"Nous savons que cette saison sera très difficile"
Course dimanche, 9 mars 2003. 12:04 samedi, 14 déc. 2024. 14:34
MELBOURNE (AFP) - La Formule 1 respire, l'irréparable, une nouvelle victoire de la Scuderia de Michael Schumacher, ne s'est pas produit, la belle série de Ferrari ayant subi un coup d'arrêt dimanche à Melbourne au Grand Prix d'Australie de Formule 1 qui inaugurait la saison 2003.
C'est une McLaren-Mercedes qui s'est imposée avec le Britannique David Coulthard. Et pour la première fois depuis quarante-deux mois, depuis cinquante-trois courses, la Scuderia n'est pas parvenue à placer un de ses pilotes sur le podium. Pour Michael Schumacher, ce n'était plus arrivé depuis le 16 septembre 2001, un Grand Prix d'Italie de triste mémoire quelques jours après les attentats aux Etats-Unis.
Chacun craignait en effet que l'Allemand n'entame la saison 2003 comme il avait dominé la précédente. Mais à Melbourne, Ferrari et son pilote vedette ont commis quelques bourdes et sans doute perdu au moment du départ. Quand, alors que la piste était humide, certains pilotes du clan Michelin avaient décidé de partir en pneus slicks, Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) et Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), qui n'avait pas hésité à partir des stands pour changer de pneus après son tour de formation, notamment.
Contexte particulier, interventions de la voiture de sécurité, quelques erreurs inhabituelles aussi du "baron rouge" ont offert à la concurrence la possibilité de prendre une part du gâteau. Et sortir la F1 de l'ennui qui s'était installé depuis de longs mois avec des courses lénifiantes dues à une domination sans partage de Ferrari.
La F1 en avait besoin
Les intempéries, mais aussi une nouvelle réglementation, comme le notait dimanche le président de la Fédération internationale automobile (FIA), le Britannique Max Mosley, ont bousculé l'ordre établi et le ronron des Grands Prix. Un seul tour lancé pour la qualification, l'obligation de choisir sa stratégie, ses réglages et sa quantité de carburant avant les qualifications sans possibilité de changement, voilà qui a quelque peu désorienté tout le monde, équipes et pilotes, même inconsciemment.
Toutefois, cette défaite n'est certainement qu'une péripétie pour l'équipe italienne et son quintuple champion du monde. Une bataille seulement de perdue.
"Nous savons que cette saison sera très difficile, notait Jean Todt, directeur de Ferrari, dimanche soir. Mais nous savons aussi que nous disposons de tous les éléments permettant de nous battre pour la victoire jusqu'au bout". "La F2002 est toujours très compétitive", insistait Michael Schumacher.
"Avec tout ce qui m'est arrivé durant la course, je suis plutôt satisfait des cinq points pris avec la 4e place", ajoutait l'Allemand. Pour ce dernier, seul un sixième titre importe. Et dans cette optique, l'entame de Melbourne ne constitue pas une trop mauvaise affaire.
Car Ferrari et son champion en titre comptent bien reprendre les commandes le plus rapidement possible. Peut-être même dès la Malaisie dans quinze jours, bien que l'an dernier à Sepang, sous une lourde chaleur, les Williams-BMW, avec Ralf Schumacher, s'étaient imposées.
Dimanche soir à Melbourne, personne ne se faisait trop d'illusions. La Scuderia et l'Allemand restent bien les grands favoris, les mieux placés pour s'imposer à nouveau cette année. Mais chacun se félicitait de ce Grand Prix d'Australie. La Formule 1 en avait bien besoin pour se remettre en selle et reconquérir un public.
C'est une McLaren-Mercedes qui s'est imposée avec le Britannique David Coulthard. Et pour la première fois depuis quarante-deux mois, depuis cinquante-trois courses, la Scuderia n'est pas parvenue à placer un de ses pilotes sur le podium. Pour Michael Schumacher, ce n'était plus arrivé depuis le 16 septembre 2001, un Grand Prix d'Italie de triste mémoire quelques jours après les attentats aux Etats-Unis.
Chacun craignait en effet que l'Allemand n'entame la saison 2003 comme il avait dominé la précédente. Mais à Melbourne, Ferrari et son pilote vedette ont commis quelques bourdes et sans doute perdu au moment du départ. Quand, alors que la piste était humide, certains pilotes du clan Michelin avaient décidé de partir en pneus slicks, Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) et Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), qui n'avait pas hésité à partir des stands pour changer de pneus après son tour de formation, notamment.
Contexte particulier, interventions de la voiture de sécurité, quelques erreurs inhabituelles aussi du "baron rouge" ont offert à la concurrence la possibilité de prendre une part du gâteau. Et sortir la F1 de l'ennui qui s'était installé depuis de longs mois avec des courses lénifiantes dues à une domination sans partage de Ferrari.
La F1 en avait besoin
Les intempéries, mais aussi une nouvelle réglementation, comme le notait dimanche le président de la Fédération internationale automobile (FIA), le Britannique Max Mosley, ont bousculé l'ordre établi et le ronron des Grands Prix. Un seul tour lancé pour la qualification, l'obligation de choisir sa stratégie, ses réglages et sa quantité de carburant avant les qualifications sans possibilité de changement, voilà qui a quelque peu désorienté tout le monde, équipes et pilotes, même inconsciemment.
Toutefois, cette défaite n'est certainement qu'une péripétie pour l'équipe italienne et son quintuple champion du monde. Une bataille seulement de perdue.
"Nous savons que cette saison sera très difficile, notait Jean Todt, directeur de Ferrari, dimanche soir. Mais nous savons aussi que nous disposons de tous les éléments permettant de nous battre pour la victoire jusqu'au bout". "La F2002 est toujours très compétitive", insistait Michael Schumacher.
"Avec tout ce qui m'est arrivé durant la course, je suis plutôt satisfait des cinq points pris avec la 4e place", ajoutait l'Allemand. Pour ce dernier, seul un sixième titre importe. Et dans cette optique, l'entame de Melbourne ne constitue pas une trop mauvaise affaire.
Car Ferrari et son champion en titre comptent bien reprendre les commandes le plus rapidement possible. Peut-être même dès la Malaisie dans quinze jours, bien que l'an dernier à Sepang, sous une lourde chaleur, les Williams-BMW, avec Ralf Schumacher, s'étaient imposées.
Dimanche soir à Melbourne, personne ne se faisait trop d'illusions. La Scuderia et l'Allemand restent bien les grands favoris, les mieux placés pour s'imposer à nouveau cette année. Mais chacun se félicitait de ce Grand Prix d'Australie. La Formule 1 en avait bien besoin pour se remettre en selle et reconquérir un public.