Mosley appelle les écuries au dialogue
Course vendredi, 6 mai 2005. 13:17 vendredi, 13 déc. 2024. 20:40
BARCELONE (AFP) - Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley, a appelé au dialogue toutes les écuries pour mettre en place le futur règlement de la Formule 1, vendredi à l'issue des premiers essais libres du Grand Prix d'Espagne près de Barcelone.
Pour l'avenir, il "faut trouver un compromis entre performance et réduction des coûts. Et pour y arriver, il faut discuter", a déclaré Mosley, en allusion au refus de certaines équipes de se rendre aux réunions de la FIA pour élaborer le règlement qui régira le Championnat du monde à partir de 2008.
"Lors de notre première réunion sur ce sujet, il n'y avait qu'une équipe (Ferrari). A la deuxième, il y en avait trois (Ferrari, Jordan et Red Bull). Durant ces réunions nous avons progressé dans l'élaboration du nouveau règlement, mais il est dommage que les autres ne soient pas venues", a énoncé Mosley. "Si les équipes ne veulent pas discuter, on ne peut pas les obliger", a-t-il déploré.
Les constructeurs, en particulier Renault, Honda (qui motorise BAR), Toyota, BMW (Williams) et Mercedes (McLaren), menacent de mettre en place leur propre championnat si leurs propositions de règlement ne sont pas adoptées et si les revenus de la F1 ne sont pas mieux redistribués.
"Des écuries disent qu'il leur faut le nouveau règlement deux ans à l'avance. Mais si elles participaient aux réunions, elles n'auraient pas besoin qu'on leur communique le règlement deux ans à l'avance, elles le connaîtraient !", a lancé Mosley.
"Débat"
Selon lui, il existe "de nombreuses questions qui font débat" et que les écuries devraient régler par le dialogue.
Comme par exemple les essais privés. Ils ne sont pas limités réglementairement par la FIA, mais un gentlemen's agreement entre les écuries les limite à trente jours par équipe durant la saison pour des questions de coût.
Or Ferrari, qui se juge désavantagé car son manufacturier de pneumatiques n'équipe aucune autre écurie de pointe, ne respecte pas cet accord et aligne les kilomètres sur ses pistes privées, provoquant la colère des autres écuries.
"Ferrari a de bons arguments pour le faire et les autres pour ne pas le faire, il faut donc un vrai débat sur ce sujet", selon Mosley.
Il a néanmoins laissé entendre qu'il soutenait Ferrari. "Chacun fait ce qu'il veut de son argent. On ne peut pas blâmer Ferrari qui utilise ses deux pistes privées. Une autre écurie a deux souffleries, une autre a une seule soufflerie, pas de piste privée, mais a décidé d'investir des millions dans ses quartiers généraux, ce qui n'était nullement utile", a-t-il déclaré en allusion pour la dernière écurie à McLaren-Mercedes.
En ce qui concerne les règlements déjà établis pour les Championnats 2005, 2006 et 2007, Mosley a défendu toutes les limitations instaurées en matière de pneumatiques, de moteur et d'aérodynamique.
En ce qui concerne le moteur, notamment, qui sera obligatoirement un V8 de 2,4 litres à partir de 2005, il s'agissait d'une question de sécurité. "Si on avait laissé le V10 de 3 litres, on aurait eu des moteurs de 1100 chevaux (contre 800-900 actuellement) fin 2007 et personne de responsable n'aurait laissé de tels engins tourner sur certains des circuits où l'on court actuellement", a affirmé Mosley.
Quant aux qualifications, il a reconnu que le format actuel (une séance le samedi, une le dimanche matin avant la Grand Prix) était "une erreur".
"C'était une idée d'Ecclestone (le patron de la F1) qui pensait que ce serait bon pour les audiences de télévision le dimanche matin. Tout le monde peut se tromper", a déclaré Mosley, expliquant cependant qu'il n'était pas facile maintenant de revenir en arrière.
Pour l'avenir, il "faut trouver un compromis entre performance et réduction des coûts. Et pour y arriver, il faut discuter", a déclaré Mosley, en allusion au refus de certaines équipes de se rendre aux réunions de la FIA pour élaborer le règlement qui régira le Championnat du monde à partir de 2008.
"Lors de notre première réunion sur ce sujet, il n'y avait qu'une équipe (Ferrari). A la deuxième, il y en avait trois (Ferrari, Jordan et Red Bull). Durant ces réunions nous avons progressé dans l'élaboration du nouveau règlement, mais il est dommage que les autres ne soient pas venues", a énoncé Mosley. "Si les équipes ne veulent pas discuter, on ne peut pas les obliger", a-t-il déploré.
Les constructeurs, en particulier Renault, Honda (qui motorise BAR), Toyota, BMW (Williams) et Mercedes (McLaren), menacent de mettre en place leur propre championnat si leurs propositions de règlement ne sont pas adoptées et si les revenus de la F1 ne sont pas mieux redistribués.
"Des écuries disent qu'il leur faut le nouveau règlement deux ans à l'avance. Mais si elles participaient aux réunions, elles n'auraient pas besoin qu'on leur communique le règlement deux ans à l'avance, elles le connaîtraient !", a lancé Mosley.
"Débat"
Selon lui, il existe "de nombreuses questions qui font débat" et que les écuries devraient régler par le dialogue.
Comme par exemple les essais privés. Ils ne sont pas limités réglementairement par la FIA, mais un gentlemen's agreement entre les écuries les limite à trente jours par équipe durant la saison pour des questions de coût.
Or Ferrari, qui se juge désavantagé car son manufacturier de pneumatiques n'équipe aucune autre écurie de pointe, ne respecte pas cet accord et aligne les kilomètres sur ses pistes privées, provoquant la colère des autres écuries.
"Ferrari a de bons arguments pour le faire et les autres pour ne pas le faire, il faut donc un vrai débat sur ce sujet", selon Mosley.
Il a néanmoins laissé entendre qu'il soutenait Ferrari. "Chacun fait ce qu'il veut de son argent. On ne peut pas blâmer Ferrari qui utilise ses deux pistes privées. Une autre écurie a deux souffleries, une autre a une seule soufflerie, pas de piste privée, mais a décidé d'investir des millions dans ses quartiers généraux, ce qui n'était nullement utile", a-t-il déclaré en allusion pour la dernière écurie à McLaren-Mercedes.
En ce qui concerne les règlements déjà établis pour les Championnats 2005, 2006 et 2007, Mosley a défendu toutes les limitations instaurées en matière de pneumatiques, de moteur et d'aérodynamique.
En ce qui concerne le moteur, notamment, qui sera obligatoirement un V8 de 2,4 litres à partir de 2005, il s'agissait d'une question de sécurité. "Si on avait laissé le V10 de 3 litres, on aurait eu des moteurs de 1100 chevaux (contre 800-900 actuellement) fin 2007 et personne de responsable n'aurait laissé de tels engins tourner sur certains des circuits où l'on court actuellement", a affirmé Mosley.
Quant aux qualifications, il a reconnu que le format actuel (une séance le samedi, une le dimanche matin avant la Grand Prix) était "une erreur".
"C'était une idée d'Ecclestone (le patron de la F1) qui pensait que ce serait bon pour les audiences de télévision le dimanche matin. Tout le monde peut se tromper", a déclaré Mosley, expliquant cependant qu'il n'était pas facile maintenant de revenir en arrière.