Jusqu’à maintenant, le début de saison en Coupe Sprint nous a offert quatre gagnants en autant d’épreuves, et bien qu’il soit toujours difficile de prédire l’issue d’une course, j’ai comme l’impression qu’un cinquième nom s’ajoutera à la liste en fin de semaine à Fontana.

L’Auto Club Speedway est un ovale de deux miles, le deuxième plus long à accueillir les bolides Nascar cette année, et qui dit « différent type de circuit » dit « nouveau gagnant potentiel ».

Je trouve que le circuit californien est un terrain de jeu parfait pour l’écurie Hendricks Motorsports, dont il ne faut jamais sous-estimer la puissance, et j’ai un bon feeling pour Jimmie Johnson en fin de semaine.

Les moteurs aussi sont importants et je dois dire que les voitures Ford m’ont impressionné en fin de semaine dernière à Bristol. L’an passé, Ford éprouvait de la difficulté au niveau aérodynamique et trouvait que son design le désavantageait. On lui a donné la chance de s’ajuster entre les deux saisons et depuis, les bolides qu’elle propulse sont très forts.

Vraiment, Ford connaît un excellent début de saison comparativement à l’année dernière. À Bristol, c’est son moteur qu’on retrouvait sous le capot des trois dernières voitures à rallier la ligne d’arrivée.

On gardera aussi un œil sur Jeff Gordon, le seul pilote à s’être classé dans le top-10 dans chacune des quatre courses cet hiver.  

Une chose est sûre, la série Nascar n’a jamais été aussi intéressante à suivre. Avec la nouvelle façon de récompenser les pilotes dans la course à la Chase, il n’y a plus rien de pareil. On le sent dans les commentaires des pilotes, leur façon d’être. La pression monte, les gars doivent absolument gagner. Les points comptent, mais pas autant qu’avant et le show va devenir de plus en plus intéressant.

C’est dans la tête pour Stewart

Tony Stewart a été un peu chanceux de ne pas se faire pincer après avoir omis de s’arrêter dans les puits à Bristol, mais reste que de remonter de la 37e à la quatrième place est un résultat qui mérite d’être souligné.

Je trouve que c’est difficile pour Stewart depuis son accident l’été dernier. Physiquement, je crois qu’il va bien, mais jusqu’à ce qu’il me prouve le contraire, je pense que c’est entre les deux oreilles qu’il prend le plus de temps à s’en remettre.

Sa plus récente performance est néanmoins impressionnante parce que sur un petit circuit comme celui de Bristol, la circulation lourde rend la conduite très exigeante. Dès que tu es moindrement dans le trafic, tu es toujours sur les freins. Que Stewart ait pu gérer aussi bien sa course malgré l’endurance demandée à sa jambe, c’est digne de mention.