Raikkonen, le pilote qui venait du froid
Course dimanche, 23 mars 2003. 11:49 dimanche, 15 déc. 2024. 07:40
SEPANG (AFP) - Cette victoire au Grand Prix de Malaisie, sa première en Formule 1, dimanche à Sepang, le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) l'attendait depuis un moment déjà.
Sur le podium toutefois, aucun signe de joie débordante comme sa jeunesse aurait pu l'y autoriser. La réputation "d'iceberg" de Raikkonen n'est pas usurpée lui qui semble imperméable à toute pression, à tout débordement dans la déception, comme dans la joie.
En arrivant en Formule 1 en 2001 chez Sauber, nombreux étaient ceux qui mettaient en doute les capacités du jeune homme. Kimi n'avait que vingt-trois courses à son actif, en Formule Renault. Pas même en F3. Alors des voix s'élevaient pour s'insurger contre l'accession trop rapide du gamin en F1. Sauf un qui s'érigeait en défenseur du Finlandais... Michael Schumacher.
L'Allemand avait vu à la faveur des essais privés que Raikkonen avait du talent, de formidables qualités. Le quintuple champion du monde ne s'était pas trompé.
Au-delà du brio volant en main, Kimi devait également étonner son entourage pour ses débuts chez Sauber quand, juste avant d'effectuer ses premières qualifications en F1, le "gosse" s'était assoupi.
Après Hakkinen...
Une saison devait suffire à Ron Dennis pour être séduit, racheter à "prix d'or" le contrat de Raikkonen chez Sauber. Le patron de McLaren-Mercedes ne regrette pas cet investissement.
Dimanche soir, avant que Kimi Raikkonen ne reprenne l'avion pour un retour rapide au domicile en Suisse, Ron Dennis et David Coulthard avaient été les premiers à féliciter le jeune vainqueur, le quatrième plus jeune vainqueur de l'histoire de la F1 (23 ans et 157 jours). Plus jeune encore que Michael Schumacher (23 ans et 240 jours).
"Une première victoire en Grand Prix est quelque chose de très important pour un pilote", disait Ron Dennis.
"Je suis très content de cette première victoire mais je ne suis pas certain de réaliser avant lundi. Je vais rentrer dès dimanche soir en Suisse aussi je pense que pour la fête, ce sera remis à plus tard", déclarait Raikkonen.
Sans doute le Finlandais, natif d'Espoo, comme le double champion du monde des rallyes Marcus Gronholm, n'a-t-il pas fini d'étonner, d'accumuler les succès, celui de Malaisie devant être suivi rapidement de bien d'autres. Et pourquoi pas, Kimi Raikkonen pourrait-il avoir son mot à dire dans la course au titre plus vite que beaucoup l'aurait prévu.
Dimanche soir à Sepang, le Finlandais s'était déjà porté en tête du Championnat du monde. Après Mika Hakkinen, un autre Finlandais se dresse désormais sur la route de Michael Schumacher...
Sur le podium toutefois, aucun signe de joie débordante comme sa jeunesse aurait pu l'y autoriser. La réputation "d'iceberg" de Raikkonen n'est pas usurpée lui qui semble imperméable à toute pression, à tout débordement dans la déception, comme dans la joie.
En arrivant en Formule 1 en 2001 chez Sauber, nombreux étaient ceux qui mettaient en doute les capacités du jeune homme. Kimi n'avait que vingt-trois courses à son actif, en Formule Renault. Pas même en F3. Alors des voix s'élevaient pour s'insurger contre l'accession trop rapide du gamin en F1. Sauf un qui s'érigeait en défenseur du Finlandais... Michael Schumacher.
L'Allemand avait vu à la faveur des essais privés que Raikkonen avait du talent, de formidables qualités. Le quintuple champion du monde ne s'était pas trompé.
Au-delà du brio volant en main, Kimi devait également étonner son entourage pour ses débuts chez Sauber quand, juste avant d'effectuer ses premières qualifications en F1, le "gosse" s'était assoupi.
Après Hakkinen...
Une saison devait suffire à Ron Dennis pour être séduit, racheter à "prix d'or" le contrat de Raikkonen chez Sauber. Le patron de McLaren-Mercedes ne regrette pas cet investissement.
Dimanche soir, avant que Kimi Raikkonen ne reprenne l'avion pour un retour rapide au domicile en Suisse, Ron Dennis et David Coulthard avaient été les premiers à féliciter le jeune vainqueur, le quatrième plus jeune vainqueur de l'histoire de la F1 (23 ans et 157 jours). Plus jeune encore que Michael Schumacher (23 ans et 240 jours).
"Une première victoire en Grand Prix est quelque chose de très important pour un pilote", disait Ron Dennis.
"Je suis très content de cette première victoire mais je ne suis pas certain de réaliser avant lundi. Je vais rentrer dès dimanche soir en Suisse aussi je pense que pour la fête, ce sera remis à plus tard", déclarait Raikkonen.
Sans doute le Finlandais, natif d'Espoo, comme le double champion du monde des rallyes Marcus Gronholm, n'a-t-il pas fini d'étonner, d'accumuler les succès, celui de Malaisie devant être suivi rapidement de bien d'autres. Et pourquoi pas, Kimi Raikkonen pourrait-il avoir son mot à dire dans la course au titre plus vite que beaucoup l'aurait prévu.
Dimanche soir à Sepang, le Finlandais s'était déjà porté en tête du Championnat du monde. Après Mika Hakkinen, un autre Finlandais se dresse désormais sur la route de Michael Schumacher...