Max Mosley n'assistera pas au GP de Malaisie
Course mercredi, 19 mars 2003. 12:39 dimanche, 15 déc. 2024. 00:11
SEPANG, Malaisie (AFP) - Max Mosley, le président de la Fédération internationale automobile (FIA), n'assistera pas au Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.
Et la conférence de presse qu'il devait donner jeudi après-midi (15h00, 07h00 GMT) a été annulée.
"L'évènement local pour lequel je devais venir a été annulé au dernier moment, aussi j'ai estimé que ma présence à Sepang n'aurait été qu'une simple distraction et qu'il valait mieux laisser place à la course", expliquait Max Mosley dans un communiqué, répondant par la même occasion à certaines questions nées de la première course de la saison à Melbourne.
Q: Les nouvelles règles ont-elles bien fonctionné à Melbourne?
Max Mosley: "Il est important de ne pas confondre les nouveaux règlements (qualification sur un tour, un seul train de pneus pluie, deux "sec" par équipe) et la nouvelle procédure introduite le 15 janvier. Les nouvelles règles ont été votées en octobre par la commission de F1. Cela devait permettre de rendre la grille de départ la plus imprévisible possible. Et cela a marché à Melbourne, seules les deux Ferrari et Juan Pablo Montoya se plaçant là où on les attendait".
Q: La procédure du 15 janvier a-t-elle eu un effet?
R: "Probablement moins que les nouveaux règlements. Le fait de se qualifier avec la voiture de course a peut-être contribué à une grille inhabituelle. Cela veut également dire que quelques voitures roulaient avec des quantités de carburant différentes de celles qu'elles auraient choisies si les équipes avaient pu prédire une piste humide au départ. Mais je ne pense pas que l'effet a été important. Par contre si les communications stand-voiture n'avaient pas été interdites, cela aurait aidé les leaders successifs de la course à régler leurs problèmes. D'autres mesures, comme la limitation de l'usage du mulet et l'abolition des voitures de qualification, si elles sont de nature à favoriser les petites équipes, n'ont en revanche eu que peu d'effet ou pas du tout sur la course de Melbourne".
Q: Alors pourquoi cette course spectaculaire?
R: "Grâce à l'erreur humaine ajoutée aux nouvelles règles. Le changement des qualifications a poussé certains à la faute. Mais surtout, deux des meilleures équipes ont fait un mauvais choix de pneus. Ces problèmes combinés à la piste humide et aux erreurs ont fait le reste".
Q: Pensez-vous que la qualification sur un tour soit un succès?
R: "Certainement si vous regardez la télévision. Vous avez toujours de l'action et vous ne ratez rien. Avant, il fallait attendre et, d'un seul coup, tout le monde était en piste. Vous manquiez ainsi la plupart des tours rapides parce que vous ne pouviez suivre qu'une voiture".
Q: Pourquoi embarquer l'essence de la course pour la qualification?
R: "Si vous voulez que les équipes utilisent les voitures avec lesquelles elles feront la course vous devez vous assurer que les monoplaces sont réglées pour la course et non pas avec des compromis qui pourraient être dangereux. Cela veut dire que, entre autre, ils doivent se qualifier avec les réglages et le carburant utilisés en course".
Q: Va-t-on assister à une nouvelle domination de Ferrari?
R: "Seuls les rivaux peuvent mettre un terme à cette domination. Si vous voulez que la F1 reste un sport, on ne peut pas mettre en place des règles spéciales pour handicaper une équipe. Les nouvelles règles et procédures rendent les erreurs plus faciles à commettre et donc nous donnent l'occasion d'assister à une belle course, comme à Melbourne. Mais la meilleure combinaison voiture-pilote restera devant la plupart du temps et cela doit rester ainsi".
Q: Allez-vous revoir les nouvelles règles et procédures après trois courses?
R: "Les patrons d'équipes et les directeurs techniques vont rencontrer Charlie Whiting (délégué technique FIA) le 9 avril pour revoir les détails à la lumière de notre petite expérience acquise après les trois premières courses. Nous avons invité les patrons à une réunion le 11 avril pour examiner les conclusions de la réunion avec Charlie et discuter si des changements apparaissent nécessaires. Les règles (contrairement aux procédures) ne peuvent pas changer au cours de la saison sans un accord unanime et je pense que la plupart des équipes estimeront qu'il faudra plus de temps pour voir le plein effet de ces nouvelles règles. Après tout, elles n'ont été votées qu'en octobre dernier..."
Et la conférence de presse qu'il devait donner jeudi après-midi (15h00, 07h00 GMT) a été annulée.
"L'évènement local pour lequel je devais venir a été annulé au dernier moment, aussi j'ai estimé que ma présence à Sepang n'aurait été qu'une simple distraction et qu'il valait mieux laisser place à la course", expliquait Max Mosley dans un communiqué, répondant par la même occasion à certaines questions nées de la première course de la saison à Melbourne.
Q: Les nouvelles règles ont-elles bien fonctionné à Melbourne?
Max Mosley: "Il est important de ne pas confondre les nouveaux règlements (qualification sur un tour, un seul train de pneus pluie, deux "sec" par équipe) et la nouvelle procédure introduite le 15 janvier. Les nouvelles règles ont été votées en octobre par la commission de F1. Cela devait permettre de rendre la grille de départ la plus imprévisible possible. Et cela a marché à Melbourne, seules les deux Ferrari et Juan Pablo Montoya se plaçant là où on les attendait".
Q: La procédure du 15 janvier a-t-elle eu un effet?
R: "Probablement moins que les nouveaux règlements. Le fait de se qualifier avec la voiture de course a peut-être contribué à une grille inhabituelle. Cela veut également dire que quelques voitures roulaient avec des quantités de carburant différentes de celles qu'elles auraient choisies si les équipes avaient pu prédire une piste humide au départ. Mais je ne pense pas que l'effet a été important. Par contre si les communications stand-voiture n'avaient pas été interdites, cela aurait aidé les leaders successifs de la course à régler leurs problèmes. D'autres mesures, comme la limitation de l'usage du mulet et l'abolition des voitures de qualification, si elles sont de nature à favoriser les petites équipes, n'ont en revanche eu que peu d'effet ou pas du tout sur la course de Melbourne".
Q: Alors pourquoi cette course spectaculaire?
R: "Grâce à l'erreur humaine ajoutée aux nouvelles règles. Le changement des qualifications a poussé certains à la faute. Mais surtout, deux des meilleures équipes ont fait un mauvais choix de pneus. Ces problèmes combinés à la piste humide et aux erreurs ont fait le reste".
Q: Pensez-vous que la qualification sur un tour soit un succès?
R: "Certainement si vous regardez la télévision. Vous avez toujours de l'action et vous ne ratez rien. Avant, il fallait attendre et, d'un seul coup, tout le monde était en piste. Vous manquiez ainsi la plupart des tours rapides parce que vous ne pouviez suivre qu'une voiture".
Q: Pourquoi embarquer l'essence de la course pour la qualification?
R: "Si vous voulez que les équipes utilisent les voitures avec lesquelles elles feront la course vous devez vous assurer que les monoplaces sont réglées pour la course et non pas avec des compromis qui pourraient être dangereux. Cela veut dire que, entre autre, ils doivent se qualifier avec les réglages et le carburant utilisés en course".
Q: Va-t-on assister à une nouvelle domination de Ferrari?
R: "Seuls les rivaux peuvent mettre un terme à cette domination. Si vous voulez que la F1 reste un sport, on ne peut pas mettre en place des règles spéciales pour handicaper une équipe. Les nouvelles règles et procédures rendent les erreurs plus faciles à commettre et donc nous donnent l'occasion d'assister à une belle course, comme à Melbourne. Mais la meilleure combinaison voiture-pilote restera devant la plupart du temps et cela doit rester ainsi".
Q: Allez-vous revoir les nouvelles règles et procédures après trois courses?
R: "Les patrons d'équipes et les directeurs techniques vont rencontrer Charlie Whiting (délégué technique FIA) le 9 avril pour revoir les détails à la lumière de notre petite expérience acquise après les trois premières courses. Nous avons invité les patrons à une réunion le 11 avril pour examiner les conclusions de la réunion avec Charlie et discuter si des changements apparaissent nécessaires. Les règles (contrairement aux procédures) ne peuvent pas changer au cours de la saison sans un accord unanime et je pense que la plupart des équipes estimeront qu'il faudra plus de temps pour voir le plein effet de ces nouvelles règles. Après tout, elles n'ont été votées qu'en octobre dernier..."