PSA: triomphe en terre japonaise
Course dimanche, 2 oct. 2005. 12:03 dimanche, 15 déc. 2024. 16:36
OBIHIRO (AFP) - Le titre mondial pour Sébastien Loeb (Citroën Xsara), la victoire pour Marcus Gronholm (Peugeot 307): le rallye du Japon, treizième des seize épreuves du Championnat du monde, aura tourné au triomphe pour les marques du groupe français PSA, dimanche à Obihiro.
Au parc d'assistance de Kita Aikoku, les deux équipes françaises ne faisaient soudain plus qu'une. Toutes deux unies dans la victoire et le souvenir du drame de Cardiff, la mort de Michael Park.
"Cela a été un grand moment d'émotion, racontait Jean-Pierre Nicolas, directeur de Peugeot Sport. Marcus (Gronholm) a montré à tout le monde quel était le meilleur moyen de célébrer la mémoire de Michael (Park). Au parc, tout le monde a partagé notre émotion, était content de notre victoire. On a vu Guy Fréquelin et toute l'équipe Citroën venir fêter ça avec nous et notre équipe féliciter Sébastien (Loeb) pour son titre mondial".
"Nul doute, c'est la plus grande émotion ressentie depuis plusieurs années dans le monde du rallye", insistait Nicolas.
Titres constructeurs
Le 13 novembre à Perth en Australie, terme de la saison, Peugeot et Citroën tireront pourtant leur révérence, mettront un point final à l'aventure dans la discipline... simplement un point de suspension probalement pour Citroën.
Depuis l'arrivée de Peugeot en cours de saison 1999, PSA a trusté les titres mondiaux constructeurs, d'abord avec le Lion (2000, 2001 et 2002) puis avec le double chevron ensuite (2003, 2004 et certainement 2005). Et permis à Marcus Gronholm (2000 et 2002) et Sébastien Loeb (2004 et 2005) de régner en maîtres chez les pilotes.
Dimanche au Japon, l'immense public japonais espérait un nouveau succès de Subaru, un constructeur local. Comme l'an passé. Une pierre en pleine trajectoire dans l'avant-dernière spéciale de l'épreuve (ES25) en a décidé autrement.
Petter Solberg en tête depuis vendredi midi se voulait prudent. "Cela commence à sentir bon. Je surveille les temps intermédiaires. Il sera difficile à Gronholm de me reprendre 23 secondes (écart qui séparait les deux hommes avant la dernière boucle). Les dernières spéciales risquent d'être intéressantes. Je dois rester calme et éviter têtes-à-queues et crevaisons", indiquait le Norvégien au parc d'assistance juste avant l'ultime boucle.
Loeb et Gronholm à égalité
Solberg oubliait d'autres pièges, une pierre qui transformait en la circonstance le rêve en cauchemar, qui propulsait Gronholm vers sa deuxième victoire de la saison, la troisième de la 307 depuis ses débuts l'an dernier.
Pour Peugeot une formidable opportunité. Même si Jean-Pierre Nicolas sait que le titre constructeurs n'est plus un objectif réaliste depuis la Grande-Bretagne. Bien que victorieux, le Lion a encore perdu deux points sur le "cousin" Citroën avec les 2e et 4e places de Loeb et François Duval.
Le Suédois Daniel Carlsson, remplaçant de Markko Martin, n'avait pas pu faire mieux que 8e. "Daniel a piloté exactement comme on lui avait demandé. Nous lui avions simplement dit d'être prudent, de ramener la voiture à l'arrivée", reconnaissait Nicolas.
Après le titre de Loeb, Citroën peut envisager sereinement la fin de l'année pour la conquête d'un deuxième titre cette saison, celui des constructeurs. "Nous avons fait la moitié du travail avec le titre pilotes, admettait Guy Fréquelin, le patron de Citroën sport. Nous allons essayer de le terminer en conservant celui des constructeurs".
Cela tombe bien. Loeb, justement, veut la victoire en Corse, histoire de dépasser Marcus Gronholm, tous deux à égalité de titres mondiaux (2) et de victoires dans leurs carrières (18).
Au parc d'assistance de Kita Aikoku, les deux équipes françaises ne faisaient soudain plus qu'une. Toutes deux unies dans la victoire et le souvenir du drame de Cardiff, la mort de Michael Park.
"Cela a été un grand moment d'émotion, racontait Jean-Pierre Nicolas, directeur de Peugeot Sport. Marcus (Gronholm) a montré à tout le monde quel était le meilleur moyen de célébrer la mémoire de Michael (Park). Au parc, tout le monde a partagé notre émotion, était content de notre victoire. On a vu Guy Fréquelin et toute l'équipe Citroën venir fêter ça avec nous et notre équipe féliciter Sébastien (Loeb) pour son titre mondial".
"Nul doute, c'est la plus grande émotion ressentie depuis plusieurs années dans le monde du rallye", insistait Nicolas.
Titres constructeurs
Le 13 novembre à Perth en Australie, terme de la saison, Peugeot et Citroën tireront pourtant leur révérence, mettront un point final à l'aventure dans la discipline... simplement un point de suspension probalement pour Citroën.
Depuis l'arrivée de Peugeot en cours de saison 1999, PSA a trusté les titres mondiaux constructeurs, d'abord avec le Lion (2000, 2001 et 2002) puis avec le double chevron ensuite (2003, 2004 et certainement 2005). Et permis à Marcus Gronholm (2000 et 2002) et Sébastien Loeb (2004 et 2005) de régner en maîtres chez les pilotes.
Dimanche au Japon, l'immense public japonais espérait un nouveau succès de Subaru, un constructeur local. Comme l'an passé. Une pierre en pleine trajectoire dans l'avant-dernière spéciale de l'épreuve (ES25) en a décidé autrement.
Petter Solberg en tête depuis vendredi midi se voulait prudent. "Cela commence à sentir bon. Je surveille les temps intermédiaires. Il sera difficile à Gronholm de me reprendre 23 secondes (écart qui séparait les deux hommes avant la dernière boucle). Les dernières spéciales risquent d'être intéressantes. Je dois rester calme et éviter têtes-à-queues et crevaisons", indiquait le Norvégien au parc d'assistance juste avant l'ultime boucle.
Loeb et Gronholm à égalité
Solberg oubliait d'autres pièges, une pierre qui transformait en la circonstance le rêve en cauchemar, qui propulsait Gronholm vers sa deuxième victoire de la saison, la troisième de la 307 depuis ses débuts l'an dernier.
Pour Peugeot une formidable opportunité. Même si Jean-Pierre Nicolas sait que le titre constructeurs n'est plus un objectif réaliste depuis la Grande-Bretagne. Bien que victorieux, le Lion a encore perdu deux points sur le "cousin" Citroën avec les 2e et 4e places de Loeb et François Duval.
Le Suédois Daniel Carlsson, remplaçant de Markko Martin, n'avait pas pu faire mieux que 8e. "Daniel a piloté exactement comme on lui avait demandé. Nous lui avions simplement dit d'être prudent, de ramener la voiture à l'arrivée", reconnaissait Nicolas.
Après le titre de Loeb, Citroën peut envisager sereinement la fin de l'année pour la conquête d'un deuxième titre cette saison, celui des constructeurs. "Nous avons fait la moitié du travail avec le titre pilotes, admettait Guy Fréquelin, le patron de Citroën sport. Nous allons essayer de le terminer en conservant celui des constructeurs".
Cela tombe bien. Loeb, justement, veut la victoire en Corse, histoire de dépasser Marcus Gronholm, tous deux à égalité de titres mondiaux (2) et de victoires dans leurs carrières (18).