Plus de 100 000 billets vendus
Course mercredi, 25 août 2004. 15:47 jeudi, 12 déc. 2024. 16:47
MONTREAL (PC) - Le circuit Gilles-Villeneuve est fin prêt à accueillir le Molson Indy en fin de semaine, assure le promoteur Alan Labrosse.
"La course pourrait avoir lieu demain (jeudi), disait-il mercredi, et nous serions prêts."
Labrosse affirme que plus de 100 000 billets ont été vendus et il vise un objectif d'entre 130 000 et 150 000 spectateurs pour les trois jours de l'événement qui avait attiré 148 000 personnes à sa deuxième présentation l'an dernier.
Quoiqu'il arrive au cours des prochains jours, Labrosse est déjà assuré d'avoir évité un échec appréhendé à cause de cette incertitude au sujet de l'avenir de la série puis de la course à Montréal, qui a fait que les billets n'ont été mis en vente que dans la troisième semaine de juin.
"C'est sûr que cela a effecté la vente, affirme Labrosse. L'an dernier, j'avais acheté les miens en mars."
Comme si ce n'était pas assez, l'événement est en compétition directe avec les Jeux olympiques. La clientèle a beau ne pas être la même, Labrosse est le premier à reconnaître que son événement souffre nécessairement d'une couverture médiatique diminuée.
Labrosse, qui a racheté le Molson Indy de Montréal au promoteur du Grand Prix du Canada Normand Legault, en est à sa première expérience à la tête d'un aussi gros événement, mais semblait d'un calme olympien lorsque rencontré à son bureau, mercredi matin.
"Je me sens très à l'aise, a-t-il dit. J'ai 43 ans et j'ai travaillé dans ce domaine toute ma vie."
L'histoire des gradins
Labrosse a profité de l'occasion pour clarifier une histoire qui a fait beaucoup jaser, soit la démontage des gradins du Grand Prix pour en remonter d'autres aux mêmes endroits.
"D'abord, il n'a jamais été certain qu'on allait garder les mêmes gradins."
On en compte d'ailleurs un peu moins.
Mais c'était surtout, semble-t-il, une question de "désengagement de responsabilités" de la part des organisateurs du Grand Prix. Legault l'a soutenu dans la mesure de ses moyens, assure Labrosse, et il n'est pas dit qu'on ne pourra pas trouver un terrain d'entente pour les années à venir.
"Il y a des conditions à respecter au niveau de la ville de Montréal, du parc Jean-Drapeau et des assurances", spécifie Labrosse.
Deux chapeaux
Celui-ci continue de coiffer deux chapeaux, de promoteur d'événement et d'agent de pliotes, mais il n'y voit absolument aucun problème ou conflit d'intérêt.
"Patrick Carpentier et sa carrière, c'est une chose, et le Molson Indy en est une autre, dit-il. Patrick Carpentier en est une des vedettes et c'est tant mieux, mais il ne fait que complémenter l'événement."
Labrosse donne un meilleur exemple avec le champion de Superbike Miguel Duhamel, qui est sous contrat avec Honda aux Etats-Unis et qui sera à Montréal pour faire la promotion de la course de motos opposant les as canadiens de la spécialité mais sans y participer.
Labrosse, le promoteur, aurait bien sûr aimé compter sur sa présence, raconte-t-il, mais Labrosse l'agent ne pouvait risquer de voir son poulain blessé dans une course qui ne compte pas pour le championnat américain qu'il domine.
"La course pourrait avoir lieu demain (jeudi), disait-il mercredi, et nous serions prêts."
Labrosse affirme que plus de 100 000 billets ont été vendus et il vise un objectif d'entre 130 000 et 150 000 spectateurs pour les trois jours de l'événement qui avait attiré 148 000 personnes à sa deuxième présentation l'an dernier.
Quoiqu'il arrive au cours des prochains jours, Labrosse est déjà assuré d'avoir évité un échec appréhendé à cause de cette incertitude au sujet de l'avenir de la série puis de la course à Montréal, qui a fait que les billets n'ont été mis en vente que dans la troisième semaine de juin.
"C'est sûr que cela a effecté la vente, affirme Labrosse. L'an dernier, j'avais acheté les miens en mars."
Comme si ce n'était pas assez, l'événement est en compétition directe avec les Jeux olympiques. La clientèle a beau ne pas être la même, Labrosse est le premier à reconnaître que son événement souffre nécessairement d'une couverture médiatique diminuée.
Labrosse, qui a racheté le Molson Indy de Montréal au promoteur du Grand Prix du Canada Normand Legault, en est à sa première expérience à la tête d'un aussi gros événement, mais semblait d'un calme olympien lorsque rencontré à son bureau, mercredi matin.
"Je me sens très à l'aise, a-t-il dit. J'ai 43 ans et j'ai travaillé dans ce domaine toute ma vie."
L'histoire des gradins
Labrosse a profité de l'occasion pour clarifier une histoire qui a fait beaucoup jaser, soit la démontage des gradins du Grand Prix pour en remonter d'autres aux mêmes endroits.
"D'abord, il n'a jamais été certain qu'on allait garder les mêmes gradins."
On en compte d'ailleurs un peu moins.
Mais c'était surtout, semble-t-il, une question de "désengagement de responsabilités" de la part des organisateurs du Grand Prix. Legault l'a soutenu dans la mesure de ses moyens, assure Labrosse, et il n'est pas dit qu'on ne pourra pas trouver un terrain d'entente pour les années à venir.
"Il y a des conditions à respecter au niveau de la ville de Montréal, du parc Jean-Drapeau et des assurances", spécifie Labrosse.
Deux chapeaux
Celui-ci continue de coiffer deux chapeaux, de promoteur d'événement et d'agent de pliotes, mais il n'y voit absolument aucun problème ou conflit d'intérêt.
"Patrick Carpentier et sa carrière, c'est une chose, et le Molson Indy en est une autre, dit-il. Patrick Carpentier en est une des vedettes et c'est tant mieux, mais il ne fait que complémenter l'événement."
Labrosse donne un meilleur exemple avec le champion de Superbike Miguel Duhamel, qui est sous contrat avec Honda aux Etats-Unis et qui sera à Montréal pour faire la promotion de la course de motos opposant les as canadiens de la spécialité mais sans y participer.
Labrosse, le promoteur, aurait bien sûr aimé compter sur sa présence, raconte-t-il, mais Labrosse l'agent ne pouvait risquer de voir son poulain blessé dans une course qui ne compte pas pour le championnat américain qu'il domine.