Masuoka et Meoni à trente bornes du bonheur
Course samedi, 12 janv. 2002. 19:06 dimanche, 15 déc. 2024. 00:10
DAKAR, (AFP) - Trente kilomètres séparent encore le Japonais Hiroshi Masuoka (Mitsubishi) et l'Italien Fabrizio Meoni (KTM) de la victoire finale dans le 24e rallye-raid Dakar, dont la dernière étape se dispute dimanche en boucle autour du Lac rose.
A cheval sur sa nouvelle bicylindre, Meoni a signé le meilleur temps de l'étape marathon divisée en deux parties, Tichit-Kiffa puis Kiffa-Dakar, une performance qui revient chez les autos à la gagnante de l'édition 2001, l'Allemande Jutta Kleinschmidt.
Toute aussi controversée que la précédente, la seconde partie de cette étape marathon a obligé les pilotes à accomplir sous la pluie une dangereuse première liaison nocturne de 450 km sur une route en mauvais état. Un trajet à ajouter aux 165 kilomètres de la spéciale et à une ultime liaison de 396 kilomètres complétant cette 15e étape.
Au petit jeu des "Mille bornes", le Belge Grégoire de Mevius (Nissan) et le Portugais Bernardo Villar (KTM) se sont montrés les plus habiles samedi, les deux hommes ayant dévoré le plus rapidement les 1011 kilomètres séparant Kiffa de Dakar.
"Je devais être en état de grâce, s'est exclamé le motard portugais. J'ai la clavicule cassée mais ça ne m'empêche pas de piloter. Le parcours était très technique, j'ai pris beaucoup de plaisir".
Meoni veut le doublé
Quant à de Mevius, sa deuxième victoire en spéciale après celle de Château-Lastours ne cache pas un certain goût d'inachevé. Alors qu'il était bien parti, plusieurs soucis mécaniques sur son nouveau Pick Up puis les vingt-quatre heures de pénalité infligées après la 9e étape l'ont empêché de perturber la prédominance des Mitsubishi.
"On a roulé très vite et comme je n'ai pas eu besoin de dégonfler, que j'avais assez d'essence dans la voiture et qu'il n'y avait pas d'herbe à chameaux, tout s'est parfaitement déroulé", a simplement analysé le pilote belge.
Tranquillement placés aux 5e et 2e place de la 14e spéciale, Meoni et Masuoka ont simplement assuré en attendant leur heure, celle du doublé pour l'Italien. Les 47 minutes qui le séparent du Sud-Africain Alfie Cox devraient le mettre à l'abri de toute mauvaise surprise.
"Je ne pensais pas réaliser une aussi belle course avec la nouvelle moto et surtout pas gagner dès cette année, a avoué Meoni (...) On verra si demain (dimanche) je peux faire le doublé. Je serais particulièrement content de le réaliser avec la nouvelle moto".
Moins serein avec 22 minutes d'avance sur Kleinschmidt, Masuoka se refuse à vendre la peau de l'ours et joue les sages en annonçant que "la course n'est pas terminée".
A cheval sur sa nouvelle bicylindre, Meoni a signé le meilleur temps de l'étape marathon divisée en deux parties, Tichit-Kiffa puis Kiffa-Dakar, une performance qui revient chez les autos à la gagnante de l'édition 2001, l'Allemande Jutta Kleinschmidt.
Toute aussi controversée que la précédente, la seconde partie de cette étape marathon a obligé les pilotes à accomplir sous la pluie une dangereuse première liaison nocturne de 450 km sur une route en mauvais état. Un trajet à ajouter aux 165 kilomètres de la spéciale et à une ultime liaison de 396 kilomètres complétant cette 15e étape.
Au petit jeu des "Mille bornes", le Belge Grégoire de Mevius (Nissan) et le Portugais Bernardo Villar (KTM) se sont montrés les plus habiles samedi, les deux hommes ayant dévoré le plus rapidement les 1011 kilomètres séparant Kiffa de Dakar.
"Je devais être en état de grâce, s'est exclamé le motard portugais. J'ai la clavicule cassée mais ça ne m'empêche pas de piloter. Le parcours était très technique, j'ai pris beaucoup de plaisir".
Meoni veut le doublé
Quant à de Mevius, sa deuxième victoire en spéciale après celle de Château-Lastours ne cache pas un certain goût d'inachevé. Alors qu'il était bien parti, plusieurs soucis mécaniques sur son nouveau Pick Up puis les vingt-quatre heures de pénalité infligées après la 9e étape l'ont empêché de perturber la prédominance des Mitsubishi.
"On a roulé très vite et comme je n'ai pas eu besoin de dégonfler, que j'avais assez d'essence dans la voiture et qu'il n'y avait pas d'herbe à chameaux, tout s'est parfaitement déroulé", a simplement analysé le pilote belge.
Tranquillement placés aux 5e et 2e place de la 14e spéciale, Meoni et Masuoka ont simplement assuré en attendant leur heure, celle du doublé pour l'Italien. Les 47 minutes qui le séparent du Sud-Africain Alfie Cox devraient le mettre à l'abri de toute mauvaise surprise.
"Je ne pensais pas réaliser une aussi belle course avec la nouvelle moto et surtout pas gagner dès cette année, a avoué Meoni (...) On verra si demain (dimanche) je peux faire le doublé. Je serais particulièrement content de le réaliser avec la nouvelle moto".
Moins serein avec 22 minutes d'avance sur Kleinschmidt, Masuoka se refuse à vendre la peau de l'ours et joue les sages en annonçant que "la course n'est pas terminée".