Portugal : Loeb reçu six sur six
Course samedi, 4 avr. 2009. 16:20 samedi, 14 déc. 2024. 02:53
FARO - Le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) a pris la tête du rallye du Portugal devant le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus) et signé les six temps scratch de la deuxième journée pour transformer en 27 secondes d'avance les 18 secondes de retard qu'il avait samedi matin.
"On ne pouvait pas espérer plus, à la régulière, sans erreur de Mikko. Il a fait une belle journée, on est repassés devant, je suis très content", a dit Loeb à son retour à l'Estadio Algarve, où il avait déjà triomphé en 2007. Au même moment, dans le stade, une Marseillaise retentissait en prévision du podium de dimanche.
Dans la spéciale du milieu de chaque boucle (Almodovar 1 et 2, longue de 27,18 km), télévisée en direct sur une chaîne publique portugaise, Loeb, à chaque passage, a infligé une petite correction à Hirvonen: 15 secondes le matin, 11 l'après-midi, soit la quasi-totalité de son avance samedi soir.
"L'écart dans la spéciale du milieu, ça doit être un ensemble de choses: le balayage, une question de feeling personnel -une spéciale où on se sentait bien- et les pneus", a ajouté le quintuple champion du monde. "J'ai beaucoup géré les pneus au deuxième passage, pour ne pas les chauffer et garder une voiture très neutre, ne pas forcer sur le train avant, essayer de rouler très propre."
"La différence entre Hirvonen et Loeb se fait sur la voiture, mais aussi sur la façon dont 'Seb' gère ses pneus, en les abîmant moins que Mikko", a résumé Olivier Quesnel, le patron de Citroën Sport, à un journaliste portugais qui l'avait pris pour son prédécesseur Guy Fréquelin.
Exit Grönholm
Hirvonen, toujours lucide et motivé, était d'accord avec cette analyse: "Je n'ai pas été bon et dans la dernière spéciale mes pneus avant aussi étaient détruits. J'ai peut-être eu une conduite trop agressive, surtout au freinage. J'ai essayé de préserver les pneus dans la deuxième spéciale de l'après-midi, mais j'y ai quand même perdu du temps."
"Dimanche, ce sera un peu différent", a prévenu Loeb, qui ouvrira à nouveau la route sur les 77 km chronométrés le séparant de la dernière super-spéciale, dans l'Estadio Algarve. "Il y aura des portions plus lentes où on perd plus facilement du temps quand il y a du balayage à faire."
Côté Hirvonen, tout espoir n'est pas encore perdu: "Je vais continuer à essayer, on a peut-être une petite chance de rattraper 'Seb'", a dit le Finlandais. Il n'aura pas besoin de regarder dans son rétroviseur, car Dani Sordo, sur l'autre C4 officielle, pointe désormais à 32 secondes, chargé de rapporter les points de la troisième place.
La course avait perdu beaucoup de sel dès la première spéciale (ES8), quand Marcus Grönholm, alors quatrième, avait touché un arbre. Sa Subaru Impreza a fait un tonneau, est retombée sur ses roues, puis le moteur a commencé à chauffer et le double champion du monde a arrêté les frais. Sébastien Ogier (Citroën C4), le champion du monde Junior-WRC, a lui aussi été victime de cette spéciale de Santa Clara. Difficile de faire un sans-faute, sauf pour Loeb.
"On ne pouvait pas espérer plus, à la régulière, sans erreur de Mikko. Il a fait une belle journée, on est repassés devant, je suis très content", a dit Loeb à son retour à l'Estadio Algarve, où il avait déjà triomphé en 2007. Au même moment, dans le stade, une Marseillaise retentissait en prévision du podium de dimanche.
Dans la spéciale du milieu de chaque boucle (Almodovar 1 et 2, longue de 27,18 km), télévisée en direct sur une chaîne publique portugaise, Loeb, à chaque passage, a infligé une petite correction à Hirvonen: 15 secondes le matin, 11 l'après-midi, soit la quasi-totalité de son avance samedi soir.
"L'écart dans la spéciale du milieu, ça doit être un ensemble de choses: le balayage, une question de feeling personnel -une spéciale où on se sentait bien- et les pneus", a ajouté le quintuple champion du monde. "J'ai beaucoup géré les pneus au deuxième passage, pour ne pas les chauffer et garder une voiture très neutre, ne pas forcer sur le train avant, essayer de rouler très propre."
"La différence entre Hirvonen et Loeb se fait sur la voiture, mais aussi sur la façon dont 'Seb' gère ses pneus, en les abîmant moins que Mikko", a résumé Olivier Quesnel, le patron de Citroën Sport, à un journaliste portugais qui l'avait pris pour son prédécesseur Guy Fréquelin.
Exit Grönholm
Hirvonen, toujours lucide et motivé, était d'accord avec cette analyse: "Je n'ai pas été bon et dans la dernière spéciale mes pneus avant aussi étaient détruits. J'ai peut-être eu une conduite trop agressive, surtout au freinage. J'ai essayé de préserver les pneus dans la deuxième spéciale de l'après-midi, mais j'y ai quand même perdu du temps."
"Dimanche, ce sera un peu différent", a prévenu Loeb, qui ouvrira à nouveau la route sur les 77 km chronométrés le séparant de la dernière super-spéciale, dans l'Estadio Algarve. "Il y aura des portions plus lentes où on perd plus facilement du temps quand il y a du balayage à faire."
Côté Hirvonen, tout espoir n'est pas encore perdu: "Je vais continuer à essayer, on a peut-être une petite chance de rattraper 'Seb'", a dit le Finlandais. Il n'aura pas besoin de regarder dans son rétroviseur, car Dani Sordo, sur l'autre C4 officielle, pointe désormais à 32 secondes, chargé de rapporter les points de la troisième place.
La course avait perdu beaucoup de sel dès la première spéciale (ES8), quand Marcus Grönholm, alors quatrième, avait touché un arbre. Sa Subaru Impreza a fait un tonneau, est retombée sur ses roues, puis le moteur a commencé à chauffer et le double champion du monde a arrêté les frais. Sébastien Ogier (Citroën C4), le champion du monde Junior-WRC, a lui aussi été victime de cette spéciale de Santa Clara. Difficile de faire un sans-faute, sauf pour Loeb.