Mosley a des doutes sur McLaren
Course samedi, 8 déc. 2007. 10:33 vendredi, 13 déc. 2024. 22:49
LONDRES - Le président de la fédération internationale de l'automobile (FIA) Max Mosley a douté samedi de la sincérité de l'écurie de Formule 1 McLaren-Mercedes dans l'affaire d'espionnage qui l'oppose à Ferrari, dans des propos rapportés samedi par l'agence Press Association.
"Je ne peux pas dire qu'ils aient dit toute la vérité le 26 juillet lors d'une première audition. Et il y a des raisons d'imaginer qu'ils pourraient ne pas avoir dit toute la vérité le 13 septembre, ce qui complique les choses", a dit Mosley.
À la suite de cette audition, l'écurie britannique a été exclue par la FIA du championnat du monde des constructeurs 2007 et reçu une amende-record de 100 millions de dollars.
Mais elle n'en a pas fini avec la FIA qui donnera son accord en février à l'inscription de ses monoplaces au championnat du monde après avoir vérifié qu'elles n'avaient pas bénéficié d'aménagements qui seraient le fruit de l'espionnage de données appartenant à Ferrari.
Interrogé pour savoir si le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis, devait démissionner, Mosley a répondu: "Ce n'est pas à moi de le dire. Contrairement à la croyance commune, je n'ai vraiment pas de problème avec Ron. Vraiment pas. Ce que j'attends, de toutes les équipes, c'est qu'on nous dise la vérité sur ce qui se passe, ouvertement et sincèrement."
"Nous n'avons pas beaucoup de temps et il est extrêmement ennuyeux de devoir digérer des centaines et des centaines de pages rédigées par des avocats payés en fonction du temps qu'ils passent sur l'affaire. Cela nous éloigne de ce que nous sommes censés faire, mais nous ne pouvons pas permettre à des gens de tricher, pour le dire crûment", a conclu Mosley.
"Je ne peux pas dire qu'ils aient dit toute la vérité le 26 juillet lors d'une première audition. Et il y a des raisons d'imaginer qu'ils pourraient ne pas avoir dit toute la vérité le 13 septembre, ce qui complique les choses", a dit Mosley.
À la suite de cette audition, l'écurie britannique a été exclue par la FIA du championnat du monde des constructeurs 2007 et reçu une amende-record de 100 millions de dollars.
Mais elle n'en a pas fini avec la FIA qui donnera son accord en février à l'inscription de ses monoplaces au championnat du monde après avoir vérifié qu'elles n'avaient pas bénéficié d'aménagements qui seraient le fruit de l'espionnage de données appartenant à Ferrari.
Interrogé pour savoir si le patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis, devait démissionner, Mosley a répondu: "Ce n'est pas à moi de le dire. Contrairement à la croyance commune, je n'ai vraiment pas de problème avec Ron. Vraiment pas. Ce que j'attends, de toutes les équipes, c'est qu'on nous dise la vérité sur ce qui se passe, ouvertement et sincèrement."
"Nous n'avons pas beaucoup de temps et il est extrêmement ennuyeux de devoir digérer des centaines et des centaines de pages rédigées par des avocats payés en fonction du temps qu'ils passent sur l'affaire. Cela nous éloigne de ce que nous sommes censés faire, mais nous ne pouvons pas permettre à des gens de tricher, pour le dire crûment", a conclu Mosley.