Ogier assure et passe en tête
Course jeudi, 22 janv. 2009. 14:29 dimanche, 15 déc. 2024. 05:46
VALENCE - Le Français Sébastien Ogier (Peugeot 207 S2000) a profité d'une crevaison du leader, le Finlandais Juho Hanninen (Skoda Fabia), dans la dernière spéciale du jour, pour prendre la tête du 77e Rallye Monte-Carlo, 1re manche du Challenge intercontinental des rallyes (IRC).
Après les six épreuves spéciales de la 2e étape, Ogier, champion du monde Junior-WRC, devançait de 32 secondes le Belge Freddy Loix, 2e dans une autre 207 de l'écurie belge Kronos, et de 54 secondes Hanninen, auteur de trois temps scratch jeudi (ES4, ES5, ES8), qui n'a sûrement pas dit son dernier mot.
"J'ai essayé de ne pas prendre trop de risques, j'ai eu de bons choix de pneus depuis le début du rallye, j'étais bien conseillé", a dit Ogier, 25 ans, engagé sur la 207 du BF Goodrich Drivers Team après avoir été choisi, parmi 75 prétendants, par un jury de journalistes.
"C'était la bonne tactique de rester prudent parce que ce rallye est très difficile. On a évité la plupart des problèmes. Pour l'instant la sagesse paye mais il reste encore une longue journée vendredi", a ajouté Ogier, calme et réaliste.
Moniteur de ski et mécanicien de formation, le jeune pilote Citroën, dans une voiture qu'il ne connaissait pas, la Peugeot 207, a aussi réussi jeudi matin "une réparation à la Mac Gyver", dixit Marc van Dalen, le patron de Kronos, sur une commande de boîte de vitesses cassée.
Exit Vouilloz
Toutes les spéciales, notamment celle de Saint-Bonnet-le-Froid (ES5), ont été disputées dans un décor somptueux, devant un public aussi nombreux que discipliné. Et chaque boucle de trois spéciales a donné lieu à des choix de pneus divers et variés, plus ou moins audacieux, plus ou moins fructueux.
Hanninen avait une minute et demie d'avance sur Ogier quand il a heurté une pierre et crevé son pneu avant gauche dans l'ES9 (Lamastre-Alboussière). "C'est dommage car j'avais commencé à lever un peu le pied", a dit le Finlandais, toujours souriant, à son retour à Valence.
Stéphane Sarrazin, 2e jeudi matin à 11 secondes d'Hanninen, est "arrivé trop vite dans une portion verglacée" de l'ES4 et sa 207 a glissé sur le bas-côté. Une trentaine de spectateurs l'ont remise sur la route, difficilement, et il a perdu plus de quatre minutes. Puis il a signé deux temps scratch sur trois dans l'après-midi (ES7, ES9), histoire de se consoler.
Autre prétendant à la victoire, Nicolas Vouilloz a d'abord crevé un pneu clouté dans l'ES4 (Labatie d'Andaure) et a dû le remplacer, pour l'ES5, par l'un des pneus non-cloutés qu'il avait embarqué dans sa 207... en prévision de l'ES6. Puis dans l'ES7 il est parti à la faute et a tordu une biellette de direction. Rallye terminé pour le champion IRC 2008.
Vendredi matin, Ogier passera dans son département, les Hautes-Alpes, en leader de son tout premier "Monte-Carl". Puis il devra affronter la tension d'une dernière soirée à suspense, avec deux passages dans le mythique col du Turini. Sacré programme pour un jeune premier.
Après les six épreuves spéciales de la 2e étape, Ogier, champion du monde Junior-WRC, devançait de 32 secondes le Belge Freddy Loix, 2e dans une autre 207 de l'écurie belge Kronos, et de 54 secondes Hanninen, auteur de trois temps scratch jeudi (ES4, ES5, ES8), qui n'a sûrement pas dit son dernier mot.
"J'ai essayé de ne pas prendre trop de risques, j'ai eu de bons choix de pneus depuis le début du rallye, j'étais bien conseillé", a dit Ogier, 25 ans, engagé sur la 207 du BF Goodrich Drivers Team après avoir été choisi, parmi 75 prétendants, par un jury de journalistes.
"C'était la bonne tactique de rester prudent parce que ce rallye est très difficile. On a évité la plupart des problèmes. Pour l'instant la sagesse paye mais il reste encore une longue journée vendredi", a ajouté Ogier, calme et réaliste.
Moniteur de ski et mécanicien de formation, le jeune pilote Citroën, dans une voiture qu'il ne connaissait pas, la Peugeot 207, a aussi réussi jeudi matin "une réparation à la Mac Gyver", dixit Marc van Dalen, le patron de Kronos, sur une commande de boîte de vitesses cassée.
Exit Vouilloz
Toutes les spéciales, notamment celle de Saint-Bonnet-le-Froid (ES5), ont été disputées dans un décor somptueux, devant un public aussi nombreux que discipliné. Et chaque boucle de trois spéciales a donné lieu à des choix de pneus divers et variés, plus ou moins audacieux, plus ou moins fructueux.
Hanninen avait une minute et demie d'avance sur Ogier quand il a heurté une pierre et crevé son pneu avant gauche dans l'ES9 (Lamastre-Alboussière). "C'est dommage car j'avais commencé à lever un peu le pied", a dit le Finlandais, toujours souriant, à son retour à Valence.
Stéphane Sarrazin, 2e jeudi matin à 11 secondes d'Hanninen, est "arrivé trop vite dans une portion verglacée" de l'ES4 et sa 207 a glissé sur le bas-côté. Une trentaine de spectateurs l'ont remise sur la route, difficilement, et il a perdu plus de quatre minutes. Puis il a signé deux temps scratch sur trois dans l'après-midi (ES7, ES9), histoire de se consoler.
Autre prétendant à la victoire, Nicolas Vouilloz a d'abord crevé un pneu clouté dans l'ES4 (Labatie d'Andaure) et a dû le remplacer, pour l'ES5, par l'un des pneus non-cloutés qu'il avait embarqué dans sa 207... en prévision de l'ES6. Puis dans l'ES7 il est parti à la faute et a tordu une biellette de direction. Rallye terminé pour le champion IRC 2008.
Vendredi matin, Ogier passera dans son département, les Hautes-Alpes, en leader de son tout premier "Monte-Carl". Puis il devra affronter la tension d'une dernière soirée à suspense, avec deux passages dans le mythique col du Turini. Sacré programme pour un jeune premier.