Nouveau départ pour Frentzen et Alesi
Course mercredi, 15 août 2001. 08:37 mercredi, 11 déc. 2024. 17:45
BUDAPEST (AFP) - Pour Jean Alesi et Heinz-Harald Frentzen, c'est un peu comme si tout recommençait, comme s'ils allaient entamer une nouvelle saison cette fin de semaine à Budapest au Grand Prix de Hongrie de Formule 1, pourtant la treizième épreuve du Championnat du monde.
Alesi chez Jordan, Frentzen chez Prost: une lettre recommandée envoyée au Français par son employeur Alain Prost, le 16 juillet au lendemain de Silverstone, a changé le cours de la carrière des deux pilotes.
L'Avignonnais était prêt à ne plus courir cette fin de saison. Et peut-être même à tirer définitivement un trait sur sa carrière. Limogé par Jordan, l'Allemand croyait lui aussi se retrouver à pied. Et voilà que cette missive avait l'effet d'un coup de baguette magique.
Jean Alesi retrouve donc son complice des premiers jours, Eddie Jordan, celui qui l'avait conduit au titre de champion de F3000 il y a douze ans. Mais il s'assied aussi dans une voiture plus performante. Frentzen, lui, retrouve un volant. A Budapest pourtant, les débuts des deux hommes risquent de ne pas être simples.
Règlement oblige, début août a marqué une trêve dans les essais, et les pilotes n'ont eu que 50 kilomètres pour se familiariser avec leurs nouvelles montures. Trop peu pour maîtriser parfaitement la multitude de paramètres d'une F1 différente, le passage à une autre marque de pneus.
Il semble pourtant qu'Alesi et Frentzen n'aborderont pas la Hongrie dans le même état d'esprit. "La seule chose qui m'inquiète en sortant de ce test, disait l'Allemand vendredi, c'est que je vais arriver à Budapest sans être vraiment préparé. Et le temps manque. Il va sans doute falloir être patient".
"Le genre de challenge que j'aime"
Manque de préparation physique, c'est justement ce qu'Eddie Jordan reprochait à son ancien pilote. Ce ne sera pas le cas de Jean Alesi, survolté et impatient à l'approche du Grand Prix de Hongrie.
"Ce n'est pas en couvrant l'équivalent de deux fois quatre tours chronométrés que l'on peut se faire une idée de la performance d'une voiture, indique le pilote français. Surtout sur un circuit comme le petit tracé de Silverstone, où l'on n'a pas de repères. Mais je suis hyper-motivé, très déterminé".
Alesi sait qu'il incorpore une bonne équipe, dont les voitures intègrent régulièrement les six premières places en qualifications. "Le principal pour l'instant, insiste le pilote, c'est que j'ai trouvé une bonne position de conduite. Je suis bien installé au volant".
Lundi, Jean Alesi a également fait connaissance avec son équipe, retrouvé des gens qu'il avait déjà côtoyés en F3000 en 1989, l'année de son sacre dans cette discipline.
"Cela a été une grande journée car Eddie (Jordan) était là, raconte Alesi. Il y avait aussi le chanteur Chris Rea, un ami d'Eddie. Chris avait dit à Jordan 'Je ne reviendrai voir ton équipe sur les circuits que lorsque tu auras engagé Alesi'. Alors lundi, Eddie lui a dit 'Cela fait douze ans que tu me tarabustais, voilà c'est fait, Jean est là'".
C'est dans cette ambiance que Jean Alesi va débuter en Hongrie. Alors si la tâche s'annonce difficile, cela ne l'effraie pas. "Le week-end promet d'être difficile mais il sera plus excitant que difficile. C'est le genre de challenge que j'aime", jubile le Français.
Alesi chez Jordan, Frentzen chez Prost: une lettre recommandée envoyée au Français par son employeur Alain Prost, le 16 juillet au lendemain de Silverstone, a changé le cours de la carrière des deux pilotes.
L'Avignonnais était prêt à ne plus courir cette fin de saison. Et peut-être même à tirer définitivement un trait sur sa carrière. Limogé par Jordan, l'Allemand croyait lui aussi se retrouver à pied. Et voilà que cette missive avait l'effet d'un coup de baguette magique.
Jean Alesi retrouve donc son complice des premiers jours, Eddie Jordan, celui qui l'avait conduit au titre de champion de F3000 il y a douze ans. Mais il s'assied aussi dans une voiture plus performante. Frentzen, lui, retrouve un volant. A Budapest pourtant, les débuts des deux hommes risquent de ne pas être simples.
Règlement oblige, début août a marqué une trêve dans les essais, et les pilotes n'ont eu que 50 kilomètres pour se familiariser avec leurs nouvelles montures. Trop peu pour maîtriser parfaitement la multitude de paramètres d'une F1 différente, le passage à une autre marque de pneus.
Il semble pourtant qu'Alesi et Frentzen n'aborderont pas la Hongrie dans le même état d'esprit. "La seule chose qui m'inquiète en sortant de ce test, disait l'Allemand vendredi, c'est que je vais arriver à Budapest sans être vraiment préparé. Et le temps manque. Il va sans doute falloir être patient".
"Le genre de challenge que j'aime"
Manque de préparation physique, c'est justement ce qu'Eddie Jordan reprochait à son ancien pilote. Ce ne sera pas le cas de Jean Alesi, survolté et impatient à l'approche du Grand Prix de Hongrie.
"Ce n'est pas en couvrant l'équivalent de deux fois quatre tours chronométrés que l'on peut se faire une idée de la performance d'une voiture, indique le pilote français. Surtout sur un circuit comme le petit tracé de Silverstone, où l'on n'a pas de repères. Mais je suis hyper-motivé, très déterminé".
Alesi sait qu'il incorpore une bonne équipe, dont les voitures intègrent régulièrement les six premières places en qualifications. "Le principal pour l'instant, insiste le pilote, c'est que j'ai trouvé une bonne position de conduite. Je suis bien installé au volant".
Lundi, Jean Alesi a également fait connaissance avec son équipe, retrouvé des gens qu'il avait déjà côtoyés en F3000 en 1989, l'année de son sacre dans cette discipline.
"Cela a été une grande journée car Eddie (Jordan) était là, raconte Alesi. Il y avait aussi le chanteur Chris Rea, un ami d'Eddie. Chris avait dit à Jordan 'Je ne reviendrai voir ton équipe sur les circuits que lorsque tu auras engagé Alesi'. Alors lundi, Eddie lui a dit 'Cela fait douze ans que tu me tarabustais, voilà c'est fait, Jean est là'".
C'est dans cette ambiance que Jean Alesi va débuter en Hongrie. Alors si la tâche s'annonce difficile, cela ne l'effraie pas. "Le week-end promet d'être difficile mais il sera plus excitant que difficile. C'est le genre de challenge que j'aime", jubile le Français.