Question de stratégie
Course samedi, 22 mars 2003. 12:07 dimanche, 15 déc. 2024. 00:06
SEPANG (AFP) - Fernando Alonso, plus jeune "poleman" de l'histoire, deux Renault en première ligne de la grille de départ du Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve dimanche du Championnat du monde, devant Michael Schumacher (Ferrari), la stratégie est désormais à l'ordre du jour en Formule 1.
Cette nouvelle donne permet aujourd'hui de partager les bonheurs. C'était le but de Max Mosley, président de la Fédération internationale automobile (FIA), quand il décida de changer les règles, de modifier l'ordonnancement d'un Grand Prix.
Samedi à l'issue des qualifications, l'Espagnol "rêvait éveillé" après son exploit, et Jarno Trulli ne cachait pas sa satisfaction. Quant au quintuple champion du monde allemand, il affichait le visage d'un pilote confiant, très confiant.
"Je ne voudrais pas retirer quoi que ce soit à la réussite de Renault car ils ont fait du bon boulot, mais j'espère que nous avons la bonne stratégie pour la course. Ca, toutefois, on ne le saura pas avant dimanche après-midi", déclarait ainsi Michael Schumacher.
"La plus compliquée"
"Les places sur la grille donnent une indication quant aux quantités de carburant embarquées. Cela pourrait être une autre course passionnante", insistait Ron Dennis, patron de McLaren-Mercedes après les 4e et 7e places sur la grille de David Coulthard et Kimi Raikkonen.
Deux arrêts chez Renault, un seul chez Ferrari et McLaren, comme chez Williams-BMW pour Juan Pablo Montoya, 8e seulement au départ, l'avantage semble dans le camp des adversaires du constructeur français. "On verra. Pour l'heure, il vaut mieux partir devant", estimait cependant Flavio Briatore, directeur de Renault.
Tout pourrait dépendre, en effet, des conditions de course, des interventions de la voiture de sécurité, d'averses toujours possible. Comme cela a été le cas en Australie il y a quinze jours à Melbourne.
Forte chaleur (35 degrés, 51 sur la piste samedi), pluie, la course malaise est réputée pour être une des plus dures de la saison. "C'est sans doute la plus compliquée en matière de stratégie", soulignait d'ailleurs Hisao Suganuma, directeur technique du manufacturier de pneus japonais Bridgestone.
Les difficultés de Ralf
L'an passé, Michelin et les Williams-BMW s'étaient imposés. Cette année, McLaren-Mercedes, après la victoire de Coulthard à Melbourne, devait être la mieux placée dans des conditions normales pour contrer encore Ferrari.
En dépit de la deuxième place de Montoya pour l'ouverture de la saison, il semble que la Williams ne soit pas la monoplace capable de rivaliser avec la Scuderia, pas plus qu'elle ne paraît susceptible de lutter avec McLaren-Mercedes. Frank Williams et Patrick Head, les patrons, en sont conscients, et fort marris. Et si le Colombien limite les dégâts en tirant le maximum de sa FW25, Ralf Schumacher n'y parvient pas.
S'il est un des tout meilleurs dès que la voiture lui convient, l'Allemand ne sait pas se transcender pour essayer de compenser un peu la faiblesse de sa monoplace. Ralf Schumacher traverserait également une période difficile sur un plan personnel. Autant d'éléments expliquant les difficultés rencontrées par le "frère cadet" en ce début de saison, la modeste, très modeste, dix-septième place sur la grille de Malaisie de Ralf Schumacher.
Forces et faiblesses des uns et des autres, erreurs, stratégies, conditions climatiques, chacun s'attendait à une course folle. "Je pense que les spectateurs auront bien des raisons de s'enthousiasmer", disait même Mario Theissen, le directeur de BMW Motorsport samedi soir.
Cette nouvelle donne permet aujourd'hui de partager les bonheurs. C'était le but de Max Mosley, président de la Fédération internationale automobile (FIA), quand il décida de changer les règles, de modifier l'ordonnancement d'un Grand Prix.
Samedi à l'issue des qualifications, l'Espagnol "rêvait éveillé" après son exploit, et Jarno Trulli ne cachait pas sa satisfaction. Quant au quintuple champion du monde allemand, il affichait le visage d'un pilote confiant, très confiant.
"Je ne voudrais pas retirer quoi que ce soit à la réussite de Renault car ils ont fait du bon boulot, mais j'espère que nous avons la bonne stratégie pour la course. Ca, toutefois, on ne le saura pas avant dimanche après-midi", déclarait ainsi Michael Schumacher.
"La plus compliquée"
"Les places sur la grille donnent une indication quant aux quantités de carburant embarquées. Cela pourrait être une autre course passionnante", insistait Ron Dennis, patron de McLaren-Mercedes après les 4e et 7e places sur la grille de David Coulthard et Kimi Raikkonen.
Deux arrêts chez Renault, un seul chez Ferrari et McLaren, comme chez Williams-BMW pour Juan Pablo Montoya, 8e seulement au départ, l'avantage semble dans le camp des adversaires du constructeur français. "On verra. Pour l'heure, il vaut mieux partir devant", estimait cependant Flavio Briatore, directeur de Renault.
Tout pourrait dépendre, en effet, des conditions de course, des interventions de la voiture de sécurité, d'averses toujours possible. Comme cela a été le cas en Australie il y a quinze jours à Melbourne.
Forte chaleur (35 degrés, 51 sur la piste samedi), pluie, la course malaise est réputée pour être une des plus dures de la saison. "C'est sans doute la plus compliquée en matière de stratégie", soulignait d'ailleurs Hisao Suganuma, directeur technique du manufacturier de pneus japonais Bridgestone.
Les difficultés de Ralf
L'an passé, Michelin et les Williams-BMW s'étaient imposés. Cette année, McLaren-Mercedes, après la victoire de Coulthard à Melbourne, devait être la mieux placée dans des conditions normales pour contrer encore Ferrari.
En dépit de la deuxième place de Montoya pour l'ouverture de la saison, il semble que la Williams ne soit pas la monoplace capable de rivaliser avec la Scuderia, pas plus qu'elle ne paraît susceptible de lutter avec McLaren-Mercedes. Frank Williams et Patrick Head, les patrons, en sont conscients, et fort marris. Et si le Colombien limite les dégâts en tirant le maximum de sa FW25, Ralf Schumacher n'y parvient pas.
S'il est un des tout meilleurs dès que la voiture lui convient, l'Allemand ne sait pas se transcender pour essayer de compenser un peu la faiblesse de sa monoplace. Ralf Schumacher traverserait également une période difficile sur un plan personnel. Autant d'éléments expliquant les difficultés rencontrées par le "frère cadet" en ce début de saison, la modeste, très modeste, dix-septième place sur la grille de Malaisie de Ralf Schumacher.
Forces et faiblesses des uns et des autres, erreurs, stratégies, conditions climatiques, chacun s'attendait à une course folle. "Je pense que les spectateurs auront bien des raisons de s'enthousiasmer", disait même Mario Theissen, le directeur de BMW Motorsport samedi soir.