ANTALYA (AFP) - Le rallye de Turquie, 13e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), a commencé vendredi par l'annulation de trois épreuves spéciales sur les cinq premières (ES1, ES2, ES4), en raison des mauvaises conditions météo, et le raccourcissement de la cinquième (ES5).

Il pleuvait beaucoup depuis deux jours sur les environs d'Antalya, dans les montagnes d'Anatolie, et les pistes du parcours étaient devenues très boueuses. Le brouillard persistant, vendredi matin, a d'abord empêché l'hélicoptère médical de se poser dans les deux premières spéciales (Pergé 1 et Myra 1), d'où leur annulation par les organisateurs.

Ces deux épreuves spéciales ont été parcourues par les concurrents comme un parcours de liaison, à allure réduite. Mais dès la première (ES1), une dizaine de concurrents ont été bloqués dans la boue. Ceci a obligé les organisateurs à annuler ensuite l'ES4, deuxième passage sur le même parcours que l'ES1, puis à installer plus loin le départ de l'ES5, sur le même parcours que l'ES2.

Du coup, à midi en Turquie, une seule spéciale, l'ES3, avait pu être disputée, avec un quart d'heure de retard. Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus) y a réussi le meilleur temps, devant le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), 2e à 24 secondes, et l'Ecossais Colin McRae (Citroën Xsara), qui remplace Sébastien Loeb, 5e à plus de 37 secondes.

Neuf spéciales au total sont prévues vendredi dans le cadre de la 1re étape, puis sept samedi et trois dimanche matin.

Au cas où le tiers des kilomètres de spéciales prévus à l'origine -351 km en 19 spéciales- ne pourrait être chronométré d'ici dimanche, soit 117 km de course, les concurrents ne marqueraient que la moitié des points prévus, avec des conséquences évidentes sur la course au titre mondial du Français Sébastien Loeb, absent en Turquie.

Près de 80 km ont déjà été neutralisés vendredi matin et les prévisions météo n'étaient pas plus encourageantes pour samedi. Si Grönholm gagne dimanche mais ne marque que cinq points au lieu de dix, Loeb sera sacré champion du monde pour la troisième année d'affilée, au bénéfice d'un plus grand nombre de deuxièmes places que le Finlandais.