Rallye d'Allemagne : Loeb et Citroën dans leur jardin
Course jeudi, 24 juil. 2003. 13:07 dimanche, 15 déc. 2024. 04:51
TREVES, Allemagne (AFP) - Sébastien Loeb (Citroën Xsara) revient sur le terrain de ses exploits au rallye d'Allemagne, huitième épreuve du Championnat du monde des rallyes, cette fin de semaine dans la région de Trèves.
Le Français y avait remporté l'an dernier sa première "vraie" victoire en Mondial après avoir goûté de façon éphémère aux joies de la plus haute marche du podium quelques mois plus tôt à Monte-Carlo.
L'asphalte des environs de Trèves est en effet le jardin de Loeb, de la Xsara. Une saison plus tôt, dans une épreuve qui ne comptait pas encore pour le Championnat du monde, Philippe Bugalski avait déjà imposé la Citroën sur les routes des vignes de Moselle.
"Attention, croire que c'est arrivé parce que nous avons gagné en 2001 et 2002 serait s'exposer à une désillusion. Nous partons bien sûr pour gagner mais il y a une forte concurrence. Le +Deutschland+ va en effet permettre une actualisation des forces en présence très utile dans l'optique des trois autres rallyes +asphalte+ (San Remo, Corse et Catalogne). Je dirais donc confiance mais... méfiance", tempérait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport.
"J'ai envie de gagner"
La confiance, Sébastien Loeb en affiche lui aussi. Même s'il sait que ses adversaires l'attendent au tournant. "Nous pouvons rééditer ce que nous avons réussi l'an passé. Mais il y a aussi la pression qui augmente lorsque l'on vous attribue le rôle de favori, expliquait le pilote. Tout le monde nous attend, y compris nombre de fans venus de l'Alsace proche et l'on se dit que l'on n'a pas le droit de se louper."
"Gérer mentalement tout cela fait partie du jeu, insistait-il. C'est clair, j'ai envie de gagner, j'espère gagner. L'an dernier, j'avais éprouvé le bon feeling d'entrée. Je souhaite qu'il en aille de même cette année."
Face à lui, Sébastien Loeb va cependant trouver des adversaires déterminés, à commencer par ses équipiers de Citroën, le Britannique Colin McRae et l'Espagnol Carlos Sainz. Mais surtout un trio de Peugeot 206 conquérant avec le "maître de l'asphalte", Gilles Panizzi, les derniers champions du monde en date, Richard Burns et Marcus Gronholm.
L'an passé ce dernier avait d'ailleurs été à deux doigts de détrôner Loeb. Pour peu que la pluie soit au rendez-vous, le Finlandais constituerait une sérieuse menace.
Meilleurs atouts
Pour Peugeot, le duel avec Citroën revêt d'autant plus d'importance que la suprématie sur l'asphalte pourrait s'avérer déterminante dans la course au titre mondial.
"Sur le papier, les épreuves qui arrivent devraient mieux convenir à nos pilotes et à nos voitures. Nous pouvons donc envisager cette deuxième partie de saison avec espoir. A l'exception de l'Allemagne, nous avons déjà remporté toutes les épreuves à venir", indiquait Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport.
Si Citroën et Peugeot paraissent disposer des meilleurs atouts, il n'en reste pas moins vrai que Ford et Subaru, victorieux des deux derniers rallyes en Grèce et à Chypre, s'annoncent comme des rivaux de taille. Les qualités de la nouvelle Focus RS03 sur asphalte risquent de permettre à Markko Martin et François Duval de venir se mêler à la lutte. Comme Petter Solberg et Tommi Makinen attendent beaucoup de la Subaru.
En revanche, personne ne croit au miracle chez Skoda pour les débuts de la Fabia WRC. Et surtout pas Didier Auriol qui mieux que quiconque sait le chemin qu'il reste à faire. "Etre au départ du Deutschland avec la Fabia est déjà un premier exploit en soi", reconnaissait d'ailleurs le Français.
Le Français y avait remporté l'an dernier sa première "vraie" victoire en Mondial après avoir goûté de façon éphémère aux joies de la plus haute marche du podium quelques mois plus tôt à Monte-Carlo.
L'asphalte des environs de Trèves est en effet le jardin de Loeb, de la Xsara. Une saison plus tôt, dans une épreuve qui ne comptait pas encore pour le Championnat du monde, Philippe Bugalski avait déjà imposé la Citroën sur les routes des vignes de Moselle.
"Attention, croire que c'est arrivé parce que nous avons gagné en 2001 et 2002 serait s'exposer à une désillusion. Nous partons bien sûr pour gagner mais il y a une forte concurrence. Le +Deutschland+ va en effet permettre une actualisation des forces en présence très utile dans l'optique des trois autres rallyes +asphalte+ (San Remo, Corse et Catalogne). Je dirais donc confiance mais... méfiance", tempérait Guy Fréquelin, directeur de Citroën Sport.
"J'ai envie de gagner"
La confiance, Sébastien Loeb en affiche lui aussi. Même s'il sait que ses adversaires l'attendent au tournant. "Nous pouvons rééditer ce que nous avons réussi l'an passé. Mais il y a aussi la pression qui augmente lorsque l'on vous attribue le rôle de favori, expliquait le pilote. Tout le monde nous attend, y compris nombre de fans venus de l'Alsace proche et l'on se dit que l'on n'a pas le droit de se louper."
"Gérer mentalement tout cela fait partie du jeu, insistait-il. C'est clair, j'ai envie de gagner, j'espère gagner. L'an dernier, j'avais éprouvé le bon feeling d'entrée. Je souhaite qu'il en aille de même cette année."
Face à lui, Sébastien Loeb va cependant trouver des adversaires déterminés, à commencer par ses équipiers de Citroën, le Britannique Colin McRae et l'Espagnol Carlos Sainz. Mais surtout un trio de Peugeot 206 conquérant avec le "maître de l'asphalte", Gilles Panizzi, les derniers champions du monde en date, Richard Burns et Marcus Gronholm.
L'an passé ce dernier avait d'ailleurs été à deux doigts de détrôner Loeb. Pour peu que la pluie soit au rendez-vous, le Finlandais constituerait une sérieuse menace.
Meilleurs atouts
Pour Peugeot, le duel avec Citroën revêt d'autant plus d'importance que la suprématie sur l'asphalte pourrait s'avérer déterminante dans la course au titre mondial.
"Sur le papier, les épreuves qui arrivent devraient mieux convenir à nos pilotes et à nos voitures. Nous pouvons donc envisager cette deuxième partie de saison avec espoir. A l'exception de l'Allemagne, nous avons déjà remporté toutes les épreuves à venir", indiquait Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport.
Si Citroën et Peugeot paraissent disposer des meilleurs atouts, il n'en reste pas moins vrai que Ford et Subaru, victorieux des deux derniers rallyes en Grèce et à Chypre, s'annoncent comme des rivaux de taille. Les qualités de la nouvelle Focus RS03 sur asphalte risquent de permettre à Markko Martin et François Duval de venir se mêler à la lutte. Comme Petter Solberg et Tommi Makinen attendent beaucoup de la Subaru.
En revanche, personne ne croit au miracle chez Skoda pour les débuts de la Fabia WRC. Et surtout pas Didier Auriol qui mieux que quiconque sait le chemin qu'il reste à faire. "Etre au départ du Deutschland avec la Fabia est déjà un premier exploit en soi", reconnaissait d'ailleurs le Français.