NASCAR : Dumontier relancera Québec
Course jeudi, 10 mars 2011. 11:04 jeudi, 12 déc. 2024. 00:37
MONTRÉAL - Après avoir vu le premier ministre Jean Charest s'engager financièrement dans la construction d'un nouvel aréna à Québec, le promoteur de course automobile François Dumontier entend revenir à la charge auprès du gouvernement provincial afin d'obtenir son soutien concret pour la course de série NASCAR qui aura lieu au mois d'août prochain.
« On ne lâchera pas le morceau. On va certainement refaire des représentations très bientôt, d'ici la prochaine course. C'est un dossier qui doit quand même se régler assez rapidement », a indiqué Dumontier à La Presse Canadienne, jeudi matin, après une allocution qu'il a prononcée devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Les dirigeants du Groupe Octane, dont Dumontier est le président, avaient rencontré les instances provinciales à l'automne dernier dans le but d'obtenir un soutien financier pour l'édition 2011 du Napa 200 Pièces d'auto. Il s'agit d'une épreuve la série Nationwide, la deuxième division de NASCAR.
« On a fait savoir publiquement, l'année passée, qu'on demandait de l'argent public. Ç'a été une fin de non-recevoir, on n'a pas eu de support pour le NASCAR », a déclaré le promoteur, jeudi.
Une ouverture du gouvernement provincial serait d'autant bienvenue, aux yeux de Dumontier, qu'elle pourrait être bonifiée par une contribution du gouvernement fédéral.
« Le message qu'on avait eu du fédéral à l'époque, c'était qu'il égalerait ce que le provincial donnerait. Mais on n'a pas eu de support », a souligné le patron d'Octane, qui est aussi le promoteur local du Grand Prix du Canada de Formule Un - qui, lui, reçoit un soutien financier public.
L'implication des différents paliers gouvernementaux pourrait être d'autant plus payante qu'il s'agirait du «coup de pouce» qui pourrait permettre, selon Dumontier, de convaincre les dirigeants de NASCAR d'intégrer le week-end montréalais au calendrier de son principal championnat, la Coupe Sprint.
Durant son allocution, Dumontier a d'ailleurs dit croire que l'événement NASCAR tenu au circuit Gilles-Villeneuve depuis quatre ans a un avenir brillant, à la condition qu'il fasse un jour partie du principal championnat du circuit nord-américain de stock-car.
« Nous avons un contrat de cinq ans avec NASCAR et nous arrivons à la cinquième année, a-t-il souligné. Ça prend le coup de pouce pour passer (en Coupe Sprint). »
Le succès d'une épreuve NASCAR à Montréal restera mitigé tant et aussi longtemps qu'il s'agira de la série Nationwide et non de la Coupe Sprint, a laissé entendre Dumontier.
« Les perceptions qu'ont les gens sont souvent prises pour la vérité, a-t-il noté. Le Nationwide, c'est considéré comme le niveau B de NASCAR. L'événement est victime de cela.
« En tant que promoteur, c'est sûr que je veux toujours présenter le meilleur niveau possible. Et je pense que Montréal a vraiment les arguments pour l'avoir », a indiqué Dumontier durant son entretien avec La Presse Canadienne.
Ces arguments sont, entre autres, la proximité du centre-ville, l'accueil chaleureux de la population et la qualité du spectacle qui est toujours au rendez-vous sur le circuit routier de l'île Notre-Dame, a indiqué Dumontier pendant son discours.
« Et voilà que des pilotes, dont Carl Edwards et Kevin Harvick, disent publiquement que Montréal mérite une manche (de Coupe Sprint) », a lancé Dumontier.
« En même temps, je comprends que si les dirigeants de NASCAR veulent me donner une manche de la Coupe Sprint, il va falloir qu'ils l'enlèvent à quelqu'un d'autre. Il y a déjà 36 courses dans une saison...
« Ça ne va pas arriver en claquant des doigts, mais il faut commencer à y penser maintenant. »
« Mais il ne s'agit pas d'un ultimatum. Il faut faire attention, il ne faut pas jouer à Bernie », a ajouté Dumontier en faisant allusion aux méthodes parfois cavalières de Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1.
Octane en expansion
Le successeur de Normand Legault a par ailleurs fait part, durant son discours, des visées expansionnistes de son entreprise. Celle-ci vient d'acquérir les droits d'organisation de la course IndyCar à Edmonton.
En vertu de l'expertise - unique en Amérique du Nord - dont Octane s'est dotée au fil des ans, Dumontier s'est dit intéressé à s'impliquer éventuellement dans l'organisation de la course IndyCar à Toronto, ainsi que du Grand Prix de F1 des États-Unis, dont le retour à Austin, au Texas, est prévu en 2012.
« Ce matin, je vous dirai tout simplement que le nouveau promoteur américain d'Austin devrait (...) faire appel à notre équipe pour l'aider à lancer son événement », a avancé Dumontier durant son allocution.
« Nous pensons aussi que Toronto cherchera possiblement à court terme un nouveau promoteur pour sa course Indy. Est-ce que ça nous intéresse? Bien sûr. Nous avons déjà tiré quelques enseignements de notre expérience à Edmonton qui pourraient s'avérer utiles dans la ville-reine.
« Il y a un vide et je pense que nous sommes en mesure de bien le combler, a indiqué Dumontier après son discours. C'est une opportunité. »
Dumontier a par ailleurs annoncé, durant la période de questions qui a suivi sa conférence, que les problèmes d'asphalte sur le circuit Gilles-Villeneuve seraient définitivement réglés - du moins l'espère-t-il - après la saison 2012, quand une formule spéciale d'asphalte sera posée sur le circuit au grand complet. Pour l'instant, cet asphalte plus résistant ne se trouve que dans les virages.
« On ne lâchera pas le morceau. On va certainement refaire des représentations très bientôt, d'ici la prochaine course. C'est un dossier qui doit quand même se régler assez rapidement », a indiqué Dumontier à La Presse Canadienne, jeudi matin, après une allocution qu'il a prononcée devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Les dirigeants du Groupe Octane, dont Dumontier est le président, avaient rencontré les instances provinciales à l'automne dernier dans le but d'obtenir un soutien financier pour l'édition 2011 du Napa 200 Pièces d'auto. Il s'agit d'une épreuve la série Nationwide, la deuxième division de NASCAR.
« On a fait savoir publiquement, l'année passée, qu'on demandait de l'argent public. Ç'a été une fin de non-recevoir, on n'a pas eu de support pour le NASCAR », a déclaré le promoteur, jeudi.
Une ouverture du gouvernement provincial serait d'autant bienvenue, aux yeux de Dumontier, qu'elle pourrait être bonifiée par une contribution du gouvernement fédéral.
« Le message qu'on avait eu du fédéral à l'époque, c'était qu'il égalerait ce que le provincial donnerait. Mais on n'a pas eu de support », a souligné le patron d'Octane, qui est aussi le promoteur local du Grand Prix du Canada de Formule Un - qui, lui, reçoit un soutien financier public.
L'implication des différents paliers gouvernementaux pourrait être d'autant plus payante qu'il s'agirait du «coup de pouce» qui pourrait permettre, selon Dumontier, de convaincre les dirigeants de NASCAR d'intégrer le week-end montréalais au calendrier de son principal championnat, la Coupe Sprint.
Durant son allocution, Dumontier a d'ailleurs dit croire que l'événement NASCAR tenu au circuit Gilles-Villeneuve depuis quatre ans a un avenir brillant, à la condition qu'il fasse un jour partie du principal championnat du circuit nord-américain de stock-car.
« Nous avons un contrat de cinq ans avec NASCAR et nous arrivons à la cinquième année, a-t-il souligné. Ça prend le coup de pouce pour passer (en Coupe Sprint). »
Le succès d'une épreuve NASCAR à Montréal restera mitigé tant et aussi longtemps qu'il s'agira de la série Nationwide et non de la Coupe Sprint, a laissé entendre Dumontier.
« Les perceptions qu'ont les gens sont souvent prises pour la vérité, a-t-il noté. Le Nationwide, c'est considéré comme le niveau B de NASCAR. L'événement est victime de cela.
« En tant que promoteur, c'est sûr que je veux toujours présenter le meilleur niveau possible. Et je pense que Montréal a vraiment les arguments pour l'avoir », a indiqué Dumontier durant son entretien avec La Presse Canadienne.
Ces arguments sont, entre autres, la proximité du centre-ville, l'accueil chaleureux de la population et la qualité du spectacle qui est toujours au rendez-vous sur le circuit routier de l'île Notre-Dame, a indiqué Dumontier pendant son discours.
« Et voilà que des pilotes, dont Carl Edwards et Kevin Harvick, disent publiquement que Montréal mérite une manche (de Coupe Sprint) », a lancé Dumontier.
« En même temps, je comprends que si les dirigeants de NASCAR veulent me donner une manche de la Coupe Sprint, il va falloir qu'ils l'enlèvent à quelqu'un d'autre. Il y a déjà 36 courses dans une saison...
« Ça ne va pas arriver en claquant des doigts, mais il faut commencer à y penser maintenant. »
« Mais il ne s'agit pas d'un ultimatum. Il faut faire attention, il ne faut pas jouer à Bernie », a ajouté Dumontier en faisant allusion aux méthodes parfois cavalières de Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1.
Octane en expansion
Le successeur de Normand Legault a par ailleurs fait part, durant son discours, des visées expansionnistes de son entreprise. Celle-ci vient d'acquérir les droits d'organisation de la course IndyCar à Edmonton.
En vertu de l'expertise - unique en Amérique du Nord - dont Octane s'est dotée au fil des ans, Dumontier s'est dit intéressé à s'impliquer éventuellement dans l'organisation de la course IndyCar à Toronto, ainsi que du Grand Prix de F1 des États-Unis, dont le retour à Austin, au Texas, est prévu en 2012.
« Ce matin, je vous dirai tout simplement que le nouveau promoteur américain d'Austin devrait (...) faire appel à notre équipe pour l'aider à lancer son événement », a avancé Dumontier durant son allocution.
« Nous pensons aussi que Toronto cherchera possiblement à court terme un nouveau promoteur pour sa course Indy. Est-ce que ça nous intéresse? Bien sûr. Nous avons déjà tiré quelques enseignements de notre expérience à Edmonton qui pourraient s'avérer utiles dans la ville-reine.
« Il y a un vide et je pense que nous sommes en mesure de bien le combler, a indiqué Dumontier après son discours. C'est une opportunité. »
Dumontier a par ailleurs annoncé, durant la période de questions qui a suivi sa conférence, que les problèmes d'asphalte sur le circuit Gilles-Villeneuve seraient définitivement réglés - du moins l'espère-t-il - après la saison 2012, quand une formule spéciale d'asphalte sera posée sur le circuit au grand complet. Pour l'instant, cet asphalte plus résistant ne se trouve que dans les virages.