Peugeot demeure en avant du peloton
Course dimanche, 11 févr. 2001. 13:57 jeudi, 12 déc. 2024. 11:38
KARLSTAD (Suède) (Par Patrice Burchkalter, AFP) - Comme l'an dernier, quand Marcus Groenholm avait obtenu la première victoire de sa carrière, un autre Finlandais, Harri Rovanpera, a remporté son premier succès dans un rallye du Championnat du monde en Suède, au volant d'une Peugeot 206 WRC, dimanche à Karlstad.
A l'image du champion en titre, Rovanpera s'est imposé dans son duel avec Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer). Par... KO, cette fois. A vouloir tout tenter dans l'ultime spéciale pour reprendre les 18 secondes qui les séparaient, essayer de pousser son compatriote à la faute, c'est en effet Makinen qui, pour une fois, craquait, partait en tonneau. "J'ai commis une erreur, c'est aussi simple que ça", disait-il.
Il laissait le Suédois Thomas Radstrom (Mitsubishi Carisma GT) et l'Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus WRC) monter sur le podium aux côtés du vainqueur.
Samedi soir pourtant, le pilote Mitsubishi croyait bien pouvoir s'imposer, trois semaines après sa victoire au Monte Carlo. Le quadruple champion du monde ignorait sans doute qu'une Peugeot 206 WRC pouvait en cacher une autre.
Débarrassé depuis vendredi matin du grand favori, Groenholm, contraint à l'abandon dès l'ES3, des Britanniques Richard Burns (Subaru Impreza WRC) et Colin McRae (Ford Focus WRC), coupables d'une erreur payée cash, sous forme de plusieurs minutes de retard, Makinen avait vu sa route se dégager. Les meilleurs temps accumulés ensuite par McRae et Burns ne pouvaient avoir aucune incidence sur le classement.
Lourde désillusion
Dès lors, sachant que le Suédois Thomas Radstrom (Mitsubishi Carisma GT) serait un allié au cas où, le Finlandais craignait sans doute plus l'Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus WRC) que son compatriote qui, bien qu'en tête depuis samedi midi, ne semblait pas encore maîtriser totalement la 206.
La formidable expérience de Makinen finirait bien par payer face à un pilote qui découvrait sa voiture. Cependant, dimanche matin sous la neige, à la surprise de beaucoup, Rovanpera non seulement résistait aux assauts de ses poursuivants, de Makinen, Radstrom et Sainz, mais il confortait un peu plus son avance pour, dans l'ultime épreuve chronométrée, sur 21,21 km de neige et de glace, filer vers la victoire, sa première.
Makinen, lui, perdait une formidable occasion de prendre le large au Championnat. Une véritable aubaine pour ses adversaires, Sainz, Burns, Colin McRae, Didier Auriol et bien sûr Marcus Groenholm. Notamment ce dernier quatuor, bredouille en Suède comme au Monte-Carlo.
Derrière, le trou était fait depuis longtemps. Et François Delecour (Ford Focus WRC) n'avait qu'une idée en tête, conserver sa place derrière Sainz. "Ce sera très dur, car la voiture semble plus difficile à piloter", se plaignait le Français. Effectivement, il devait céder aux assauts du Finlandais Toni Gardemeister (Peugeot 206 WRC).
Delecour avait néanmoins eu plus de chance que Didier Auriol. Malade, grippé, le Millavois avait galéré deux jours durant... avant de renoncer peu avant l'arrivée (ES15) à cause de la transmission de sa 206. Ainsi, victorieux avec Rovanpera, Peugeot n'en repartait pas moins de Suède sans un seul point au Championnat constructeurs. Une cruelle désillusion.
A l'image du champion en titre, Rovanpera s'est imposé dans son duel avec Tommi Makinen (Mitsubishi Lancer). Par... KO, cette fois. A vouloir tout tenter dans l'ultime spéciale pour reprendre les 18 secondes qui les séparaient, essayer de pousser son compatriote à la faute, c'est en effet Makinen qui, pour une fois, craquait, partait en tonneau. "J'ai commis une erreur, c'est aussi simple que ça", disait-il.
Il laissait le Suédois Thomas Radstrom (Mitsubishi Carisma GT) et l'Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus WRC) monter sur le podium aux côtés du vainqueur.
Samedi soir pourtant, le pilote Mitsubishi croyait bien pouvoir s'imposer, trois semaines après sa victoire au Monte Carlo. Le quadruple champion du monde ignorait sans doute qu'une Peugeot 206 WRC pouvait en cacher une autre.
Débarrassé depuis vendredi matin du grand favori, Groenholm, contraint à l'abandon dès l'ES3, des Britanniques Richard Burns (Subaru Impreza WRC) et Colin McRae (Ford Focus WRC), coupables d'une erreur payée cash, sous forme de plusieurs minutes de retard, Makinen avait vu sa route se dégager. Les meilleurs temps accumulés ensuite par McRae et Burns ne pouvaient avoir aucune incidence sur le classement.
Lourde désillusion
Dès lors, sachant que le Suédois Thomas Radstrom (Mitsubishi Carisma GT) serait un allié au cas où, le Finlandais craignait sans doute plus l'Espagnol Carlos Sainz (Ford Focus WRC) que son compatriote qui, bien qu'en tête depuis samedi midi, ne semblait pas encore maîtriser totalement la 206.
La formidable expérience de Makinen finirait bien par payer face à un pilote qui découvrait sa voiture. Cependant, dimanche matin sous la neige, à la surprise de beaucoup, Rovanpera non seulement résistait aux assauts de ses poursuivants, de Makinen, Radstrom et Sainz, mais il confortait un peu plus son avance pour, dans l'ultime épreuve chronométrée, sur 21,21 km de neige et de glace, filer vers la victoire, sa première.
Makinen, lui, perdait une formidable occasion de prendre le large au Championnat. Une véritable aubaine pour ses adversaires, Sainz, Burns, Colin McRae, Didier Auriol et bien sûr Marcus Groenholm. Notamment ce dernier quatuor, bredouille en Suède comme au Monte-Carlo.
Derrière, le trou était fait depuis longtemps. Et François Delecour (Ford Focus WRC) n'avait qu'une idée en tête, conserver sa place derrière Sainz. "Ce sera très dur, car la voiture semble plus difficile à piloter", se plaignait le Français. Effectivement, il devait céder aux assauts du Finlandais Toni Gardemeister (Peugeot 206 WRC).
Delecour avait néanmoins eu plus de chance que Didier Auriol. Malade, grippé, le Millavois avait galéré deux jours durant... avant de renoncer peu avant l'arrivée (ES15) à cause de la transmission de sa 206. Ainsi, victorieux avec Rovanpera, Peugeot n'en repartait pas moins de Suède sans un seul point au Championnat constructeurs. Une cruelle désillusion.