Meoni et Masuoka, les quadragénaires rugissants
Course dimanche, 13 janv. 2002. 15:10 samedi, 14 déc. 2024. 19:56
DAKAR, (AFP) - Un doublé savoureux pour le motard italien Fabrizio Meoni, 44 ans, et une victoire sous le signe de la patience pour le Japonais Hiroshi Masuoka, 41 ans, les quadragénaires ont sagement dominé la 24e édition du rallye-raid Dakar, qui s'est achevée dimanche autour du Lac rose.
A l'issue d'une 16e et dernière étape aux allures de tour d'honneur, les deux hommes ont confirmé un succès acquis au prix d'une lutte avortée pour Meoni, débarrassé de son adversaire numéro un l'Espagnol Nani Roma, et d'une lutte fratricide pour Masuoka contre les autres pilotes d'une toute puissante équipe Mitsubishi.
Si leur succès, affirmé relativement tôt, s'est construit aux dépens du suspense, il paraît amplement mérité au vu de la constance dont ils ont fait preuve.
Cinq victoires en spéciale, soit le meilleur total autos, pour le duo franco-japonais Masuoka-Pascal Maimon en sont la preuve. Les vertus d'attaque du +Japonais volant+, mêlées à une dose de tactique et de patience ont enfin porté leurs fruits quinze ans après sa première participation au Dakar.
"Avec Hiroshi, on s'est pris dans les bras en se regardant comme deux enfants, a lâché Pascal Maimon, visiblement très ému, près du podium. C'est la concrétisation après la frustration de l'année dernière qui était difficile à digérer".
Trust
Exit le terrible souvenir du +plan Schlesser+ qui avait poussé Masuoka à la faute lors de l'avant-dernière étape du Dakar 2001 alors qu'il occupait le poste de leader. Schlesser, éliminé après l'incendie de son nouveau kangoo diesel, la voie était libre cette année pour récolter les fruits depuis si longtemps semés.
Sans aucun doute les Mitsubishi, qui ont trusté les huit premières places du général et placent dix des leurs parmi les douze premiers, portaient en elles la recette du succès. En effet, seules la Toyota du Français Jean-Jacques Ratet, 9e, et la Nissan de son compatriote Thierry de Lavergne, 11e ont pu s'intercaler.
Le combat des dieux a finalement été remporté par Masuoka malgré les dernières flèches tirées par sa coéquipière Jutta Kleinschmidt, deuxième à vingt-deux minutes, qui a signé le scratch sur deux spéciales cette année.
Meoni souverain
Au royaume des KTM, le souverain Meoni a procédé à sa propre succession, assurant une victoire qui lui était promise après l'accident malheureux dont a été victime l'Espagnol Nani Roma lors de la 14e étape entre Tichit et Kiffa.
La quarantaine séduisante, Meoni a rodé avec le sourire sa nouvelle bicylindre, la même que son coéquipier Giovani Sala, vainqueur de la dernière spéciale.
"Gagner ici a été un rêve pendant de nombreuses années et j'ai réussi à le réaliser deux fois, s'est réjoui l'Italien. Je dédie cette victoire à ma famille, à ceux qui ont cru en moi et à ceux de chez KTM qui ont tout fait pour que je dispose d'une moto fantastique".
Derrière Meoni, qui s'est contenté d'assurer dimanche avec une 10e place à l'arrivée au Lac rose, un presque quadragénaire, le Sud-Africain Alfie Cox, a fait parler lui aussi son expérience après cinq participations.
"Ces derniers jours étaient très durs nerveusement car je luttais pour une place sur le podium, a confié Cox. J'avais peur que quelque chose ne fonctionne pas et vienne réduire à néant tous les efforts fournis".
Troisième, le Français Richard Sainct garde de son Dakar toujours un arrière goût d'inachevé après ses déboires avec les décisions des commissaires de course.
"C'est un peu dommage que les pénalités empêchent le résultat sportif, a lâché le double vainqueur de l'épreuve. Mais je suis ravi pour Fabrizio qui est allé chercher cette victoire à la régulière".
A l'issue d'une 16e et dernière étape aux allures de tour d'honneur, les deux hommes ont confirmé un succès acquis au prix d'une lutte avortée pour Meoni, débarrassé de son adversaire numéro un l'Espagnol Nani Roma, et d'une lutte fratricide pour Masuoka contre les autres pilotes d'une toute puissante équipe Mitsubishi.
Si leur succès, affirmé relativement tôt, s'est construit aux dépens du suspense, il paraît amplement mérité au vu de la constance dont ils ont fait preuve.
Cinq victoires en spéciale, soit le meilleur total autos, pour le duo franco-japonais Masuoka-Pascal Maimon en sont la preuve. Les vertus d'attaque du +Japonais volant+, mêlées à une dose de tactique et de patience ont enfin porté leurs fruits quinze ans après sa première participation au Dakar.
"Avec Hiroshi, on s'est pris dans les bras en se regardant comme deux enfants, a lâché Pascal Maimon, visiblement très ému, près du podium. C'est la concrétisation après la frustration de l'année dernière qui était difficile à digérer".
Trust
Exit le terrible souvenir du +plan Schlesser+ qui avait poussé Masuoka à la faute lors de l'avant-dernière étape du Dakar 2001 alors qu'il occupait le poste de leader. Schlesser, éliminé après l'incendie de son nouveau kangoo diesel, la voie était libre cette année pour récolter les fruits depuis si longtemps semés.
Sans aucun doute les Mitsubishi, qui ont trusté les huit premières places du général et placent dix des leurs parmi les douze premiers, portaient en elles la recette du succès. En effet, seules la Toyota du Français Jean-Jacques Ratet, 9e, et la Nissan de son compatriote Thierry de Lavergne, 11e ont pu s'intercaler.
Le combat des dieux a finalement été remporté par Masuoka malgré les dernières flèches tirées par sa coéquipière Jutta Kleinschmidt, deuxième à vingt-deux minutes, qui a signé le scratch sur deux spéciales cette année.
Meoni souverain
Au royaume des KTM, le souverain Meoni a procédé à sa propre succession, assurant une victoire qui lui était promise après l'accident malheureux dont a été victime l'Espagnol Nani Roma lors de la 14e étape entre Tichit et Kiffa.
La quarantaine séduisante, Meoni a rodé avec le sourire sa nouvelle bicylindre, la même que son coéquipier Giovani Sala, vainqueur de la dernière spéciale.
"Gagner ici a été un rêve pendant de nombreuses années et j'ai réussi à le réaliser deux fois, s'est réjoui l'Italien. Je dédie cette victoire à ma famille, à ceux qui ont cru en moi et à ceux de chez KTM qui ont tout fait pour que je dispose d'une moto fantastique".
Derrière Meoni, qui s'est contenté d'assurer dimanche avec une 10e place à l'arrivée au Lac rose, un presque quadragénaire, le Sud-Africain Alfie Cox, a fait parler lui aussi son expérience après cinq participations.
"Ces derniers jours étaient très durs nerveusement car je luttais pour une place sur le podium, a confié Cox. J'avais peur que quelque chose ne fonctionne pas et vienne réduire à néant tous les efforts fournis".
Troisième, le Français Richard Sainct garde de son Dakar toujours un arrière goût d'inachevé après ses déboires avec les décisions des commissaires de course.
"C'est un peu dommage que les pénalités empêchent le résultat sportif, a lâché le double vainqueur de l'épreuve. Mais je suis ravi pour Fabrizio qui est allé chercher cette victoire à la régulière".