INDIANAPOLIS (AFP) - Rubens Barrichello (Ferrari) s'est dit fier de courir contre Michael Schumacher, son coéquipier de la Scuderia, jeudi à Indianapolis où aura lieu le Grand Prix des États-Unis, neuvième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, cette fin de semaine.

"Après tant d'années passées avec Michael (Schumacher), il est si enthousiasmant, il réussit tant de choses que cela me rend fier de courir contre lui. Tout simplement parce que c'est le meilleur, a déclaré le Brésilien. Je sens que je suis de plus en plus proche de lui en performance maintenant".

Quant aux tentatives de dépassement effectuées au Canada dimanche dernier, Barrichello a mis l'accent sur le fait qu'il est le premier des coéquipiers de l'Allemand à pouvoir se retrouver dans cette situation.

"Avez-vous vu déjà un équipier qui a essayé de dépasser Michael ?. Jamais, je suis le premier. Aussi je dois être fier de cela", a indiqué le Brésilien. Après, il peut se dire n'importe quoi, les journalistes peuvent installer la controverse, je n'en ai rien à faire".

"Je suis juste ici pour courir pour moi, pour Ferrari, pour avoir du plaisir. Et j'en ai beaucoup. Au Canada, cela a été un peu frustrant parce que si j'avais pu passer Michael, je pense que j'aurais été plus rapide que lui de trois ou quatre dixièmes au tour. Aussi, j'aurais pu gagner la course. Mais c'est le sport. Je n'allais quand même pas lui demander de me laisser passer", a conclu Barrichello.

A propos des "consignes d'équipe", Ross Brawn, directeur technique de Ferrari, a indiqué que la Scuderia avait changé d'approche depuis la mise en garde de la Fédération internationale automobile (FIA) après la victoire controversée de Michael Schumacher, à qui Barrichello avait "ouvert la porte" à quelques mètres de la ligne d'arrivée en Autriche il y a deux ans.

"La FIA a clarifié sa position en demandant aux équipes d'avoir une attitude différente? Nous avons maintenant une approche plus ouverte entre les deux pilotes, a expliqué le Britannique. L'instruction est claire, vous êtes libres de faire comme vous voulez. A condition de ne pas risquer un accrochage".