RAC en septembre, regrets de novembre...
Course mercredi, 15 sept. 2004. 11:37 dimanche, 15 déc. 2024. 08:38
CARDIFF (AFP) - La pluie, le brouillard et la boue de novembre ont fait la légende du rallye de Grande-Bretagne depuis 1959 mais cette année les pilotes pourraient rencontrer un terrain tout différent pour cette épreuve, la 12e des 16 du Championnat du monde, de jeudi à dimanche sur les routes autour de Cardiff.
Car la deuxième quinzaine de septembre dans le sud du pays de Galles peut réserver des condition climatiques quasi hivernales ou, à l'opposé, un été indien. Et cette incertitude constituait la principale préoccupation des équipes, obligées par le nouveau règlement de choisir leurs pneumatiques pour le rallye au plus tard le lundi précédent la première étape (90 pneus par pilote, dont 45 pourront être utilisés en course).
"En novembre, nous savons que nous aurons de la pluie et de la boue, donc nous savons exactement quel type de pneus utiliser, note le patron de l'équipe Subaru, David Lapworth. Mais en septembre, nous pouvons avoir 25°C avec des étapes sèches, sur route dure et poussiéreuse, comme nous pouvons avoir des pluies diluviennes pendant trois jours (...) Ce sera un des défis intéressants du rallye car il se présente comme une nouvelle épreuve, qui plus est imprévisible".
Dans ces conditions, le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), en tête du classement du Championnat du monde des pilotes avec trente points d'avance sur son poursuivant immédiat, le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), est dans une situation plus confortable que ses adversaires. Il
a le privilège de pouvoir prendre moins de risques, notamment sur le choix des pneumatiques.
Pari
"Si la victoire est possible, nous donnerons tout pour la cueillir. Sinon, nous tenterons de prendre le maximum de points", commentait avant le rallye le directeur de Citroën Sport Guy Fréquelin, soulignant que dans l'optique des titres mondiaux pilote et constructeur (1er avec 35 points d'avance sur Ford), ses pilotes n'étaient pas "dans une situation où il faut prendre des risques inconsidérés".
En revanche, pour les poursuivants, Solberg, l'Estonien Markko Martin (Ford Focus), le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC) ou même l'Espagnol Carlos Sainz, coéquipier de Loeb chez Citroën et dont l'avenir de pilote de rallye doit se décider en ce mois de septembre, l'heure serait plutôt au pari.
Vainqueur au Japon il y a dix jours, Solberg affiche une grande détermination et se voit bien remporter un troisième titre consécutif sur les routes galloises après ses victoires en 2002 et 2003.
"Ca m'est égal que les étapes se courent sur routes sèches ou humides, j'adore ce rallye ! C'est mon préféré", prévient Solberg dont "le seul espoir de remporter le championnat est d'aller gagner chaque rallye" restant à courir, comme le souligne Lapworth.
"Regrets"
Gronholm, lui, ne cache pas ses "regrets" de ne pas retrouver "les ingrédients traditionnels" du RAC, concentré pour la cinquième édition consécutive autour de Cardiff et Swansea alors qu'il traversait auparavant toute la Grande-Bretagne, des forêts boueuses galloises aux routes verglacées et enneigées du nord de l'Ecosse, proposant jusqu'à 85 spéciales en 1968 (19 cette année).
"Les troncs d'arbre et les rochers sur le bord de la route ajoutent à la difficulté", souligne Martin qui, prêt à livrer "une grande bataille pour la victoire", prédit un 60e rallye de Grande-Bretagne "très très rapide".
"Pas trop cassant, profil rapide, largeur permettant de jouer en dérive (...) Retrouverons-nous tout cela deux mois plus tôt dans la saison ? Je le souhaite", lance pour sa part un Loeb enthousiaste qui avait dû, consignes d'équipe obligent, assurer le titre constructeurs l'an passé sur ces mêmes routes et ne pas disputer à fond ses chances -réelles- pour le titre pilotes.
Car la deuxième quinzaine de septembre dans le sud du pays de Galles peut réserver des condition climatiques quasi hivernales ou, à l'opposé, un été indien. Et cette incertitude constituait la principale préoccupation des équipes, obligées par le nouveau règlement de choisir leurs pneumatiques pour le rallye au plus tard le lundi précédent la première étape (90 pneus par pilote, dont 45 pourront être utilisés en course).
"En novembre, nous savons que nous aurons de la pluie et de la boue, donc nous savons exactement quel type de pneus utiliser, note le patron de l'équipe Subaru, David Lapworth. Mais en septembre, nous pouvons avoir 25°C avec des étapes sèches, sur route dure et poussiéreuse, comme nous pouvons avoir des pluies diluviennes pendant trois jours (...) Ce sera un des défis intéressants du rallye car il se présente comme une nouvelle épreuve, qui plus est imprévisible".
Dans ces conditions, le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), en tête du classement du Championnat du monde des pilotes avec trente points d'avance sur son poursuivant immédiat, le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), est dans une situation plus confortable que ses adversaires. Il
a le privilège de pouvoir prendre moins de risques, notamment sur le choix des pneumatiques.
Pari
"Si la victoire est possible, nous donnerons tout pour la cueillir. Sinon, nous tenterons de prendre le maximum de points", commentait avant le rallye le directeur de Citroën Sport Guy Fréquelin, soulignant que dans l'optique des titres mondiaux pilote et constructeur (1er avec 35 points d'avance sur Ford), ses pilotes n'étaient pas "dans une situation où il faut prendre des risques inconsidérés".
En revanche, pour les poursuivants, Solberg, l'Estonien Markko Martin (Ford Focus), le Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307 WRC) ou même l'Espagnol Carlos Sainz, coéquipier de Loeb chez Citroën et dont l'avenir de pilote de rallye doit se décider en ce mois de septembre, l'heure serait plutôt au pari.
Vainqueur au Japon il y a dix jours, Solberg affiche une grande détermination et se voit bien remporter un troisième titre consécutif sur les routes galloises après ses victoires en 2002 et 2003.
"Ca m'est égal que les étapes se courent sur routes sèches ou humides, j'adore ce rallye ! C'est mon préféré", prévient Solberg dont "le seul espoir de remporter le championnat est d'aller gagner chaque rallye" restant à courir, comme le souligne Lapworth.
"Regrets"
Gronholm, lui, ne cache pas ses "regrets" de ne pas retrouver "les ingrédients traditionnels" du RAC, concentré pour la cinquième édition consécutive autour de Cardiff et Swansea alors qu'il traversait auparavant toute la Grande-Bretagne, des forêts boueuses galloises aux routes verglacées et enneigées du nord de l'Ecosse, proposant jusqu'à 85 spéciales en 1968 (19 cette année).
"Les troncs d'arbre et les rochers sur le bord de la route ajoutent à la difficulté", souligne Martin qui, prêt à livrer "une grande bataille pour la victoire", prédit un 60e rallye de Grande-Bretagne "très très rapide".
"Pas trop cassant, profil rapide, largeur permettant de jouer en dérive (...) Retrouverons-nous tout cela deux mois plus tôt dans la saison ? Je le souhaite", lance pour sa part un Loeb enthousiaste qui avait dû, consignes d'équipe obligent, assurer le titre constructeurs l'an passé sur ces mêmes routes et ne pas disputer à fond ses chances -réelles- pour le titre pilotes.