Ogier en tête du rallye d'Allemagne
Course samedi, 20 août 2011. 15:47 samedi, 14 déc. 2024. 12:49
TREVES - Sébastien Ogier (Citroën) a pris la tête du rallye d'Allemagne, samedi à l'issue de la 2e journée, bien aidé par la crevaison de son coéquipier Sébastien Loeb, octuple vainqueur de l'épreuve que ses employeurs avaient décidé de favoriser depuis la veille au soir.
"Dans chaque écurie, avec des pilotes de haut niveau, il doit exister des consignes à certains moments. Hier soir, c'était le bon moment", a expliqué samedi après-midi lors d'un point presse Jean-Marc Gales, le directeur général des marques Peugeot Citroën.
Vendredi soir, à l'issue des six premières spéciales de la 1re journée d'un rallye qui en compte trois, Loeb menait avec 7,5 secondes d'avance sur Ogier et surtout plus d'une minute sur Mikko Hirvonen, le pilote Ford, deuxième du classement provisoire du Championnat du monde à 27 points du Français.
La direction de Citroën, dont l'ambition affichée est de remporter les championnats pilotes et constructeurs en fin d'année, a donc décidé, au tiers de l'épreuve et alors qu'il reste en outre quatre manches à disputer cette saison, de geler les positions des deux pilotes.
"Je suis un pilote, j'aime me battre"
Furieux d'avoir été contraint de renoncer à une possible victoire : "on ne saura jamais qui aurait été vainqueur dans des conditions régulières", affirme-t-il, Ogier avait néanmoins accepté les consignes. "Je suis un pilote. J'aime le sport. J'aime me battre", avait-il lancé.
"Ce n'est jamais une bonne nouvelle que d'apprendre que son coéquipier a eu un problème mécanique (...) mais c'est la course", a-t-il ensuite commenté à l'arrivée de la dernière spéciale de la journée, ajoutant "quelque fois il y a une justice dans le sport!".
"On déroulait. On ne prenait aucun risque. J'évitais même les nids de poule, quitte à perdre du temps", expliquait Loeb à sa descente de voiture. "Mais on n'a rien vu venir. On ne pouvait éviter de rouler sur ces petits cailloux et on a crevé à l'avant gauche, en ligne droite sur cette base militaire, à 12 km de la fin de l'ES14, la dernière de la journée".
À ce moment l'écart entre les deux pilotes français n'était que de 3 secondes et 8/10e même si son importance est très relative en raison des accords passés depuis la veille.
En revanche, le troisième sur le podium possédait alors plus de deux minutes de retard et il avait changé de nom et de voiture depuis la veille. Pénalisé, lui aussi par une crevaison à 9 km de l'arrivée de l'ES10, Mikko Hirvonen (Ford), devait abandonner dans la matinée sa place sur le podium virtuel à l'Espagnol Dani Sordo au volant de la Mini WRC, dont c'était la 3e sortie officielle.
"Quand on a deux voitures devant avec une minute d'avance, il est normal que le constructeur ait envie d'assurer un doublé", a lancé Loeb en début de soirée samedi. "On représente une marque", a ajouté celui dont le contrat pour deux années supplémentaires sous les couleurs Citroën a été annoncé par le groupe PSA mercredi soir.
"Dans chaque écurie, avec des pilotes de haut niveau, il doit exister des consignes à certains moments. Hier soir, c'était le bon moment", a expliqué samedi après-midi lors d'un point presse Jean-Marc Gales, le directeur général des marques Peugeot Citroën.
Vendredi soir, à l'issue des six premières spéciales de la 1re journée d'un rallye qui en compte trois, Loeb menait avec 7,5 secondes d'avance sur Ogier et surtout plus d'une minute sur Mikko Hirvonen, le pilote Ford, deuxième du classement provisoire du Championnat du monde à 27 points du Français.
La direction de Citroën, dont l'ambition affichée est de remporter les championnats pilotes et constructeurs en fin d'année, a donc décidé, au tiers de l'épreuve et alors qu'il reste en outre quatre manches à disputer cette saison, de geler les positions des deux pilotes.
"Je suis un pilote, j'aime me battre"
Furieux d'avoir été contraint de renoncer à une possible victoire : "on ne saura jamais qui aurait été vainqueur dans des conditions régulières", affirme-t-il, Ogier avait néanmoins accepté les consignes. "Je suis un pilote. J'aime le sport. J'aime me battre", avait-il lancé.
"Ce n'est jamais une bonne nouvelle que d'apprendre que son coéquipier a eu un problème mécanique (...) mais c'est la course", a-t-il ensuite commenté à l'arrivée de la dernière spéciale de la journée, ajoutant "quelque fois il y a une justice dans le sport!".
"On déroulait. On ne prenait aucun risque. J'évitais même les nids de poule, quitte à perdre du temps", expliquait Loeb à sa descente de voiture. "Mais on n'a rien vu venir. On ne pouvait éviter de rouler sur ces petits cailloux et on a crevé à l'avant gauche, en ligne droite sur cette base militaire, à 12 km de la fin de l'ES14, la dernière de la journée".
À ce moment l'écart entre les deux pilotes français n'était que de 3 secondes et 8/10e même si son importance est très relative en raison des accords passés depuis la veille.
En revanche, le troisième sur le podium possédait alors plus de deux minutes de retard et il avait changé de nom et de voiture depuis la veille. Pénalisé, lui aussi par une crevaison à 9 km de l'arrivée de l'ES10, Mikko Hirvonen (Ford), devait abandonner dans la matinée sa place sur le podium virtuel à l'Espagnol Dani Sordo au volant de la Mini WRC, dont c'était la 3e sortie officielle.
"Quand on a deux voitures devant avec une minute d'avance, il est normal que le constructeur ait envie d'assurer un doublé", a lancé Loeb en début de soirée samedi. "On représente une marque", a ajouté celui dont le contrat pour deux années supplémentaires sous les couleurs Citroën a été annoncé par le groupe PSA mercredi soir.