Pas facile pour les pilotes québécois
Course mercredi, 1 août 2007. 20:00 samedi, 14 déc. 2024. 00:00
MONTREAL - Les pilotes québécois ont la vie dure depuis un an ou deux. Les Patrick Carpentier, Andrew Ranger et Jacques Villeneuve ont tous été rétrogradés et même le statut d'Alexandre Tagliani en Champ Car n'est plus garanti d'une saison à l'autre.
Bref, on dirait que chaque printemps, c'est la saison de la chasse aux volants pour nos pilotes. Selon Carpentier, c'est parce que les courses sont peu nombreuses au Canada, ce qui fait que les commanditaires potentiels n'ont pas un bon retour sur leur investissement quand ils consacrent des sommes à des pilotes canadiens.
"Depuis qu'ils ont séparé les deux séries, il n'y a plus aucune visibilité en Champ Car, ni en IRL", a souligné le pilote québécois, qui a couru dans les deux séries nord-américaines.
Selon Carpentier, NASCAR est le circuit qui connaît la meilleure progression en ce moment en Amérique du Nord, et c'est ce qui explique pourquoi autant de pilotes y voient une planche de salut.
"C'est une bonne opportunité et c'est pour ça que les gars se lancent tous de ce côté-là en ce moment, a-t-il souligné, mercredi, en conférence de presse. Il y a une visibilité mondiale incroyable, donc pour les grosses entreprises, ça vaut la peine."
Carpentier a expliqué que ce n'est pas d'hier que les pilotes doivent dénicher des commanditaires pour trouver un volant. La différence, c'est que la tâche est devenue beaucoup plus ardue.
"Dans le temps, il y avait la série Export A en Formule 2000, la Player's, il y en avait tellement, c'était tellement mieux organisé que c'était beaucoup plus facile, a-t-il indiqué. Il y avait des commanditaires dans chaque série pour soutenir les pilotes. Ca coûtait quand même des sous, mais c'était plus facile.
"Aujourd'hui, si un jeune veut monter, il doit sortir beaucoup d'argent de sa poche avant de devenir assez connu pour que les commanditaires embarquent. C'est un peu un cercle vicieux..."
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Carl Edwards, le meneur au classement de la série Busch, n'avait que de bons mots pour la ville de Montréal, mercredi en conférence de presse, même s'il n'a eu le temps de visiter le Vieux-Montréal que pendant quelques minutes. Cet amateur de vélo a particulièrement apprécié voir les passants déambuler sur les pistes cyclables du Vieux-Port, et il a affirmé que la métropole québécoise serait un bien bel endroit où passer ses vacances.
Mais il en était à sa première présence au Canada et il en sait bien peu sur notre histoire, petite et grande. Si bien que lorsque les organisateurs locaux lui ont remis un chandail du Canadien avec le no 60 (le numéro de sa voiture), il n'a sans doute pas compris pourquoi certains des convives présents ont laissé échapper quelques rires (jaunes).
On sait que José Théodore avait porté le no 60 avec le Tricolore. Numéro avec lequel il a connu ses meilleures performances, mais aussi quelques-unes de ses pires.
Le no 60 apportera-t-il chance ou malchance à Edwards à Montréal? C'est ce qu'on verra samedi.
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Selon Carl Edwards, la plus grande différence entre la coupe Nextel et la série Busch se situe au niveau de la concurrence.
"En Nextel, il y a 30 pilotes qui peuvent l'emporter à tout moment d'une semaine à l'autre, dit-il. En Busch, il y en a environ une dizaine."
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Si le freinage est source d'inquiétude pour certaines écuries en vue de la course de série Busch, samedi, ce ne sera pas le cas de Patrick Carpentier. Il a dit avoir été rassuré à ce niveau par les essais qu'il a effectués en Caroline du Sud, lundi.
"J'ai été impressionné, ils ont les mêmes freins que j'avais dans la voiture Indy, a noté le pilote québécois. Ce sont des freins immenses, bien ventilés, ce ne sera pas un problème tant que ça.
"Quand on était venu à Montréal en Champ Car, tout le monde disait qu'il fallait faire attention aux freins, et finalement ç'a été la même chose que partout ailleurs. Si on regarde le CASCAR (NASCAR canadienne), l'année passée, ils ont fait 22 tours et personne n'a eu des problèmes de freins. Maintenant avec les nouveaux systèmes de freins, c'est moins pire que dans le temps des GM, des Camaro.
"Au Mexique plus tôt cette année, Juan Pablo Montoya a utilisé ses freins au maximum et ils ont tenu bon jusqu'à la fin."
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Patrick Carpentier sera le seul Québécois en lice lors de la course de série Busch, samedi, mais il ne sera pas le seul Canadien. On y retrouvera aussi, entre autres, les vétérans Ron Fellows et Michael Valiente.
"Ron Fellows est bon dans les courses de longue haleine, c'est un pilote très patient. Il va être là à la fin, a commenté Carpentier. Michael Valiente va être dans la voiture de Juan Pablo Montoya, alors il va être très rapide.
"Ils vont faire partie des meneurs, j'en suis certain. Chose certaine, les Canadiens auront une belle occasion de montrer ce qu'ils peuvent faire cette semaine."
Bref, on dirait que chaque printemps, c'est la saison de la chasse aux volants pour nos pilotes. Selon Carpentier, c'est parce que les courses sont peu nombreuses au Canada, ce qui fait que les commanditaires potentiels n'ont pas un bon retour sur leur investissement quand ils consacrent des sommes à des pilotes canadiens.
"Depuis qu'ils ont séparé les deux séries, il n'y a plus aucune visibilité en Champ Car, ni en IRL", a souligné le pilote québécois, qui a couru dans les deux séries nord-américaines.
Selon Carpentier, NASCAR est le circuit qui connaît la meilleure progression en ce moment en Amérique du Nord, et c'est ce qui explique pourquoi autant de pilotes y voient une planche de salut.
"C'est une bonne opportunité et c'est pour ça que les gars se lancent tous de ce côté-là en ce moment, a-t-il souligné, mercredi, en conférence de presse. Il y a une visibilité mondiale incroyable, donc pour les grosses entreprises, ça vaut la peine."
Carpentier a expliqué que ce n'est pas d'hier que les pilotes doivent dénicher des commanditaires pour trouver un volant. La différence, c'est que la tâche est devenue beaucoup plus ardue.
"Dans le temps, il y avait la série Export A en Formule 2000, la Player's, il y en avait tellement, c'était tellement mieux organisé que c'était beaucoup plus facile, a-t-il indiqué. Il y avait des commanditaires dans chaque série pour soutenir les pilotes. Ca coûtait quand même des sous, mais c'était plus facile.
"Aujourd'hui, si un jeune veut monter, il doit sortir beaucoup d'argent de sa poche avant de devenir assez connu pour que les commanditaires embarquent. C'est un peu un cercle vicieux..."
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Carl Edwards, le meneur au classement de la série Busch, n'avait que de bons mots pour la ville de Montréal, mercredi en conférence de presse, même s'il n'a eu le temps de visiter le Vieux-Montréal que pendant quelques minutes. Cet amateur de vélo a particulièrement apprécié voir les passants déambuler sur les pistes cyclables du Vieux-Port, et il a affirmé que la métropole québécoise serait un bien bel endroit où passer ses vacances.
Mais il en était à sa première présence au Canada et il en sait bien peu sur notre histoire, petite et grande. Si bien que lorsque les organisateurs locaux lui ont remis un chandail du Canadien avec le no 60 (le numéro de sa voiture), il n'a sans doute pas compris pourquoi certains des convives présents ont laissé échapper quelques rires (jaunes).
On sait que José Théodore avait porté le no 60 avec le Tricolore. Numéro avec lequel il a connu ses meilleures performances, mais aussi quelques-unes de ses pires.
Le no 60 apportera-t-il chance ou malchance à Edwards à Montréal? C'est ce qu'on verra samedi.
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Selon Carl Edwards, la plus grande différence entre la coupe Nextel et la série Busch se situe au niveau de la concurrence.
"En Nextel, il y a 30 pilotes qui peuvent l'emporter à tout moment d'une semaine à l'autre, dit-il. En Busch, il y en a environ une dizaine."
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Si le freinage est source d'inquiétude pour certaines écuries en vue de la course de série Busch, samedi, ce ne sera pas le cas de Patrick Carpentier. Il a dit avoir été rassuré à ce niveau par les essais qu'il a effectués en Caroline du Sud, lundi.
"J'ai été impressionné, ils ont les mêmes freins que j'avais dans la voiture Indy, a noté le pilote québécois. Ce sont des freins immenses, bien ventilés, ce ne sera pas un problème tant que ça.
"Quand on était venu à Montréal en Champ Car, tout le monde disait qu'il fallait faire attention aux freins, et finalement ç'a été la même chose que partout ailleurs. Si on regarde le CASCAR (NASCAR canadienne), l'année passée, ils ont fait 22 tours et personne n'a eu des problèmes de freins. Maintenant avec les nouveaux systèmes de freins, c'est moins pire que dans le temps des GM, des Camaro.
"Au Mexique plus tôt cette année, Juan Pablo Montoya a utilisé ses freins au maximum et ils ont tenu bon jusqu'à la fin."
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Patrick Carpentier sera le seul Québécois en lice lors de la course de série Busch, samedi, mais il ne sera pas le seul Canadien. On y retrouvera aussi, entre autres, les vétérans Ron Fellows et Michael Valiente.
"Ron Fellows est bon dans les courses de longue haleine, c'est un pilote très patient. Il va être là à la fin, a commenté Carpentier. Michael Valiente va être dans la voiture de Juan Pablo Montoya, alors il va être très rapide.
"Ils vont faire partie des meneurs, j'en suis certain. Chose certaine, les Canadiens auront une belle occasion de montrer ce qu'ils peuvent faire cette semaine."