Michael Schumacher: tous les records en vue
Course dimanche, 19 août 2001. 11:14 vendredi, 13 déc. 2024. 15:35
BUDAPEST (AFP) - Tous les records sont en vue pour l'Allemand Michael Schumacher, qui n'a pas eu la patience d'attendre la fin de la saison pour décrocher son quatrième titre de champion du monde en remportant le Grand Prix de Hongrie de Formule 1, dimanche sur le Hungaroring près de Budapest.
Pour égaler les 51 victoires en GP d'Alain Prost, il aurait en effet pu fêter l'événement fin août, au Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps où il célébrera le dixième anniversaire de ses débuts en Formule 1.
Père peinard dans la vie, aimant se ressourcer avec sa femme Corinna et ses enfants Gina Maria (4 ans) et Mick (2 ans), dans sa propriété de Vufflens-Le-Chateau en Suisse, l'Allemand est un homme pressé sur les circuits.
En dix ans de carrière, et malgré une inactivité de trois mois lors de l'été 1989 après un accident à Silverstone, Michael Schumacher s'est ainsi bâti à 32 ans un palmarès impressionnant, engagé dans une formidable course aux records.
Nul doute que d'ici fin 2004, terme de son contrat avec Ferrari et sans doute de sa carrière, le pilote allemand réussira-t-il à posséder le plus beau palmarès de l'histoire de la F1, à rejoindre les cinq titres mondiaux de Juan Manuel Fangio, voire à les dépasser.
Plus que ses talents de pilote, l'Allemand impressionne par son mental et son physique. Capable d'analyser tous les paramètres - et ils sont nombreux - en un temps record, d'apprécier toutes les situations, Michael Schumacher est sans doute le seul pilote pouvant effectuer toute une course au rythme des qualifications. Du grand art.
"Phénomène"
Dès son arrivée en F1 chez Jordan-Ford, le 23 août 1991 à Spa pour les premiers essais du Grand Prix de Belgique, Flavio Briatore avait détecté le talent de l'Allemand. Au lendemain de la course, l'Italien parvenait à "kidnapper" le "phénomène" à Eddie Jordan.
La seule présence de Michael Schumacher devait métamorphoser l'écurie Benetton. Vainqueur de son premier Grand Prix l'année suivante... à Spa-Francorchamps, l'Allemand allait propulser Benetton au sommet et remporter deux titres mondiaux (1994 et 1995) avec la "bande à Flavio".
Mais l'aîné des frères Schumacher aime la difficulté et les challenges. Et celui que lui proposait Ferrari en 1996 était à la hauteur de son immense ambition. Vaincre avec la Scuderia, donner ce titre mondial que l'équipe italienne attendait depuis 1979, voilà ce qui motivait le pilote.
D'autant que Ferrari n'était plus cette équipe fantasque, spécialiste des révolutions internes. Le Français Jean Todt était arrivée à la barre quelques années plus tôt (juillet 1993), Todt avec qui Michael Schumacher trouvait une complicité quasi filiale.
Que des miettes
Sous l'impulsion des deux hommes, la Scuderia se structurait, engageait les meilleurs techniciens, Ross Brawn et Rory Byrne, déjà compagnons de l'Allemand chez Benetton. La machine était en route, prête à voler vers les succès.
Michael Schumacher dut toutefois s'armer de patience. La route du succès s'avérait plus longue que prévu. D'autant qu'un accident au GP de Grande-Bretagne, à Silverstone en juillet 1999, retardait l'ascension de l'Allemand.
La saison 2000 était la bonne. Michael Schumacher décrochait enfin ce titre avec la Scuderia. Mais il en veut toujours plus.
Insatiable, soucieux comme Jean Todt de perfection, l'Allemand réalisait un Championnat 2001 en tout point remarquable. "Poles", victoires, Michael Schumacher ne laissait que des miettes à ses adversaires pour atteindre une nouvelle fois son but dimanche à Budapest.
"Le fait qu'il ait gagné le titre en 2000 lui avait ôté la pression, expliquait avant la course Ross Brawn, le directeur technique de la Scuderia. Il a été très relaxe. La pression était sur ses adversaires".
Pour égaler les 51 victoires en GP d'Alain Prost, il aurait en effet pu fêter l'événement fin août, au Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps où il célébrera le dixième anniversaire de ses débuts en Formule 1.
Père peinard dans la vie, aimant se ressourcer avec sa femme Corinna et ses enfants Gina Maria (4 ans) et Mick (2 ans), dans sa propriété de Vufflens-Le-Chateau en Suisse, l'Allemand est un homme pressé sur les circuits.
En dix ans de carrière, et malgré une inactivité de trois mois lors de l'été 1989 après un accident à Silverstone, Michael Schumacher s'est ainsi bâti à 32 ans un palmarès impressionnant, engagé dans une formidable course aux records.
Nul doute que d'ici fin 2004, terme de son contrat avec Ferrari et sans doute de sa carrière, le pilote allemand réussira-t-il à posséder le plus beau palmarès de l'histoire de la F1, à rejoindre les cinq titres mondiaux de Juan Manuel Fangio, voire à les dépasser.
Plus que ses talents de pilote, l'Allemand impressionne par son mental et son physique. Capable d'analyser tous les paramètres - et ils sont nombreux - en un temps record, d'apprécier toutes les situations, Michael Schumacher est sans doute le seul pilote pouvant effectuer toute une course au rythme des qualifications. Du grand art.
"Phénomène"
Dès son arrivée en F1 chez Jordan-Ford, le 23 août 1991 à Spa pour les premiers essais du Grand Prix de Belgique, Flavio Briatore avait détecté le talent de l'Allemand. Au lendemain de la course, l'Italien parvenait à "kidnapper" le "phénomène" à Eddie Jordan.
La seule présence de Michael Schumacher devait métamorphoser l'écurie Benetton. Vainqueur de son premier Grand Prix l'année suivante... à Spa-Francorchamps, l'Allemand allait propulser Benetton au sommet et remporter deux titres mondiaux (1994 et 1995) avec la "bande à Flavio".
Mais l'aîné des frères Schumacher aime la difficulté et les challenges. Et celui que lui proposait Ferrari en 1996 était à la hauteur de son immense ambition. Vaincre avec la Scuderia, donner ce titre mondial que l'équipe italienne attendait depuis 1979, voilà ce qui motivait le pilote.
D'autant que Ferrari n'était plus cette équipe fantasque, spécialiste des révolutions internes. Le Français Jean Todt était arrivée à la barre quelques années plus tôt (juillet 1993), Todt avec qui Michael Schumacher trouvait une complicité quasi filiale.
Que des miettes
Sous l'impulsion des deux hommes, la Scuderia se structurait, engageait les meilleurs techniciens, Ross Brawn et Rory Byrne, déjà compagnons de l'Allemand chez Benetton. La machine était en route, prête à voler vers les succès.
Michael Schumacher dut toutefois s'armer de patience. La route du succès s'avérait plus longue que prévu. D'autant qu'un accident au GP de Grande-Bretagne, à Silverstone en juillet 1999, retardait l'ascension de l'Allemand.
La saison 2000 était la bonne. Michael Schumacher décrochait enfin ce titre avec la Scuderia. Mais il en veut toujours plus.
Insatiable, soucieux comme Jean Todt de perfection, l'Allemand réalisait un Championnat 2001 en tout point remarquable. "Poles", victoires, Michael Schumacher ne laissait que des miettes à ses adversaires pour atteindre une nouvelle fois son but dimanche à Budapest.
"Le fait qu'il ait gagné le titre en 2000 lui avait ôté la pression, expliquait avant la course Ross Brawn, le directeur technique de la Scuderia. Il a été très relaxe. La pression était sur ses adversaires".