Pas de surprise sur le podium
Course dimanche, 25 juin 2006. 18:02 mercredi, 11 déc. 2024. 21:52
MONTREAL (PC) - Il n'y avait pas d'invité surprise sur le podium du Grand Prix du Canada.
Sur la plus haute marche, le champion du monde 2005 et éventuel champion du monde 2006, Fernando Alonso, qui remportait une quatrième victoire de suite, sa sixième de la saison en neuf courses, ses trois autres ayant été complétées au deuxième rang!
Sur la deuxième marche, un septuple champion du monde et un abonné au podium de Montréal, Michael Schumacher, qui y grimpait pour la 12e fois en 15 visites: à sept reprises pour y être couronné vainqueur et sept fois deuxième!
Et sur la troisième marche: Kimi Raikkonen, le gagnant de l'an dernier et vice-champion du monde en 2003 et 2005.
Alonso, s'il est devenu un grand habitué des podiums, visitait cependant celui de Montréal pour la première fois. A ses quatre présences précédentes, dont une première au volant d'une Minardi, il n'avait vu le drapeau à damiers qu'à une seule reprise, classé quatrième en 2003.
C'était son intention de mettre fin à ses déveines ici.
"Ces deux ou trois dernières années, j'ai toujours eu l'opportunité de gagner, mais il est toujours arrivé quelque chose."
Depuis son arrivée chez Renault, il s'était qualifié respectivement quatrième, cinquième et troisième au Circuit Gilles-Villeneuve.
Sa première victoire a été moins facile qu'elle s'annonçait, par la faute du drapeau jaune qui a suivi la sortie de piste de Jacques Villeneuve et qui a éventuellement permis à Michael Schumacher de revenir l'inquiéter.
"J'aurais aimé que ça dure quelques tours de plus, a d'ailleurs confié Schumacher en souriant. Dans ces conditions c'est plus facile de provoquer une erreur.
"Mais, a-t-il admis, la deuxième place est le mieux que je pouvais réaliser dans une course déjà compliquée par ma position sur la grille (5e) et rendue encore plus difficile par un départ loin d'être parfait qui m'a forcé à rester derrière (Jarno) Trulli pendant plusieurs tours."
Second pendant presque toute la course et lors de la relance, Raikkonen, qui avait mis de la pression sur Alonso en première partie de course, s'est éliminé lui-même en commettant une erreur dans l'épingle qui a permis à Schumacher de passer devant.
"Une honte, a-t-il avoué, mais on veut toujours faire tout ce qu'il faut pour gagner. Nous quittons Montréal en sachant que nous sommes compétitifs et j'ai hâte à la course à Indianapolis.
"Ca ne me dérange pas de finir deuxième ou troisième puisque je ne suis plus dans la course au championnat", a encore dit Raikkonen, qui a aussi été éprouvé dans les puits de ravitaillement.
Dans les deux cas, sa pédale d'embrayage lui a donné du fil à retordre et dans le deuxième, on n'a changé que trois des quatre pneus!
Le drapeau jaune du 59e tour (sur 70) n'a pas été le seul problème d'Alonso.
"C'a été une course très difficile à cause de la poussière sur la piste. Ca devenait très glissant si on quittait la ligne de course et on ne pouvait se permettre aucune erreur, a-t-il déclaré. Mais Michelin (dont c'était la 100e victoire en F1), nous avait fourni des pneus fantastiques."
Schumacher a appuyé les propos d'Alonso sur les pièges du circuit montréalais. L'ancien champion du monde a touché un mur au 29e tour, ce qui a eu comme conséquence, a-t-il dit avec humour, de rendre sa voiture plus rapide!
Quoi qu'il en soit, après ce Grand Prix sur le Circuit Gilles-Villeneuve, Alonso aura beau dire tout ce qu'il veut, il va avoir de plus en plus de difficultés à convaincre que la course au championnat n'est pas déjà terminée.
Sur la plus haute marche, le champion du monde 2005 et éventuel champion du monde 2006, Fernando Alonso, qui remportait une quatrième victoire de suite, sa sixième de la saison en neuf courses, ses trois autres ayant été complétées au deuxième rang!
Sur la deuxième marche, un septuple champion du monde et un abonné au podium de Montréal, Michael Schumacher, qui y grimpait pour la 12e fois en 15 visites: à sept reprises pour y être couronné vainqueur et sept fois deuxième!
Et sur la troisième marche: Kimi Raikkonen, le gagnant de l'an dernier et vice-champion du monde en 2003 et 2005.
Alonso, s'il est devenu un grand habitué des podiums, visitait cependant celui de Montréal pour la première fois. A ses quatre présences précédentes, dont une première au volant d'une Minardi, il n'avait vu le drapeau à damiers qu'à une seule reprise, classé quatrième en 2003.
C'était son intention de mettre fin à ses déveines ici.
"Ces deux ou trois dernières années, j'ai toujours eu l'opportunité de gagner, mais il est toujours arrivé quelque chose."
Depuis son arrivée chez Renault, il s'était qualifié respectivement quatrième, cinquième et troisième au Circuit Gilles-Villeneuve.
Sa première victoire a été moins facile qu'elle s'annonçait, par la faute du drapeau jaune qui a suivi la sortie de piste de Jacques Villeneuve et qui a éventuellement permis à Michael Schumacher de revenir l'inquiéter.
"J'aurais aimé que ça dure quelques tours de plus, a d'ailleurs confié Schumacher en souriant. Dans ces conditions c'est plus facile de provoquer une erreur.
"Mais, a-t-il admis, la deuxième place est le mieux que je pouvais réaliser dans une course déjà compliquée par ma position sur la grille (5e) et rendue encore plus difficile par un départ loin d'être parfait qui m'a forcé à rester derrière (Jarno) Trulli pendant plusieurs tours."
Second pendant presque toute la course et lors de la relance, Raikkonen, qui avait mis de la pression sur Alonso en première partie de course, s'est éliminé lui-même en commettant une erreur dans l'épingle qui a permis à Schumacher de passer devant.
"Une honte, a-t-il avoué, mais on veut toujours faire tout ce qu'il faut pour gagner. Nous quittons Montréal en sachant que nous sommes compétitifs et j'ai hâte à la course à Indianapolis.
"Ca ne me dérange pas de finir deuxième ou troisième puisque je ne suis plus dans la course au championnat", a encore dit Raikkonen, qui a aussi été éprouvé dans les puits de ravitaillement.
Dans les deux cas, sa pédale d'embrayage lui a donné du fil à retordre et dans le deuxième, on n'a changé que trois des quatre pneus!
Le drapeau jaune du 59e tour (sur 70) n'a pas été le seul problème d'Alonso.
"C'a été une course très difficile à cause de la poussière sur la piste. Ca devenait très glissant si on quittait la ligne de course et on ne pouvait se permettre aucune erreur, a-t-il déclaré. Mais Michelin (dont c'était la 100e victoire en F1), nous avait fourni des pneus fantastiques."
Schumacher a appuyé les propos d'Alonso sur les pièges du circuit montréalais. L'ancien champion du monde a touché un mur au 29e tour, ce qui a eu comme conséquence, a-t-il dit avec humour, de rendre sa voiture plus rapide!
Quoi qu'il en soit, après ce Grand Prix sur le Circuit Gilles-Villeneuve, Alonso aura beau dire tout ce qu'il veut, il va avoir de plus en plus de difficultés à convaincre que la course au championnat n'est pas déjà terminée.