Rallye d'Allemagne : attention, Ford arrive
Course lundi, 28 juil. 2003. 14:35 samedi, 14 déc. 2024. 02:45
TREVES (AFP) - Si la Xsara de Sébastien Loeb l'a emporté devant la 206 de Marcus Gronholm au Rallye d'Allemagne, huitième épreuve du Championnat du monde, dimanche à Trèves, Citroën et Peugeot ne sont plus seuls sur l'asphalte, hier "chasse gardée" des voitures françaises.
Pendant trois jours, un pilote, l'Estonien Markko Martin, et une voiture, la nouvelle Ford Focus RS03, ont démontré l'étendue d'un potentiel exceptionnel.
Sans un petit manque de fiabilité, une boîte de vitesses récalcitrante vendredi, au moment où Martin avait pris la tête, ainsi qu'un problème de différentiel dimanche matin, Ford et l'Estonien auraient même largement dominé le rallye, et relégué Loeb et Gronholm à un duel pour la deuxième place.
"Compte tenu de la façon dont elle marchait sur la terre et dont elle a été réalisée, nous savions qu'elle serait bien partout. Y compris sur l'asphalte", analysait Loeb, nullement surpris.
"La Ford manque un peu de fiabilité mais, à mon avis, après leur premier succès en Grèce, ils vont gagner d'autres rallyes d'ici la fin de la saison", renchérissait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport.
Dimanche soir, malgré la victoire, la troisième de l'année de la marque aux chevrons (Monte-Carlo, Turquie et Allemagne), objectif du début de saison d'ores et déjà atteint, Fréquelin semblait néanmoins quelque peu contrarié. Ou tout du moins pas pleinement satisfait. Et rien à voir avec Ford.
L'expérience de Peugeot
Au moment des comptes en effet, le directeur de Citroën se disait qu'un point de gagné seulement sur Peugeot chez les constructeurs constituait une maigre récompense au terme d'un dur week-end de course.
"Sincèrement, je pense aujourd'hui que, autant plusieurs pilotes peuvent gagner le Championnat du monde, autant, chez les constructeurs, cela va être difficile pour nous face à Peugeot, dont l'expérience va énormément compter", constatait Fréquelin.
"C'est sûr, on va se battre, poursuivait-il. Mais quand on voit dans un rallye comme celui-là le niveau de bagarre pour gagner un point... C'est là que l'on se dit que les points perdus bêtement sur des petites erreurs en début de saison risquent de coûter très cher. Panne d'essence en Turquie (Loeb), pénalité de Carlos (Sainz) en Argentine..."
Promesses de luttes acharnées sur les trois prochains rendez-vous asphalte du Mondial (San Remo, Corse, Catalogne), avec non seulement les 206 mais aussi les Ford Focus, difficultés sans doute sur des terrains moins connus comme la Finlande ou l'Australie... Le duel avec le "cousin" s'annonce plus que difficile.
"On verra"
"En Finlande, on n'était pas bien l'an dernier. Où en est-on aujourd'hui, c'est très difficile à dire, s'interrogeait Fréquelin. Bien sûr que l'on a travaillé mais on n'a pas de comparaison en essais. Une seule certitude: notre voiture est fiable. Il y a ensuite les rallyes - sur asphalte - où on devrait être bien. Mais il ne faut pas oublier la Ford".
Si Citroën s'interroge sur ses chances dans la course au titre constructeurs, Sébastien Loeb, de son côté, se dit que celui des pilotes serait peut-être possible. Encore faudrait-il connaître une grande réussite.
"Tout est possible. Alors oui, pourquoi pas dès cette année, déclarait le Français. Dans les courses à venir, il y a d'abord la Finlande dans quinze jours, j'aime bien. Maintenant, il faut voir la voiture. Jusque là, elle ne nous a pas permis de nous battre pour la victoire sur ce genre de terrain".
"Et puis, maintenant avec la Ford qui marche super bien, cela devient encore moins facile, poursuivait Loeb. Nous avons travaillé mais je ne sais pas si cela sera suffisant. Nous prendrons chaque rallye comme il vient et on verra bien..."
Pendant trois jours, un pilote, l'Estonien Markko Martin, et une voiture, la nouvelle Ford Focus RS03, ont démontré l'étendue d'un potentiel exceptionnel.
Sans un petit manque de fiabilité, une boîte de vitesses récalcitrante vendredi, au moment où Martin avait pris la tête, ainsi qu'un problème de différentiel dimanche matin, Ford et l'Estonien auraient même largement dominé le rallye, et relégué Loeb et Gronholm à un duel pour la deuxième place.
"Compte tenu de la façon dont elle marchait sur la terre et dont elle a été réalisée, nous savions qu'elle serait bien partout. Y compris sur l'asphalte", analysait Loeb, nullement surpris.
"La Ford manque un peu de fiabilité mais, à mon avis, après leur premier succès en Grèce, ils vont gagner d'autres rallyes d'ici la fin de la saison", renchérissait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport.
Dimanche soir, malgré la victoire, la troisième de l'année de la marque aux chevrons (Monte-Carlo, Turquie et Allemagne), objectif du début de saison d'ores et déjà atteint, Fréquelin semblait néanmoins quelque peu contrarié. Ou tout du moins pas pleinement satisfait. Et rien à voir avec Ford.
L'expérience de Peugeot
Au moment des comptes en effet, le directeur de Citroën se disait qu'un point de gagné seulement sur Peugeot chez les constructeurs constituait une maigre récompense au terme d'un dur week-end de course.
"Sincèrement, je pense aujourd'hui que, autant plusieurs pilotes peuvent gagner le Championnat du monde, autant, chez les constructeurs, cela va être difficile pour nous face à Peugeot, dont l'expérience va énormément compter", constatait Fréquelin.
"C'est sûr, on va se battre, poursuivait-il. Mais quand on voit dans un rallye comme celui-là le niveau de bagarre pour gagner un point... C'est là que l'on se dit que les points perdus bêtement sur des petites erreurs en début de saison risquent de coûter très cher. Panne d'essence en Turquie (Loeb), pénalité de Carlos (Sainz) en Argentine..."
Promesses de luttes acharnées sur les trois prochains rendez-vous asphalte du Mondial (San Remo, Corse, Catalogne), avec non seulement les 206 mais aussi les Ford Focus, difficultés sans doute sur des terrains moins connus comme la Finlande ou l'Australie... Le duel avec le "cousin" s'annonce plus que difficile.
"On verra"
"En Finlande, on n'était pas bien l'an dernier. Où en est-on aujourd'hui, c'est très difficile à dire, s'interrogeait Fréquelin. Bien sûr que l'on a travaillé mais on n'a pas de comparaison en essais. Une seule certitude: notre voiture est fiable. Il y a ensuite les rallyes - sur asphalte - où on devrait être bien. Mais il ne faut pas oublier la Ford".
Si Citroën s'interroge sur ses chances dans la course au titre constructeurs, Sébastien Loeb, de son côté, se dit que celui des pilotes serait peut-être possible. Encore faudrait-il connaître une grande réussite.
"Tout est possible. Alors oui, pourquoi pas dès cette année, déclarait le Français. Dans les courses à venir, il y a d'abord la Finlande dans quinze jours, j'aime bien. Maintenant, il faut voir la voiture. Jusque là, elle ne nous a pas permis de nous battre pour la victoire sur ce genre de terrain".
"Et puis, maintenant avec la Ford qui marche super bien, cela devient encore moins facile, poursuivait Loeb. Nous avons travaillé mais je ne sais pas si cela sera suffisant. Nous prendrons chaque rallye comme il vient et on verra bien..."