Michelin, l'autre défi
Course samedi, 9 avr. 2005. 11:47 dimanche, 15 déc. 2024. 13:56
AUCKLAND, Nouvelle-Zélande (AFP) - En Nouvelle-Zélande comme sur tous les autres terrains du Championnat du monde des rallyes, la victoire se joue souvent sur un détail entre Sébastien Loeb (Citroën Xsara), Marcus Gronholm (Peugeot 307) ou Petter Solberg (Subaru Impreza).
Cependant, il est un facteur déterminant dans la performance, le pneu. Le choix des pneumatiques constitue souvent "la" différence, apporte ce plus qui permet à un pilote de s'imposer ou, au contraire, de se mettre en difficulté, voire de perdre toutes ses chances.
L'épreuve néo-zélandaise en a apporté une nouvelle fois la preuve, vendredi notamment quand Loeb, portant son choix sur une nouvelle évolution Michelin "gomme dure", alors que ses deux rivaux avaient opté pour des "tendres" Pirelli, en profita pour creuser l'écart.
Samedi encore, après une nouvelle démonstration de Loeb, le clan Pirelli ne pouvait que constater l'évidence. "Loeb vole littéralement. Ils ont dû trouver quelque chose au niveau des pneumatiques", analysait Marcus Gronholm.
"Nos pneus sont fabuleux. La nouvelle évolution est vraiment super", répondait d'ailleurs Sébastien Loeb en écho.
F1 et rallye
Confronté en Formule 1 à Bridgestone, Michelin se retrouve face à Pirelli pour un challenge différent. En F1 en effet, si le manufacturier français s'est longtemps heurté à l'hégémonie Ferrari-Bridgestone, il bénéficie aujourd'hui d'un travail de longue haleine avec Renault, McLaren-Mercedes et Williams-BMW notamment face à un binôme esseulé.
"S'il implique d'énormes contraintes, le fait de travailler avec plusieurs écuries de haut niveau permet d'emmagasiner une abondante banque de données, de progresser plus vite", reconnait-on chez Michelin.
Face à cette situation, Ferrari doit multiplier les séances d'essais privés avec les techniciens de Bridgestone afin de récolter le plus d'éléments possibles. D'où la position très ferme de la Scuderia, de Jean Todt, sur la totale liberté en matière d'essais privés.
En rallye en revanche, la situation est devenue opposée pour la firme française. En passant dans le camp Pirelli à la fin de la saison dernière, en rejoignant Subaru, comme Mitsubishi, Peugeot a apporté son savoir-faire, et sa force de frappe au niveau des essais.
"Seul Loeb"
"Pirelli a énormément progressé. Le travail effectué avec des équipes qui couvrent énormément de kilomètres en tests, avec des pilotes comme Solberg, Gronholm, Martin ou Panizzi, a permis d'élever fortement le niveau, explique-t-on chez Michelin. Pour nous, malheureusement, la situation est plus complexe du fait de la politique de nos partenaires".
Désormais, le manufacturier de Clermont-Ferrand n'équipe plus que Ford, Skoda et Citroën. Or, les moyens mis en oeuvre chez ces constructeurs ont été sérieusement revus à la baisse.
"Pour Ford, cette saison est une année de transition. Les budgets, ainsi que ceux de Skoda, ont été tirés au plus juste, argumente-t-on du côté de Michelin. Quant à Citroën, la Xsara est en bout de développement. Il y a très peu d'évolution donc pas beaucoup d'essais. D'où un manque de repères. Tout comme nous ne pouvons bénéficier d'éléments intéressants que de Sébastien Loeb, le seul de nos pilotes à être doté d'une formidable sensibilité, d'un incroyable bagage technique, d'un pilotage hors-pair".
Visiblement cela suffit à Michelin pour relever le challenge face à Pirelli. Et la firme française compte plus que jamais sur Loeb pour la mener une nouvelle fois au titre mondial des rallyes cette saison.
Cependant, il est un facteur déterminant dans la performance, le pneu. Le choix des pneumatiques constitue souvent "la" différence, apporte ce plus qui permet à un pilote de s'imposer ou, au contraire, de se mettre en difficulté, voire de perdre toutes ses chances.
L'épreuve néo-zélandaise en a apporté une nouvelle fois la preuve, vendredi notamment quand Loeb, portant son choix sur une nouvelle évolution Michelin "gomme dure", alors que ses deux rivaux avaient opté pour des "tendres" Pirelli, en profita pour creuser l'écart.
Samedi encore, après une nouvelle démonstration de Loeb, le clan Pirelli ne pouvait que constater l'évidence. "Loeb vole littéralement. Ils ont dû trouver quelque chose au niveau des pneumatiques", analysait Marcus Gronholm.
"Nos pneus sont fabuleux. La nouvelle évolution est vraiment super", répondait d'ailleurs Sébastien Loeb en écho.
F1 et rallye
Confronté en Formule 1 à Bridgestone, Michelin se retrouve face à Pirelli pour un challenge différent. En F1 en effet, si le manufacturier français s'est longtemps heurté à l'hégémonie Ferrari-Bridgestone, il bénéficie aujourd'hui d'un travail de longue haleine avec Renault, McLaren-Mercedes et Williams-BMW notamment face à un binôme esseulé.
"S'il implique d'énormes contraintes, le fait de travailler avec plusieurs écuries de haut niveau permet d'emmagasiner une abondante banque de données, de progresser plus vite", reconnait-on chez Michelin.
Face à cette situation, Ferrari doit multiplier les séances d'essais privés avec les techniciens de Bridgestone afin de récolter le plus d'éléments possibles. D'où la position très ferme de la Scuderia, de Jean Todt, sur la totale liberté en matière d'essais privés.
En rallye en revanche, la situation est devenue opposée pour la firme française. En passant dans le camp Pirelli à la fin de la saison dernière, en rejoignant Subaru, comme Mitsubishi, Peugeot a apporté son savoir-faire, et sa force de frappe au niveau des essais.
"Seul Loeb"
"Pirelli a énormément progressé. Le travail effectué avec des équipes qui couvrent énormément de kilomètres en tests, avec des pilotes comme Solberg, Gronholm, Martin ou Panizzi, a permis d'élever fortement le niveau, explique-t-on chez Michelin. Pour nous, malheureusement, la situation est plus complexe du fait de la politique de nos partenaires".
Désormais, le manufacturier de Clermont-Ferrand n'équipe plus que Ford, Skoda et Citroën. Or, les moyens mis en oeuvre chez ces constructeurs ont été sérieusement revus à la baisse.
"Pour Ford, cette saison est une année de transition. Les budgets, ainsi que ceux de Skoda, ont été tirés au plus juste, argumente-t-on du côté de Michelin. Quant à Citroën, la Xsara est en bout de développement. Il y a très peu d'évolution donc pas beaucoup d'essais. D'où un manque de repères. Tout comme nous ne pouvons bénéficier d'éléments intéressants que de Sébastien Loeb, le seul de nos pilotes à être doté d'une formidable sensibilité, d'un incroyable bagage technique, d'un pilotage hors-pair".
Visiblement cela suffit à Michelin pour relever le challenge face à Pirelli. Et la firme française compte plus que jamais sur Loeb pour la mener une nouvelle fois au titre mondial des rallyes cette saison.