N. Rosberg est enfin sorti de l'ombre
Course jeudi, 19 avr. 2012. 12:14 jeudi, 12 déc. 2024. 16:00
MANAMA - Il y a désormais trois vainqueurs allemands potentiels au départ des Grands Prix de Formule 1: Sebastian Vettel, double champion du monde en titre, Michael Schumacher, sept fois sacré, et le petit dernier, Nico Rosberg, qui a inauguré son palmarès F1 dimanche en Chine.
"Niki Lauda m'a dit que c'était la première victoire la plus difficile à remporter, et qu'après ça devient plus facile. Je lui fais confiance, car il sait de quoi il parle", a souri Nico jeudi à Manama, lors de la conférence de presse FIA en préambule du Grand Prix de Bahreïn.
"J'apprécie beaucoup cette piste de Sakhir mais c'est difficile de savoir où on en sera exactement. On a fait de gros progrès, on apprend très vite, mais les températures vont être différentes ici, par rapport à Shanghai, et la gestion des pneus va encore être cruciale", a ajouté Rosberg Junior.
Le fils de Keke, champion du monde de F1 en 1982, est enfin sorti de l'ombre de son paternel moustachu, figure historique de la F1 du siècle dernier. Nico aurait pu être Finlandais, par son père, mais comme il est né à Wiesbaden, il y a 26 ans, d'une mère allemande, Sina, il a choisi un passeport d'outre-Rhin.
Les connections francophones sont importantes aussi, car le blond Nico est allé à l'école à Monaco, où il participe chaque année au match de football des célébrités, au sein du Stars Team for Children, lors du Grand Prix le plus +glamour+ de la saison.
C'est aussi au sein d'une écurie française, ART Grand Prix, fondée par Nicolas Todt et Frédéric Vasseur, que Rosberg a conquis son premier grand titre de gloire: champion de GP2 en 2005, au terme d'une belle bagarre contre un compatriote de son père, Heikki Kovalainen. Avec une belle récompense à la clé: titulaire chez Williams, dans l'écurie où Keke était devenu champion du monde.
Souvent devant Schumi
C'est justement à Bahreïn que Rosberg Jr a fait ses débuts en F1, en 2006. Des débuts tonitruants: 12e sur la grille, 7e en fin de course, et donc dans les points, dès son premier Grand Prix, malgré un accrochage au premier virage, avec en prime le meilleur tour en course. Pas mal pour un pilote de 20 ans.
La suite de l'histoire a été plus délicate à gérer: 110 Grands Prix au total, chez Williams (2006-2009) puis Mercedes (depuis 2010), avec comme encouragements une première ligne (Malaisie 2010) et cinq podiums (Singapour et Australie en 2008 chez Williams; Malaisie, Chine et Grande-Bretagne, en 2010 pour Mercedes).
Quand Michael Schumacher a été recruté par Mercedes, fin 2009, certains ont prévu que le jeune Nico allait se faire manger tout cru par l'ogre +Schumi+ sorti de sa retraite. En fait, Rosberg a souvent été plus rapide que lui aux essais et toujours devant en fin de saison au classement des pilotes (7e en 2009 et 2010).
A force de faire preuve de patience, la récompense a été à la hauteur des ambitions du jeune homme: une pole position, la première de sa carrière en F1, suivie d'une victoire nette et sans bavure avec 20 secondes d'avance, pour son 111e Grand Prix, dimanche dernier en Chine.
Comme Rosberg, deux autres jeunes pilotes allemands sont titulaires cette saison en F1: Nico Hülkenberg (Force India) et Timo Glock (Marussia), qui rêvent aussi de succéder un jour à Schumacher et Vettel. Au volant de sa Mercedes W03, Rosberg a déjà pris quelques longueurs d'avance.
"Niki Lauda m'a dit que c'était la première victoire la plus difficile à remporter, et qu'après ça devient plus facile. Je lui fais confiance, car il sait de quoi il parle", a souri Nico jeudi à Manama, lors de la conférence de presse FIA en préambule du Grand Prix de Bahreïn.
"J'apprécie beaucoup cette piste de Sakhir mais c'est difficile de savoir où on en sera exactement. On a fait de gros progrès, on apprend très vite, mais les températures vont être différentes ici, par rapport à Shanghai, et la gestion des pneus va encore être cruciale", a ajouté Rosberg Junior.
Le fils de Keke, champion du monde de F1 en 1982, est enfin sorti de l'ombre de son paternel moustachu, figure historique de la F1 du siècle dernier. Nico aurait pu être Finlandais, par son père, mais comme il est né à Wiesbaden, il y a 26 ans, d'une mère allemande, Sina, il a choisi un passeport d'outre-Rhin.
Les connections francophones sont importantes aussi, car le blond Nico est allé à l'école à Monaco, où il participe chaque année au match de football des célébrités, au sein du Stars Team for Children, lors du Grand Prix le plus +glamour+ de la saison.
C'est aussi au sein d'une écurie française, ART Grand Prix, fondée par Nicolas Todt et Frédéric Vasseur, que Rosberg a conquis son premier grand titre de gloire: champion de GP2 en 2005, au terme d'une belle bagarre contre un compatriote de son père, Heikki Kovalainen. Avec une belle récompense à la clé: titulaire chez Williams, dans l'écurie où Keke était devenu champion du monde.
Souvent devant Schumi
C'est justement à Bahreïn que Rosberg Jr a fait ses débuts en F1, en 2006. Des débuts tonitruants: 12e sur la grille, 7e en fin de course, et donc dans les points, dès son premier Grand Prix, malgré un accrochage au premier virage, avec en prime le meilleur tour en course. Pas mal pour un pilote de 20 ans.
La suite de l'histoire a été plus délicate à gérer: 110 Grands Prix au total, chez Williams (2006-2009) puis Mercedes (depuis 2010), avec comme encouragements une première ligne (Malaisie 2010) et cinq podiums (Singapour et Australie en 2008 chez Williams; Malaisie, Chine et Grande-Bretagne, en 2010 pour Mercedes).
Quand Michael Schumacher a été recruté par Mercedes, fin 2009, certains ont prévu que le jeune Nico allait se faire manger tout cru par l'ogre +Schumi+ sorti de sa retraite. En fait, Rosberg a souvent été plus rapide que lui aux essais et toujours devant en fin de saison au classement des pilotes (7e en 2009 et 2010).
A force de faire preuve de patience, la récompense a été à la hauteur des ambitions du jeune homme: une pole position, la première de sa carrière en F1, suivie d'une victoire nette et sans bavure avec 20 secondes d'avance, pour son 111e Grand Prix, dimanche dernier en Chine.
Comme Rosberg, deux autres jeunes pilotes allemands sont titulaires cette saison en F1: Nico Hülkenberg (Force India) et Timo Glock (Marussia), qui rêvent aussi de succéder un jour à Schumacher et Vettel. Au volant de sa Mercedes W03, Rosberg a déjà pris quelques longueurs d'avance.