Mexique : les Peugeot dans l'ombre de Solberg
Course samedi, 12 mars 2005. 15:16 jeudi, 12 déc. 2024. 00:28
LEON (AFP) - Petter Solberg se dirigeait vers la victoire au rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, à l'issue de la deuxième journée, samedi soir à Leon.
Le Norvégien, au volant de sa nouvelle Subaru Impreza, avait accentué son avance sur les Peugeot 307 du Finlandais Marcus Gronholm et de l'Estonien Markko Martin.
Le Belge François Duval (Citroën Xsara), lui, avait été contraint à l'abandon avant l'ES10, le carter de sa Xsara, touché dans l'ES7, la première de la matinée, laissant craindre une casse moteur. Peu avant, l'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza) dans l'ES9 et le Tchèque Roman Kresta (Ford Focus), sur la liaison entre les ES8 et 9, avaient été eux aussi contraints de s'arrêter. Le premier sur une sortie, le second sur une touchette, avec pour les deux une roue arrachée.
Le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus), leader du Championnat, en avait profité pour s'installer en quatrième position malgré une course en demi-teinte. Alors que son coéquipier espagnol Daniel Sola, sur l'autre Focus, avait été victime d'un sérieux accident dans l'ES11, sans conséquence cependant pour le pilote.
Soucis de freins
En tête depuis le départ vendredi matin, rapidement débarrassé de la menace de son plus dangereux rival dans la course au titre, le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), victime dès la première spéciale d'une bride de jambe de force d'amortisseur fendue, Solberg ne s'attendait pas à être aussi compétitif dès l'apparition de sa nouvelle Subaru Impreza.
"Pour être honnête, c'est mieux que je ne l'espérais, reconnaissait le Norvégien. Si l'équilibre n'était pas le meilleur, cela s'est amélioré au fil des spéciales".
Certes Solberg se plaignait de quelques soucis de freins. Mais le même mal affectait les 307 de Gronholm et Martin. De plus, échaudé par sa sortie de route en Suède qui lui avait fait perdre huit points précieux, le Finlandais hésitait à se livrer à fond.
"Etre à l'arrivée", tel était le credo de Gronholm. Cela n'empêchait pas le pilote Peugeot de réussir une formidable performance dans l'ES8, Gronholm étant néanmoins dans l'obligation de changer les disques de freins de sa 307 entre chaque spéciale.
Remontée de Loeb 6e
Pendant ce temps, Loeb, écarté de la course à la victoire, cravachait afin de tenter de remonter au classement pour grappiller quelques points. "Tactiquement, je n'ai plus d'autre choix. J'attaque au maximum dans l'espoir, qui sait, d'accrocher une place dans les points", annonçait le pilote Citroën. Avant d'ajouter: "Il est vrai que ce n'est pas facile de se motiver quand vous venez d'être accablé, quand vous vous retrouvez relégué aussi loin".
Loeb restait l'unique espoir d'une équipe Citroën accablée. Samedi soir, auteur d'un temps scratch dans l'ES12, la dernière du jour, le Français était déjà remonté à la 6e place, avec Harri Rovanpera (Mitsubishi) et Gardemeister en point de mire pour tenter d'arracher la quatrième place... "J'ai meilleur moral depuis que je suis rentré dans les points", avouait Loeb.
En tête, les jeux semblaient faits sauf incident majeur. Solberg intraitable, Marcus Gronholm et Markko Martin avaient pour consignes d'assurer le podium et de gros points susceptibles de propulser Peugeot en tête du championnat des constructeurs.
Un objectif que Gronholm tenait à atteindre après sa bévue de la Suède qui lui avait coûté, ainsi qu'à Peugeot, huit points précieux.
Le Norvégien, au volant de sa nouvelle Subaru Impreza, avait accentué son avance sur les Peugeot 307 du Finlandais Marcus Gronholm et de l'Estonien Markko Martin.
Le Belge François Duval (Citroën Xsara), lui, avait été contraint à l'abandon avant l'ES10, le carter de sa Xsara, touché dans l'ES7, la première de la matinée, laissant craindre une casse moteur. Peu avant, l'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza) dans l'ES9 et le Tchèque Roman Kresta (Ford Focus), sur la liaison entre les ES8 et 9, avaient été eux aussi contraints de s'arrêter. Le premier sur une sortie, le second sur une touchette, avec pour les deux une roue arrachée.
Le Finlandais Toni Gardemeister (Ford Focus), leader du Championnat, en avait profité pour s'installer en quatrième position malgré une course en demi-teinte. Alors que son coéquipier espagnol Daniel Sola, sur l'autre Focus, avait été victime d'un sérieux accident dans l'ES11, sans conséquence cependant pour le pilote.
Soucis de freins
En tête depuis le départ vendredi matin, rapidement débarrassé de la menace de son plus dangereux rival dans la course au titre, le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), victime dès la première spéciale d'une bride de jambe de force d'amortisseur fendue, Solberg ne s'attendait pas à être aussi compétitif dès l'apparition de sa nouvelle Subaru Impreza.
"Pour être honnête, c'est mieux que je ne l'espérais, reconnaissait le Norvégien. Si l'équilibre n'était pas le meilleur, cela s'est amélioré au fil des spéciales".
Certes Solberg se plaignait de quelques soucis de freins. Mais le même mal affectait les 307 de Gronholm et Martin. De plus, échaudé par sa sortie de route en Suède qui lui avait fait perdre huit points précieux, le Finlandais hésitait à se livrer à fond.
"Etre à l'arrivée", tel était le credo de Gronholm. Cela n'empêchait pas le pilote Peugeot de réussir une formidable performance dans l'ES8, Gronholm étant néanmoins dans l'obligation de changer les disques de freins de sa 307 entre chaque spéciale.
Remontée de Loeb 6e
Pendant ce temps, Loeb, écarté de la course à la victoire, cravachait afin de tenter de remonter au classement pour grappiller quelques points. "Tactiquement, je n'ai plus d'autre choix. J'attaque au maximum dans l'espoir, qui sait, d'accrocher une place dans les points", annonçait le pilote Citroën. Avant d'ajouter: "Il est vrai que ce n'est pas facile de se motiver quand vous venez d'être accablé, quand vous vous retrouvez relégué aussi loin".
Loeb restait l'unique espoir d'une équipe Citroën accablée. Samedi soir, auteur d'un temps scratch dans l'ES12, la dernière du jour, le Français était déjà remonté à la 6e place, avec Harri Rovanpera (Mitsubishi) et Gardemeister en point de mire pour tenter d'arracher la quatrième place... "J'ai meilleur moral depuis que je suis rentré dans les points", avouait Loeb.
En tête, les jeux semblaient faits sauf incident majeur. Solberg intraitable, Marcus Gronholm et Markko Martin avaient pour consignes d'assurer le podium et de gros points susceptibles de propulser Peugeot en tête du championnat des constructeurs.
Un objectif que Gronholm tenait à atteindre après sa bévue de la Suède qui lui avait coûté, ainsi qu'à Peugeot, huit points précieux.