NASCAR: trois Québécois dans le top 10
Course dimanche, 30 août 2009. 19:00 dimanche, 15 déc. 2024. 04:40
MONTRÉAL - Des cinq Québécois en lice dans la course montréalaise de la série Nationwide disputée au circuit Gilles-Villeneuve, Andrew Ranger est le seul qui n'est pas encore dans la trentaine avancée. À 22 ans, le pilote de Roxton Pond a encore un bel - et long - avenir devant lui. Il l'a prouvé de nouveau, dimanche, quand il a rivalisé avec certains des meilleurs pilotes de NASCAR.
En terminant troisième derrière Carl Edwards et Marcos Ambrose, respectivement, Ranger a réalisé la meilleure prestation de sa carrière en Nationwide, devant des gradins bondés à l'Île Notre-Dame. À ses cinq premières courses dans cette série, son meilleur résultat avait été une 19e place.
Le pilote québécois, qui domine la série Canadian Tire depuis deux ans, a ainsi montré qu'il est peut-être prêt à passer à la prochaine étape. Dimanche, il a passé 10 tours en tête en milieu de course, en plus de passer la majorité de l'épreuve parmi les quatre premiers, au milieu des Ambrose, Edwards et Kyle Busch. Ce qui pourrait inciter des équipes de NASCAR à lui confier un volant à temps plein.
"J'ai été impressionné de rivaliser avec ces gars-là, a reconnu Ranger. C'a été toute une expérience. J'avais une voiture qui m'a permis de pousser du début à la fin et j'ai prouvé que je pouvais être compétitif. Si ça peut ouvrir les yeux à des équipes de tête, tant mieux. Pour l'instant, je suis vraiment satisfait."
Edwards a avoué qu'il ne connaissait pas Ranger avant de se retrouver dans l'obligation de lutter avec lui, dimanche. L'Américain a dû insister pour réussir à lui ravir le deuxième rang dans la dernière portion de la course, avant de dépasser Ambrose dans le dernier tour pour filer vers la victoire à sa troisième présence en autant d'années à Montréal.
"La première fois qu'il m'a dépassé, je me suis dit, 'je ne le connais pas, il va finir par faire une gaffe et disparaître derrière', a raconté Edwards. Mais il a tenu bon et il a fallu tout mon talent pour le dépasser. Je ne sais pas comment il conduit d'habitude mais de ce que j'ai vu aujourd'hui, il a d'excellentes habiletés."
"(Edwards) était bien plus vite que moi, a noté Ranger. Une fois troisième, j'ai vu que personne n'était derrière et je me suis dit que j'allais me satisfaire de ça."
Ranger succède à Carpentier
C'était la troisième année de suite qu'un pilote québécois accédait au podium en Nationwide à Montréal. Mais pour la première fois, il ne s'agissait pas de Patrick Carpentier.
Ce dernier, qui a terminé deuxième en 2007 et 2008, a dû abandonner au 17e tour.
Carpentier avait pourtant attisé les espoirs des amateurs en passant de la 42e à la quatrième place durant les 16 premiers tours. Le moteur de sa voiture s'est toutefois brisé quand il a raté une vitesse en rétrogradant.
Deux autres Québécois ont terminé parmi les 10 premiers. Jacques Villeneuve a fini quatrième et Jean-François Dumoulin a récolté une surprenante septième place.
Parti depuis la troisième ligne, Villeneuve s'est battu avec les voitures de tête en première portion de course. Il a mené l'épreuve pendant trois tours... mais sur drapeau jaune, choisissant de rentrer aux puits avant la relance, au 20e tour. Revenant progressivement dans le peloton, le fils de Gilles s'est retrouvé deuxième au 48e tour... avant d'effectuer un deuxième arrêt, puis de remonter la pente une nouvelle fois.
Après s'être maintenu autour de la 10e place en dernière portion de course, Alexandre Tagliani a dû se contenter du 26e rang. Parti 23e, le pilote de Lachenaie aussi flirté avec le 'top-10' après une vingtaine de tours.
Ambrose le malchanceux
Victime de malchances à ses deux premières présences à Montréal, Ambrose a de nouveau vécu la déception. Il a roulé sur une chicane de manière un peu trop insistante durant le dernier tour, ouvrant ainsi la porte à Edwards.
"J'ai gaffé. (Edwards) a mis de la pression et a su en profiter. C'est décevant, c'est la troisième année de suite que je laisse aller la victoire", a dit Ambrose, qui avait été sorti de piste par Robby Gordon en 2007 et avait perdu des rangs à cause d'une infraction en 2008.
"Je ne pensais jamais le rattraper, je pensais qu'il allait me distancer dans le dernier tour, a affirmé Edwards. Puis, je me suis dit, 'peut-être que...'."
"C'était de la bonne course de base. Deux coureurs qui donnent tout au dernier tour", a ajouté Ambrose, qui a mené pendant 46 des 76 tours de l'épreuve. C'était la troisième année de suite qu'il roulait devant pendant le plus grand nombre de tours à Montréal, sans l'emporter.
Parti 12e, Kyle Busch, le meneur aux points en série Nationwide devant Edwards, s'est retrouvé deuxième derrière Ambrose après une quarantaine de tours. Parmi les meneurs lors de la dernière relance, effectuée à trois tours de la fin, il a fini 10e.
Ron Fellows, le vétéran pilote canadien qui a remporté la course de l'an dernier, a dû abandonner au 27e tour, à la suite d'une collision avec Busch et Justin Allgaier. Seul Busch a pu poursuivre.
Le soleil, puis la pluie
Le soleil a été au rendez-vous en début de journée à l'Ile-Notre Dame, mais il s'est mis à pleuvoir au 59e tour, pendant la huitième neutralisation de la course. NASCAR a alors demandé aux équipes de passer aux pneus de pluie.
Pas moins de 11 drapeaux jaunes ont été brandis durant la course, qui a duré trois heures et 51 minutes. Plus d'une trentaine de tours ont été effectués pendant une neutralisation.
En terminant troisième derrière Carl Edwards et Marcos Ambrose, respectivement, Ranger a réalisé la meilleure prestation de sa carrière en Nationwide, devant des gradins bondés à l'Île Notre-Dame. À ses cinq premières courses dans cette série, son meilleur résultat avait été une 19e place.
Le pilote québécois, qui domine la série Canadian Tire depuis deux ans, a ainsi montré qu'il est peut-être prêt à passer à la prochaine étape. Dimanche, il a passé 10 tours en tête en milieu de course, en plus de passer la majorité de l'épreuve parmi les quatre premiers, au milieu des Ambrose, Edwards et Kyle Busch. Ce qui pourrait inciter des équipes de NASCAR à lui confier un volant à temps plein.
"J'ai été impressionné de rivaliser avec ces gars-là, a reconnu Ranger. C'a été toute une expérience. J'avais une voiture qui m'a permis de pousser du début à la fin et j'ai prouvé que je pouvais être compétitif. Si ça peut ouvrir les yeux à des équipes de tête, tant mieux. Pour l'instant, je suis vraiment satisfait."
Edwards a avoué qu'il ne connaissait pas Ranger avant de se retrouver dans l'obligation de lutter avec lui, dimanche. L'Américain a dû insister pour réussir à lui ravir le deuxième rang dans la dernière portion de la course, avant de dépasser Ambrose dans le dernier tour pour filer vers la victoire à sa troisième présence en autant d'années à Montréal.
"La première fois qu'il m'a dépassé, je me suis dit, 'je ne le connais pas, il va finir par faire une gaffe et disparaître derrière', a raconté Edwards. Mais il a tenu bon et il a fallu tout mon talent pour le dépasser. Je ne sais pas comment il conduit d'habitude mais de ce que j'ai vu aujourd'hui, il a d'excellentes habiletés."
"(Edwards) était bien plus vite que moi, a noté Ranger. Une fois troisième, j'ai vu que personne n'était derrière et je me suis dit que j'allais me satisfaire de ça."
Ranger succède à Carpentier
C'était la troisième année de suite qu'un pilote québécois accédait au podium en Nationwide à Montréal. Mais pour la première fois, il ne s'agissait pas de Patrick Carpentier.
Ce dernier, qui a terminé deuxième en 2007 et 2008, a dû abandonner au 17e tour.
Carpentier avait pourtant attisé les espoirs des amateurs en passant de la 42e à la quatrième place durant les 16 premiers tours. Le moteur de sa voiture s'est toutefois brisé quand il a raté une vitesse en rétrogradant.
Deux autres Québécois ont terminé parmi les 10 premiers. Jacques Villeneuve a fini quatrième et Jean-François Dumoulin a récolté une surprenante septième place.
Parti depuis la troisième ligne, Villeneuve s'est battu avec les voitures de tête en première portion de course. Il a mené l'épreuve pendant trois tours... mais sur drapeau jaune, choisissant de rentrer aux puits avant la relance, au 20e tour. Revenant progressivement dans le peloton, le fils de Gilles s'est retrouvé deuxième au 48e tour... avant d'effectuer un deuxième arrêt, puis de remonter la pente une nouvelle fois.
Après s'être maintenu autour de la 10e place en dernière portion de course, Alexandre Tagliani a dû se contenter du 26e rang. Parti 23e, le pilote de Lachenaie aussi flirté avec le 'top-10' après une vingtaine de tours.
Ambrose le malchanceux
Victime de malchances à ses deux premières présences à Montréal, Ambrose a de nouveau vécu la déception. Il a roulé sur une chicane de manière un peu trop insistante durant le dernier tour, ouvrant ainsi la porte à Edwards.
"J'ai gaffé. (Edwards) a mis de la pression et a su en profiter. C'est décevant, c'est la troisième année de suite que je laisse aller la victoire", a dit Ambrose, qui avait été sorti de piste par Robby Gordon en 2007 et avait perdu des rangs à cause d'une infraction en 2008.
"Je ne pensais jamais le rattraper, je pensais qu'il allait me distancer dans le dernier tour, a affirmé Edwards. Puis, je me suis dit, 'peut-être que...'."
"C'était de la bonne course de base. Deux coureurs qui donnent tout au dernier tour", a ajouté Ambrose, qui a mené pendant 46 des 76 tours de l'épreuve. C'était la troisième année de suite qu'il roulait devant pendant le plus grand nombre de tours à Montréal, sans l'emporter.
Parti 12e, Kyle Busch, le meneur aux points en série Nationwide devant Edwards, s'est retrouvé deuxième derrière Ambrose après une quarantaine de tours. Parmi les meneurs lors de la dernière relance, effectuée à trois tours de la fin, il a fini 10e.
Ron Fellows, le vétéran pilote canadien qui a remporté la course de l'an dernier, a dû abandonner au 27e tour, à la suite d'une collision avec Busch et Justin Allgaier. Seul Busch a pu poursuivre.
Le soleil, puis la pluie
Le soleil a été au rendez-vous en début de journée à l'Ile-Notre Dame, mais il s'est mis à pleuvoir au 59e tour, pendant la huitième neutralisation de la course. NASCAR a alors demandé aux équipes de passer aux pneus de pluie.
Pas moins de 11 drapeaux jaunes ont été brandis durant la course, qui a duré trois heures et 51 minutes. Plus d'une trentaine de tours ont été effectués pendant une neutralisation.