Monza ou les chiffres de la peur
Course vendredi, 10 sept. 2004. 11:54 samedi, 14 déc. 2024. 22:00
MONZA (AFP) - Avec le Grand Prix d'Italie, quinzième des dix-huit épreuves du Championnat du monde, cette fin de semaine, la Formule 1 arrive à Monza sur le circuit de tous les excès, de la démesure avec ses tifosi +fous de Ferrari+, mais aussi des vitesses records.
Avec 257,584 km/h de moyenne en qualifications, les 306,720 km de la course avalés en moins d'une heure et quinze minutes (1 h 14 min 19 secondes 838 millièmes exactement, soit 247,585 km/h), Michael Schumacher chronométré à plus de 368 km/h au volant de sa Ferrari l'an passé, le tracé milanais affole les compteurs, comble les puristes de la
vitesse.
Cette année, les F1 iront encore plus vite. Vendredi matin lors des premiers essais libres, le septuple champion du monde n'a-t-il pas couvert son premier tour lancé à 258,982 km/h de moyenne ?
Toujours plus vite, de quoi inquiéter le président de la Fédération internationale automobile (FIA), le Britannique Max Mosley, parti depuis plusieurs mois en croisade pour changer les règles, tenter de mettre un frein à l'escalade, ralentir des monoplaces toujours plus performantes.
Une semaine après les incidents du Grand Prix de Belgique, de multiples crevaisons, les essais privés à Monza ont posé avec une plus grande acuité les problèmes de sécurité. Et ce week-end, le danger pourrait être encore plus grand avec une pluie annoncée sur le tracé milanais.
"Cela fait partie des risques"
La semaine passée, Olivier Panis (Toyota), Jarno Trulli (Renault) et Michael Schumacher (Ferrari) ont frôlé le pire, l'Allemand notamment effectuant une impressionnante sortie de piste à plus de 340 km/h.
"Un problème de perte de pression a provoqué l'éclatement du pneu arrière, expliquait le pilote Ferrari. Il n'y a pas eu de conséquence. J'ai été un peu courbaturé le jour suivant, mais rien de dramatique".
Si Michael Schumacher n'a pas été perturbé plus que cela -"chaque accident est de trop, mais cela fait partie des risques", notait-il-, les crevaisons à répétition sont cependant de nature à interpeller les pilotes.
"Je ne suis pas inquiet par ce qui s'est passé ici la semaine passée, en revanche je le suis un peu plus des incidents de Spa, insistait l'Allemand. On aimerait en parler, mais pas publiquement. C'est à la FIA d'en tirer les conséquences et on verra ce qu'elle en pense".
Du côté des manufacturiers Bridgestone et Michelin, on assure que tout a été mis en oeuvre pour que de tels incidents ne se reproduisent pas cette fin de semaine à Monza, le circuit le plus rapide de la saison.
"Un petit remerciement"
Mais la vitesse, si vertigineuse soit-elle, n'est-elle pas l'essence même de la F1 ? Une certitude, chaque pilote se dit prêt à donner le meilleur de lui-même. Sans penser aux incidents d'hier.
Ainsi, les rivaux de Michael Schumacher aimeraient terrasser Ferrari sur ses terres. Vendredi, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) s'est rappelé au bon souvenir des +Rouges+ en obtenant le meilleur temps des essais de l'après-midi. Comme en Belgique quinze jours plus tôt quand le Finlandais s'était imposé devant les deux Ferrari. Un signe ?
Raikkonen n'est pas le seul à nourrir des ambitions. Williams-BMW, BAR-Honda et Renault ont en tête la deuxième place au championnat du monde constructeurs derrière Ferrari et visent le podium à Monza où la Scuderia parait en position de force pour célébrer dignement avec les tifosi les titres mondiaux constructeurs et pilotes acquis à
Budapest et Spa.
"Nous espérons offrir un beau spectacle aux tifosi qui seront là pour fêter nos récents titres, déclarait Michael Schumacher. Les couleurs du drapeau italien sur mon casque est un petit remerciement à tous les fans italiens qui nous ont accordé leur confiance, aussi bien dans les mauvais que les bons moments".
Avec 257,584 km/h de moyenne en qualifications, les 306,720 km de la course avalés en moins d'une heure et quinze minutes (1 h 14 min 19 secondes 838 millièmes exactement, soit 247,585 km/h), Michael Schumacher chronométré à plus de 368 km/h au volant de sa Ferrari l'an passé, le tracé milanais affole les compteurs, comble les puristes de la
vitesse.
Cette année, les F1 iront encore plus vite. Vendredi matin lors des premiers essais libres, le septuple champion du monde n'a-t-il pas couvert son premier tour lancé à 258,982 km/h de moyenne ?
Toujours plus vite, de quoi inquiéter le président de la Fédération internationale automobile (FIA), le Britannique Max Mosley, parti depuis plusieurs mois en croisade pour changer les règles, tenter de mettre un frein à l'escalade, ralentir des monoplaces toujours plus performantes.
Une semaine après les incidents du Grand Prix de Belgique, de multiples crevaisons, les essais privés à Monza ont posé avec une plus grande acuité les problèmes de sécurité. Et ce week-end, le danger pourrait être encore plus grand avec une pluie annoncée sur le tracé milanais.
"Cela fait partie des risques"
La semaine passée, Olivier Panis (Toyota), Jarno Trulli (Renault) et Michael Schumacher (Ferrari) ont frôlé le pire, l'Allemand notamment effectuant une impressionnante sortie de piste à plus de 340 km/h.
"Un problème de perte de pression a provoqué l'éclatement du pneu arrière, expliquait le pilote Ferrari. Il n'y a pas eu de conséquence. J'ai été un peu courbaturé le jour suivant, mais rien de dramatique".
Si Michael Schumacher n'a pas été perturbé plus que cela -"chaque accident est de trop, mais cela fait partie des risques", notait-il-, les crevaisons à répétition sont cependant de nature à interpeller les pilotes.
"Je ne suis pas inquiet par ce qui s'est passé ici la semaine passée, en revanche je le suis un peu plus des incidents de Spa, insistait l'Allemand. On aimerait en parler, mais pas publiquement. C'est à la FIA d'en tirer les conséquences et on verra ce qu'elle en pense".
Du côté des manufacturiers Bridgestone et Michelin, on assure que tout a été mis en oeuvre pour que de tels incidents ne se reproduisent pas cette fin de semaine à Monza, le circuit le plus rapide de la saison.
"Un petit remerciement"
Mais la vitesse, si vertigineuse soit-elle, n'est-elle pas l'essence même de la F1 ? Une certitude, chaque pilote se dit prêt à donner le meilleur de lui-même. Sans penser aux incidents d'hier.
Ainsi, les rivaux de Michael Schumacher aimeraient terrasser Ferrari sur ses terres. Vendredi, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) s'est rappelé au bon souvenir des +Rouges+ en obtenant le meilleur temps des essais de l'après-midi. Comme en Belgique quinze jours plus tôt quand le Finlandais s'était imposé devant les deux Ferrari. Un signe ?
Raikkonen n'est pas le seul à nourrir des ambitions. Williams-BMW, BAR-Honda et Renault ont en tête la deuxième place au championnat du monde constructeurs derrière Ferrari et visent le podium à Monza où la Scuderia parait en position de force pour célébrer dignement avec les tifosi les titres mondiaux constructeurs et pilotes acquis à
Budapest et Spa.
"Nous espérons offrir un beau spectacle aux tifosi qui seront là pour fêter nos récents titres, déclarait Michael Schumacher. Les couleurs du drapeau italien sur mon casque est un petit remerciement à tous les fans italiens qui nous ont accordé leur confiance, aussi bien dans les mauvais que les bons moments".