Patrick Carpentier croit en ses chances
Course jeudi, 26 août 2010. 17:49 jeudi, 12 déc. 2024. 13:58
MONTRÉAL - Les Carl Edwards, Marcos Ambrose et autres vétérans de NASCAR connaissent de mieux en mieux le circuit Gilles-Villeneuve. Malgré cela, les chances qu'un Québécois l'emporte, dimanche à l'île Notre-Dame à l'occasion de l'épreuve montréalaise de la série Nationwide, sont meilleures que jamais.
C'est du moins ce qu'estime Patrick Carpentier, qui a terminé deuxième lors des deux premières présentations du NAPA 200 Pièces d'auto, avant de voir Andrew Ranger, de Roxton Pond, finir troisième l'an dernier.
"Je pense que cette année, nos chances de l'emporter seront meilleures que jamais, a déclaré le pilote originaire de Joliette, jeudi, en marge d'une conférence de presse tenue au circuit Gilles-Villeneuve. Car je pense que Jacques (Villeneuve) est prêt, je suis prêt et Andrew est prêt.
"Andrew, ça dépend toujours de la voiture qu'il a, mais sa voiture (la Dodge no 27) a été rapide à Watkins Glen, a ajouté Carpentier. On verra ce qui arrivera, mais il ne faut pas oublier qu'il y aura aussi les Marcos Ambrose, Carl Edwards, Ron Fellows, Boris Said, Robby Gordon... Ce sont des adversaires coriaces."
Si un Québécois a été en mesure d'atteindre le podium à chacune des trois premières éditions de la course, c'est parce que Villeneuve, Ranger et lui connaissent mieux que quiconque le moindre racoin du circuit Gilles-Villeneuve, a affirmé Carpentier.
Mais il ne s'agit pas là d'un avantage insurmontable, a-t-il souligné. Les Edwards, Gordon et autres pilotes réguliers de NASCAR ont beau disputer la majorité de leurs courses sur ovales, ils sont assez bons pilotes pour s'adapter rapidement à toutes les circonstances.
"Quand tu parles de Carl Edwards, Boris Said, Ron Fellows, Jacques Villeneuve, tous ces gars-là, mettez-les sur une piste et en cinq tours, ils vont savoir quoi faire, a affirmé Carpentier. Dès la première année (à Montréal), après les essais, les qualifs, ces gars-là sont allés au lit en y pensant, et ils sont revenus le lendemain avec assez de connaissances pour savoir quoi faire. À ce niveau-ci, les gars savent comment courir, ils s'habituent vite."
De leur côté, les Québécois seront également plus prêts que jamais. Ces dernières années, ils s'étaient amenés à Montréal avec relativement peu de préparation, en Nationwide. Le contexte leur sera un peu plus favorable cette fois.
Carpentier et Villeneuve ont tous deux quelques courses sous la cravate en 2010, en Coupe Sprint ou en Nationwide.
Ranger, lui, ne testera sa voiture de série Natiowide que pour la première fois, vendredi. Sauf qu'il aura passé l'été en K&N Pro Series, l'antichambre de la série Nationwide. Il y a piloté exactement le même genre de voiture que celles qu'on verra en piste ce week-end à l'île Notre-Dame.
"Ça ne va peut-être pas me donner un avantage, mais au moins j'ai un peu plus d'expérience", a commenté Ranger, jeudi.
"Jacques est rapide en ce moment, il a été très rapide plus tôt cet été, a ajouté Carpentier. Andrew a bien fait en K&N Pro Series, tant sur ovales que circuits routiers. Les gars d'ici, surtout Andrew, s'améliorent de plus en plus. Andrew, cette année, peut sérieusement aspirer à la victoire, autant que nous.
"Mais en même temps, ça va être difficile (dimanche) parce qu'il y aura plusieurs pilotes de talent. Je dirais qu'il y a au moins 10 à 12 gars qui sont capables de remporter cette course. Ce sera une bonne bataille."
"D'après moi, le top-10 va être très rapide, a estimé Ranger. La compétition est tellement féroce qu'on ne sait jamais qui va avoir le dessus dans le dernier tour."
Après la pluie, le beau temps
Les courses montréalaises des deux dernières années ont été disputées sous la pluie, en tout ou en partie. On annonce toutefois du temps chaud et ensoleillé, dimanche. Ce qui devrait plaire à la majorité des pilotes.
"Au moins, on va pouvoir avoir les mêmes réglages tout au long du week-end", a noté Ranger.
"L'an dernier, ma voiture était couci-couça sous la pluie, mais vraiment bonne sur le sec. Alors je suis pas mal content qu'il va faire soleil, a lancé Carpentier. Les amateurs le mériteraient aussi. C'est spécial quand c'est sous la pluie, mais ce n'est pas plaisant de rester assis dans les gradins pendant deux ou trois heures quand il pleut."
C'est du moins ce qu'estime Patrick Carpentier, qui a terminé deuxième lors des deux premières présentations du NAPA 200 Pièces d'auto, avant de voir Andrew Ranger, de Roxton Pond, finir troisième l'an dernier.
"Je pense que cette année, nos chances de l'emporter seront meilleures que jamais, a déclaré le pilote originaire de Joliette, jeudi, en marge d'une conférence de presse tenue au circuit Gilles-Villeneuve. Car je pense que Jacques (Villeneuve) est prêt, je suis prêt et Andrew est prêt.
"Andrew, ça dépend toujours de la voiture qu'il a, mais sa voiture (la Dodge no 27) a été rapide à Watkins Glen, a ajouté Carpentier. On verra ce qui arrivera, mais il ne faut pas oublier qu'il y aura aussi les Marcos Ambrose, Carl Edwards, Ron Fellows, Boris Said, Robby Gordon... Ce sont des adversaires coriaces."
Si un Québécois a été en mesure d'atteindre le podium à chacune des trois premières éditions de la course, c'est parce que Villeneuve, Ranger et lui connaissent mieux que quiconque le moindre racoin du circuit Gilles-Villeneuve, a affirmé Carpentier.
Mais il ne s'agit pas là d'un avantage insurmontable, a-t-il souligné. Les Edwards, Gordon et autres pilotes réguliers de NASCAR ont beau disputer la majorité de leurs courses sur ovales, ils sont assez bons pilotes pour s'adapter rapidement à toutes les circonstances.
"Quand tu parles de Carl Edwards, Boris Said, Ron Fellows, Jacques Villeneuve, tous ces gars-là, mettez-les sur une piste et en cinq tours, ils vont savoir quoi faire, a affirmé Carpentier. Dès la première année (à Montréal), après les essais, les qualifs, ces gars-là sont allés au lit en y pensant, et ils sont revenus le lendemain avec assez de connaissances pour savoir quoi faire. À ce niveau-ci, les gars savent comment courir, ils s'habituent vite."
De leur côté, les Québécois seront également plus prêts que jamais. Ces dernières années, ils s'étaient amenés à Montréal avec relativement peu de préparation, en Nationwide. Le contexte leur sera un peu plus favorable cette fois.
Carpentier et Villeneuve ont tous deux quelques courses sous la cravate en 2010, en Coupe Sprint ou en Nationwide.
Ranger, lui, ne testera sa voiture de série Natiowide que pour la première fois, vendredi. Sauf qu'il aura passé l'été en K&N Pro Series, l'antichambre de la série Nationwide. Il y a piloté exactement le même genre de voiture que celles qu'on verra en piste ce week-end à l'île Notre-Dame.
"Ça ne va peut-être pas me donner un avantage, mais au moins j'ai un peu plus d'expérience", a commenté Ranger, jeudi.
"Jacques est rapide en ce moment, il a été très rapide plus tôt cet été, a ajouté Carpentier. Andrew a bien fait en K&N Pro Series, tant sur ovales que circuits routiers. Les gars d'ici, surtout Andrew, s'améliorent de plus en plus. Andrew, cette année, peut sérieusement aspirer à la victoire, autant que nous.
"Mais en même temps, ça va être difficile (dimanche) parce qu'il y aura plusieurs pilotes de talent. Je dirais qu'il y a au moins 10 à 12 gars qui sont capables de remporter cette course. Ce sera une bonne bataille."
"D'après moi, le top-10 va être très rapide, a estimé Ranger. La compétition est tellement féroce qu'on ne sait jamais qui va avoir le dessus dans le dernier tour."
Après la pluie, le beau temps
Les courses montréalaises des deux dernières années ont été disputées sous la pluie, en tout ou en partie. On annonce toutefois du temps chaud et ensoleillé, dimanche. Ce qui devrait plaire à la majorité des pilotes.
"Au moins, on va pouvoir avoir les mêmes réglages tout au long du week-end", a noté Ranger.
"L'an dernier, ma voiture était couci-couça sous la pluie, mais vraiment bonne sur le sec. Alors je suis pas mal content qu'il va faire soleil, a lancé Carpentier. Les amateurs le mériteraient aussi. C'est spécial quand c'est sous la pluie, mais ce n'est pas plaisant de rester assis dans les gradins pendant deux ou trois heures quand il pleut."