Peugeot et Gronholm sont de retour
Course mardi, 28 août 2001. 08:06 dimanche, 15 déc. 2024. 09:47
JYVASKYLA (AFP) - Depuis le temps que le Finlandais attendait ce moment, Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC) se sentait libéré après sa victoire au rallye de Finlande, dimanche soir à Jyvaskyla. Champion du monde en titre, le grand Marcus n'avait plus goûté à la joie de la victoire depuis l'Australie, début novembre l'an passé.
Il commençait à trouver le temps long, à se demander quand la poisse, qui lui avait collé à la peau depuis le début de la saison, le laisserait enfin tranquille.
Il aura fallu que Gronholm arrive chez lui, en Finlande, pour renouer avec le succès. "Je ne sais pas si ce résultat va me remettre dans la bataille pour le titre mais il va aider Peugeot. On verra en Nouvelle-Zélande, mais j'espère que cette victoire va maintenant marquer le départ d'une bonne période jusqu'à la fin du Championnat", soufflait-il.
Une bonne période à laquelle aspire également Corrado Provera, le directeur de Peugeot Sport. Du genre de celle de l'an passé, de ce raz de marée Peugeot qui s'était abattu sur le Championnat d'août à novembre. "Cinq victoires, dont deux doublés, en six courses", rappelait Provera.
Avant la Finlande, le constructeur français semblait hors du coup dans la course au titre mondial, dans l'objectif de conserver ce bien acquis brillamment en 2001, dès sa première saison complète. "Il n'y avait pas d'alternative, reconnaissait le directeur de Peugeot Sport. Soit l'on marquait au moins dix points ici, soit nous devions abandonner tous nos espoirs".
Refaire le coup de 2000
Et pourtant, Peugeot présentait un bilan non négligeable, avec deux victoires, dont un doublé. Avec le règlement de l'an prochain (les deux meilleures des trois voitures engagées marquant les points), le Lion occuperait même la tête du Championnat, en dépit de nombreuses occasions ratées, d'un manque de fiabilité.
"Au Kenya déjà, nous avons pu constater que nous faisions toujours peur à nos adversaires", notait Provera. Il n'y a en effet pas plus dangereux qu'un fauve blessé. Et en Finlande, la démonstration a été totale.
A tel point que Provera et Jean-Pierre Nicolas ont dû se résoudre à donner des consignes d'équipe, figer les positions dès samedi soir, afin d'éviter une lutte fratricide. "Nous avons simplement demandé aux pilotes de conduire à 99,9%, pas à 101%. On ne leur a pas demandé de ralentir. Il y avait le risque de perdre deux voitures. Si nous ne l'avions pas fait, on aurait pu nous le reprocher après," expliquait Provera.
Si l'addition aurait dû être plus lourde pour la concurrence, Harri Rovanpera perdant sa deuxième place dans l'ultime spéciale en raison d'un amortisseur cassé, les treize points acquis répondent à l'attente de la firme française et la relancent au Championnat. D'autant que le compteur de Mitsubishi est resté bloqué en Finlande.
La 206 WRC est toujours une arme redoutable, efficace et performante. Il ne reste plus à l'armada Peugeot, à Gronholm, Rovanpera, Auriol et Panizzi de connaître la même réussite que l'an passé pour refaire le coup de 2000.
Il commençait à trouver le temps long, à se demander quand la poisse, qui lui avait collé à la peau depuis le début de la saison, le laisserait enfin tranquille.
Il aura fallu que Gronholm arrive chez lui, en Finlande, pour renouer avec le succès. "Je ne sais pas si ce résultat va me remettre dans la bataille pour le titre mais il va aider Peugeot. On verra en Nouvelle-Zélande, mais j'espère que cette victoire va maintenant marquer le départ d'une bonne période jusqu'à la fin du Championnat", soufflait-il.
Une bonne période à laquelle aspire également Corrado Provera, le directeur de Peugeot Sport. Du genre de celle de l'an passé, de ce raz de marée Peugeot qui s'était abattu sur le Championnat d'août à novembre. "Cinq victoires, dont deux doublés, en six courses", rappelait Provera.
Avant la Finlande, le constructeur français semblait hors du coup dans la course au titre mondial, dans l'objectif de conserver ce bien acquis brillamment en 2001, dès sa première saison complète. "Il n'y avait pas d'alternative, reconnaissait le directeur de Peugeot Sport. Soit l'on marquait au moins dix points ici, soit nous devions abandonner tous nos espoirs".
Refaire le coup de 2000
Et pourtant, Peugeot présentait un bilan non négligeable, avec deux victoires, dont un doublé. Avec le règlement de l'an prochain (les deux meilleures des trois voitures engagées marquant les points), le Lion occuperait même la tête du Championnat, en dépit de nombreuses occasions ratées, d'un manque de fiabilité.
"Au Kenya déjà, nous avons pu constater que nous faisions toujours peur à nos adversaires", notait Provera. Il n'y a en effet pas plus dangereux qu'un fauve blessé. Et en Finlande, la démonstration a été totale.
A tel point que Provera et Jean-Pierre Nicolas ont dû se résoudre à donner des consignes d'équipe, figer les positions dès samedi soir, afin d'éviter une lutte fratricide. "Nous avons simplement demandé aux pilotes de conduire à 99,9%, pas à 101%. On ne leur a pas demandé de ralentir. Il y avait le risque de perdre deux voitures. Si nous ne l'avions pas fait, on aurait pu nous le reprocher après," expliquait Provera.
Si l'addition aurait dû être plus lourde pour la concurrence, Harri Rovanpera perdant sa deuxième place dans l'ultime spéciale en raison d'un amortisseur cassé, les treize points acquis répondent à l'attente de la firme française et la relancent au Championnat. D'autant que le compteur de Mitsubishi est resté bloqué en Finlande.
La 206 WRC est toujours une arme redoutable, efficace et performante. Il ne reste plus à l'armada Peugeot, à Gronholm, Rovanpera, Auriol et Panizzi de connaître la même réussite que l'an passé pour refaire le coup de 2000.