Nouvelle-Zélande : Loeb surprenant et surpris
Course vendredi, 8 avr. 2005. 12:37 samedi, 14 déc. 2024. 19:41
PAPAROA, Nouvelle-Zélande (AFP) - Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara) occupait la tête du rallye de Nouvelle-Zélande, quatrième des seize épreuves du Championnat du monde, à l'issue de la première journée, vendredi soir au parc d'assistance de Paparoa, 150 km au nord d'Auckland.
A sa grande surprise, le Français était parvenu à bâtir un avantage non négligeable sur ses plus dangereux rivaux, 23 sec sur le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307), près de 27 sur le Belge François Duval, sur l'autre Xsara, et plus de 31 sur le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza).
"Je ne pouvais pas espérer posséder une telle avance après la première journée, reconnaissait Loeb. Et puis, quand on a vu les temps de Solberg le matin alors qu'il ouvrait la route, je me suis dit que cela n'allait pas être facile. Maintenant, il ne faudra pas faire d'erreur,
continuer d'attaquer parce que 20 sec c'est vite repris.
Donc ce n'est pas fini".
Le matin, durant la première boucle, Loeb, Gronholm et Solberg se battaient à coup de dixièmes de seconde. Après 72 km de spéciales, moins d'une seconde séparait les trois pilotes. Une misère.
"Un super-sentiment"
Tout allait basculer l'après-midi lors du deuxième passage dans Batley (ES5), Waipu Gorge (ES6), Brooks (ES8) et Millbrook (ES8). Loeb optait pour des gommes dures, une nouvelle évolution de pneus Michelin. Ses adversaires, eux, pariaient sur des enveloppes plus tendres.
Le ciel s'était chargé de gros nuages. S'il pleuvait, les Pirelli de Gronholm et Solberg seraient plus performants. Mais le temps restait sec.
"Je pense que l'on a fait un bon choix de pneus et peut-être eux un mauvais et cela m'a permis de prendre l'avantage, expliquait d'ailleurs Loeb. On a vu dans la première (ES5) que nous étions plus rapides qu'eux. Donc j'ai vraiment attaqué au maximum durant les 3 autres spéciales pour creuser l'écart le plus possible. J'avais un super sentiment".
"En fait, poursuivait-il, on essayait une nouvelle évolution de pneus gomme dure que je n'avais jamais testé en essais avant, tout en sachant qu'ils avaient donné de bons résultats en tests. Cela a été le cas".
Au bord des routes, l'impression visuelle confirmait le verdict du chronomètre. La Xsara de Loeb était beaucoup, beaucoup plus rapide que les voitures des autres concurrents. Le Français capitalisait à chaque spéciale à coups de grosses poignées de secondes. 7 sec et demi sur Gronholm et près de 10 sur Solberg dans l'ES5, 6 sec 3 et 7 sec 2 dans l'ES6. Encore 7 sec 8 et 10 sec 7 dans l'ES7.
"Vraiment intéressant"
Au retour au parc d'assistance de Pararoa, Gronholm affichait la mine des mauvais jours. "No chance, lâchait le grand finlandais. Nos pneus étaient trop tendres et sur le sec, leurs pneus sont plus performants. Enfin je vais voir. Je vais tenter un coup samedi après-midi dans la deuxième boucle en montant des pneus un peu plus larges qui sont à notre disposition".
Gronholm ne le déclarait pas mais son regard en disait long. Le pilote Peugeot craignait que la partie soit bien difficile face à Loeb.
"Vendredi après-midi, la voiture était bien équilibrée. On avait aussi modifié un petit peu les réglages des différentiels, cela permettait de rester bien dans les traces, de freiner tard. J'espère que cela continuera comme çà. Cela s'annonce vraiment intéressant", indiquait le Français.
Marqué par la malchance en Suède et au Mexique, en difficulté les années précédentes en Nouvelle-Zélande, le champion du monde en avait peut-être fini avec ses malheurs. Il restait encore deux jours pour le savoir.
A sa grande surprise, le Français était parvenu à bâtir un avantage non négligeable sur ses plus dangereux rivaux, 23 sec sur le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307), près de 27 sur le Belge François Duval, sur l'autre Xsara, et plus de 31 sur le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza).
"Je ne pouvais pas espérer posséder une telle avance après la première journée, reconnaissait Loeb. Et puis, quand on a vu les temps de Solberg le matin alors qu'il ouvrait la route, je me suis dit que cela n'allait pas être facile. Maintenant, il ne faudra pas faire d'erreur,
continuer d'attaquer parce que 20 sec c'est vite repris.
Donc ce n'est pas fini".
Le matin, durant la première boucle, Loeb, Gronholm et Solberg se battaient à coup de dixièmes de seconde. Après 72 km de spéciales, moins d'une seconde séparait les trois pilotes. Une misère.
"Un super-sentiment"
Tout allait basculer l'après-midi lors du deuxième passage dans Batley (ES5), Waipu Gorge (ES6), Brooks (ES8) et Millbrook (ES8). Loeb optait pour des gommes dures, une nouvelle évolution de pneus Michelin. Ses adversaires, eux, pariaient sur des enveloppes plus tendres.
Le ciel s'était chargé de gros nuages. S'il pleuvait, les Pirelli de Gronholm et Solberg seraient plus performants. Mais le temps restait sec.
"Je pense que l'on a fait un bon choix de pneus et peut-être eux un mauvais et cela m'a permis de prendre l'avantage, expliquait d'ailleurs Loeb. On a vu dans la première (ES5) que nous étions plus rapides qu'eux. Donc j'ai vraiment attaqué au maximum durant les 3 autres spéciales pour creuser l'écart le plus possible. J'avais un super sentiment".
"En fait, poursuivait-il, on essayait une nouvelle évolution de pneus gomme dure que je n'avais jamais testé en essais avant, tout en sachant qu'ils avaient donné de bons résultats en tests. Cela a été le cas".
Au bord des routes, l'impression visuelle confirmait le verdict du chronomètre. La Xsara de Loeb était beaucoup, beaucoup plus rapide que les voitures des autres concurrents. Le Français capitalisait à chaque spéciale à coups de grosses poignées de secondes. 7 sec et demi sur Gronholm et près de 10 sur Solberg dans l'ES5, 6 sec 3 et 7 sec 2 dans l'ES6. Encore 7 sec 8 et 10 sec 7 dans l'ES7.
"Vraiment intéressant"
Au retour au parc d'assistance de Pararoa, Gronholm affichait la mine des mauvais jours. "No chance, lâchait le grand finlandais. Nos pneus étaient trop tendres et sur le sec, leurs pneus sont plus performants. Enfin je vais voir. Je vais tenter un coup samedi après-midi dans la deuxième boucle en montant des pneus un peu plus larges qui sont à notre disposition".
Gronholm ne le déclarait pas mais son regard en disait long. Le pilote Peugeot craignait que la partie soit bien difficile face à Loeb.
"Vendredi après-midi, la voiture était bien équilibrée. On avait aussi modifié un petit peu les réglages des différentiels, cela permettait de rester bien dans les traces, de freiner tard. J'espère que cela continuera comme çà. Cela s'annonce vraiment intéressant", indiquait le Français.
Marqué par la malchance en Suède et au Mexique, en difficulté les années précédentes en Nouvelle-Zélande, le champion du monde en avait peut-être fini avec ses malheurs. Il restait encore deux jours pour le savoir.