Ogier s'impose, Hirvonen rejoint Loeb
Course dimanche, 2 oct. 2011. 10:18 jeudi, 12 déc. 2024. 16:33
STRASBOURG - Sébastien Ogier (Citroën DS3) a remporté le rallye d'Alsace, dimanche à Haguenau, sur les terres de Sébastien Loeb, rejoint par Mikko Hirvonen (Ford Fiesta RS) en tête du championnat du monde, suite à la disqualification de Petter Solberg (Citroën DS3).
À deux manches de la fin du Championnat du monde (WRC), tout est relancé au terme d'un week-end qui complique singulièrement la tâche de Citroën, et cela malgré la belle victoire d'Ogier qui aurait dû compenser l'abandon du septuple champion du monde, vendredi, sur une casse moteur rarissime.
Dans un premier temps, Ogier a devancé l'Espagnol Dani Sordo (Mini Cooper), 2e, de six secondes, et Solberg, 3e, de plus d'une minute. Puis Solberg a été "exclu du rallye" par la direction de course, dimanche soir, car le poids de sa DS3 était inférieur de 4 kilos, juste après l'arrivée, à la limite de 1.200 kilos fixée par le règlement.
Finalement, suite à l'exclusion de Solberg, Hirvonen termine 3e. Ce qui lui permet de rejoindre Loeb en tête du classement pilotes, avec 196 points chacun. Quant à Ogier, il suit tout près, à trois points (193), grâce à cette victoire et au point de bonus glané dans la Power Stage d'Haguenau (ES23), remportée par Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta RS).
"Je me sens soulagé et heureux d'avoir bien géré cette course, sans prendre trop de risques. Il y a beaucoup de stress qui est en train de s'évacuer", a confié Ogier à son retour du podium dressé devant le Parlement de Strasbourg.
C'est la 7e victoire de la carrière d'Ogier, dont cinq cette saison. C'est déjà une de plus que Loeb en 2011, alors qu'il aurait pu gagner au Mexique, où il est sorti de la route le dimanche sous la pression de son aîné, et en Australie où il est parti à la faute tout seul, comme un grand.
Ogier n'a pas craqué
Une chose est sûre, c'est qu'il ne reste plus que deux rallyes, avec trois pilotes en trois points : la Catalogne dans trois semaines, sur terre vendredi (Loeb ouvrira et balaiera la piste) puis sur asphalte samedi et dimanche, et enfin le pays de Galles en novembre, dans la boue pendant trois jours, face à des pilotes Ford prêts à tout.
La victoire d'Ogier ne change rien aux objectifs de la marque française, énoncés clairement à Strasbourg par son directeur général Frédéric Banzet : le titre constructeurs et le titre pilotes... pour Sébastien Loeb, qui vient de prolonger son contrat avec la marque aux chevrons.
Ogier a quand même été très applaudi par les invités de Citroën, à son retour sous l'auvent rouge du parc d'assistance de Strasbourg. "En Catalogne, je vais continuer à faire de mon mieux derrière le volant, et on verra bien ce qui se passe. Mais d'abord, je veux prendre des vacances et me relaxer", a-t-il annoncé.
Cette 3e journée, soit 40 km chronométrés en six courtes épreuves spéciales, a commencé par un coup d'esbroufe de Sordo, parti en pneus tendres dans le brouillard matinal, avec une seule roue de secours, alors qu'Ogier, plus prudent, est parti en Michelin "Hard", avec deux roues de secours. Il n'a pas craqué.
Sordo non plus n'a pas lâché, comme quand il était chez Citroën le fidèle lieutenant de Loeb, pendant cinq saisons riches de 29 podiums personnels, mais d'aucune victoire. En Catalogne, Sordo fera partie des favoris... et il n'aura pas de consignes d'équipe à respecter.
À deux manches de la fin du Championnat du monde (WRC), tout est relancé au terme d'un week-end qui complique singulièrement la tâche de Citroën, et cela malgré la belle victoire d'Ogier qui aurait dû compenser l'abandon du septuple champion du monde, vendredi, sur une casse moteur rarissime.
Dans un premier temps, Ogier a devancé l'Espagnol Dani Sordo (Mini Cooper), 2e, de six secondes, et Solberg, 3e, de plus d'une minute. Puis Solberg a été "exclu du rallye" par la direction de course, dimanche soir, car le poids de sa DS3 était inférieur de 4 kilos, juste après l'arrivée, à la limite de 1.200 kilos fixée par le règlement.
Finalement, suite à l'exclusion de Solberg, Hirvonen termine 3e. Ce qui lui permet de rejoindre Loeb en tête du classement pilotes, avec 196 points chacun. Quant à Ogier, il suit tout près, à trois points (193), grâce à cette victoire et au point de bonus glané dans la Power Stage d'Haguenau (ES23), remportée par Jari-Matti Latvala (Ford Fiesta RS).
"Je me sens soulagé et heureux d'avoir bien géré cette course, sans prendre trop de risques. Il y a beaucoup de stress qui est en train de s'évacuer", a confié Ogier à son retour du podium dressé devant le Parlement de Strasbourg.
C'est la 7e victoire de la carrière d'Ogier, dont cinq cette saison. C'est déjà une de plus que Loeb en 2011, alors qu'il aurait pu gagner au Mexique, où il est sorti de la route le dimanche sous la pression de son aîné, et en Australie où il est parti à la faute tout seul, comme un grand.
Ogier n'a pas craqué
Une chose est sûre, c'est qu'il ne reste plus que deux rallyes, avec trois pilotes en trois points : la Catalogne dans trois semaines, sur terre vendredi (Loeb ouvrira et balaiera la piste) puis sur asphalte samedi et dimanche, et enfin le pays de Galles en novembre, dans la boue pendant trois jours, face à des pilotes Ford prêts à tout.
La victoire d'Ogier ne change rien aux objectifs de la marque française, énoncés clairement à Strasbourg par son directeur général Frédéric Banzet : le titre constructeurs et le titre pilotes... pour Sébastien Loeb, qui vient de prolonger son contrat avec la marque aux chevrons.
Ogier a quand même été très applaudi par les invités de Citroën, à son retour sous l'auvent rouge du parc d'assistance de Strasbourg. "En Catalogne, je vais continuer à faire de mon mieux derrière le volant, et on verra bien ce qui se passe. Mais d'abord, je veux prendre des vacances et me relaxer", a-t-il annoncé.
Cette 3e journée, soit 40 km chronométrés en six courtes épreuves spéciales, a commencé par un coup d'esbroufe de Sordo, parti en pneus tendres dans le brouillard matinal, avec une seule roue de secours, alors qu'Ogier, plus prudent, est parti en Michelin "Hard", avec deux roues de secours. Il n'a pas craqué.
Sordo non plus n'a pas lâché, comme quand il était chez Citroën le fidèle lieutenant de Loeb, pendant cinq saisons riches de 29 podiums personnels, mais d'aucune victoire. En Catalogne, Sordo fera partie des favoris... et il n'aura pas de consignes d'équipe à respecter.