parc d'assistance de Halli, et des amortisseurs changés suite à quelques soucis, Rovanpera entamait sa remontée. "Ces nouveaux amortisseurs me changent la vie, disait-il. S'il y a un moment pour attaquer, c'est maintenant".
Meilleur temps des ES13, 15 et 16, deuxième de l'ES14, Harri Rovanpera dépassait les Subaru de Burns et Markko Martin, se rapprochait de son chef de file Marcus Gronholm. Tandis que Didier Auriol, lui, abandonnait victime d'une suspension.
"Tout va bien mais il faut maintenir la pression car il y a tout un tas de très bons pilotes qui ne sont pas loin, indiquait alors Rovanpera. Je pense surtout à Colin (McRae) qui semble apprécier les spéciales du coin".
Effectivement vainqueur des ES14 et ES17, McRae, lui, était impressionné. "Nous étions rapides mais Harri est vraiment incroyable. Je ne comprends pas comment il peut maintenir ce rythme sans partir à la faute", s'interrogeait l'Ecossais.
Incroyable, Rovanpera faisait contre fortune bon coeur. "Je préférais la compétition jusqu'au bout mais une consigne est peut-être une bonne solution", admettait en effet le Finlandais.
Sur les trois spéciales restant au programme dimanche, seule la 3e place offrirait donc un duel, entre Britanniques, à défaut de celui des "Finlandais volants" pour la victoire.
Samedi soir, les deux 206 WRC du champion du monde en titre et de son compatriote étaient aux commandes, les deux pilotes ayant relégué les Britannique Richard Burns (Subaru Impreza WRC) et Colin McRae (Ford Focus) à distance respectable.
Mais, si la lutte fratricide s'annonçait intense dimanche pour l'ultime journée, si Harri Rovanpera pouvait nourrir l'espoir de venir détrôner son compagnon qui vise une deuxième succès consécutif en Finlande, Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport, a décidé de tempérer les ardeurs de ses pilotes.
"Notre objectif est le titre constructeurs et de ce fait nous allons donner des consignes d'équipe. C'est-à-dire que les positions sont figées", révélait-il avant l'ultime spéciale de la soirée.
Tout au long de la journée, Gronholm et Rovanpera avaient été intouchables pour le plus grand plaisir de Jean Martin Folz, président de PSA, venu assister à son second rallye du mondial. Un signe ? La dernière visite sur le terrain du président, en Catalogne, s'était soldée par un doublé des Peugeot.
Dès le matin, Marcus Gronholm avait frappé un grand coup sur les 30 kms de Talviainen, la spéciale d'ouverture (ES10) sur des routes embrumées, couvertes, reprenant les commandes à Burns certes handicapé par une crevaison. Mais, la veille déjà, le Britannique ne se faisait guère d'illusions.
Rovanpera beau joueur
"Si le temps se maintient au sec, cela ne sera pas un problème d'ouvrir la route et Marcus (Gronholm) pourra poursuivre son cavalier seul en tête", pronostiquait le pilote Subaru. Il avait raison. Sauf que Burns avait oublié l'autre Finlandais de Peugeot, Harri Rovanpera.
Après l'ES12, le parc d'assistance de Halli, et des amortisseurs changés suite à quelques soucis, Rovanpera entamait sa remontée. "Ces nouveaux amortisseurs me changent la vie, disait-il. S'il y a un moment pour attaquer, c'est maintenant".
Meilleur temps des ES13, 15 et 16, deuxième de l'ES14, Harri Rovanpera dépassait les Subaru de Burns et Markko Martin, se rapprochait de son chef de file Marcus Gronholm. Tandis que Didier Auriol, lui, abandonnait victime d'une suspension.
"Tout va bien mais il faut maintenir la pression car il y a tout un tas de très bons pilotes qui ne sont pas loin, indiquait alors Rovanpera. Je pense surtout à Colin (McRae) qui semble apprécier les spéciales du coin".
Effectivement vainqueur des ES14 et ES17, McRae, lui, était impressionné. "Nous étions rapides mais Harri est vraiment incroyable. Je ne comprends pas comment il peut maintenir ce rythme sans partir à la faute", s'interrogeait l'Ecossais.
Incroyable, Rovanpera faisait contre fortune bon coeur. "Je préférais la compétition jusqu'au bout mais une consigne est peut-être une bonne solution", admettait en effet le Finlandais.
Sur les trois spéciales restant au programme dimanche, seule la 3e place offrirait donc un duel, entre Britanniques, à défaut de celui des "Finlandais volants" pour la victoire.