Rallye du Mexique: les défis français
Course jeudi, 11 mars 2004. 11:50 samedi, 14 déc. 2024. 19:42
LEON (AFP) - Le Français Sébastien Loeb (Citroën Xsara), vainqueur à Monte-Carlo et en Suède, peut confirmer sa domination de vendredi à dimanche sur le rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde, où Peugeot met tout en oeuvre pour imposer la toute nouvelle 307, confiée aux Finlandais Marcus Gronholm et Harri Rovanpera.
La maîtrise de Loeb sur la neige, en Suède, a impressionné tout le plateau, confondu par le premier succès d'un pilote non issu des pays nordiques sur ce terrain si particulier. Pourtant, l'intéressé semblait convaincu que ce que tous considèrent comme un véritable exploit était à sa portée.
Etiqueté comme un "spécialiste de l'asphalte", le chef de file de l'écurie Citroën rétorque: "C'est faux, je préfère la glisse, les rallyes sur terre". Le Mexique vient à point nommé.
S'il l'emporte, il aura fait un pas important vers le titre mondial que lui promet déjà l'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara), son coéquipier, double champion du monde. "Pour moi, il n'y a pas de doute, il sera champion du monde cette année", affirmait-il au soir de la victoire de son cadet en Suède.
Potentiel
Loeb en accepte l'augure. Autour de Leon, sur des pistes roulantes tracées à plus de 2000 mètres d'altitude, il entend bien "prendre une bonne avance au championnat". Après avoir prouvé en Suède qu'il était capable de résister à la pression d'une course à rebondissements, il est conscient que, malgré ses deux victoires, "le championnat est long. Il reste quatorze rallyes".
Cette perspective renforce sa détermination. "Cela ne pouvait pas mieux partir, il faut que cela continue", déclare-t-il.
Son départ tonitruant place Loeb dans le collimateur de ses adversaires, à commencer par Gronholm, qui considère que, sans un tête à queue qui lui a fait perdre une trentaine de secondes, il avait le potentiel pour l'emporter en Suède (2e).
Nouvelle née, sa Peugeot 307 WRC n'a pas encore corrigé tous les défauts de son jeune âge pour sa troisième apparition en compétition. "Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, elle n'est pas encore parfaite", concède Gronholm. Pourtant, aux mains du géant finlandais, champion du monde des années paires (2000 et 2002) au volant de sa devancière, la 206, elle se révèle déjà comme une arme redoutable.
Impatients
Le Français Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport, indique que son nouveau cheval de bataille "a progressé avant de disputer son premier rallye sur terre". Il teinte ses propos d'un soupçon d'humilité en considérant que "la 307 n'en est qu'à ses débuts" et en annonçant de réelles évolutions "pour la Nouvelle-Zélande".
Peugeot trahit pourtant bien ses intentions de frapper fort au Mexique avec le rappel de Rovanpera. Le Finlandais avait remporté cette course en 2002, à l'annonce de son inscription pour 2004 au calendrier du Championnat du monde, pour faire une reconnaissance grandeur nature.
Les mauvais résultats en début de saison du Belge Freddy Loix lui ont valu de rendre son volant à son prédécesseur, banni pour les mêmes causes fin 2003. S'il n'a eu que peu de temps pour s'adapter à sa nouvelle voiture, Rovanpera pourra mettre à profit sa bonne connaissance du terrain.
Le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), champion du monde sevré de résultats à Monaco (7e) et en Suède (3e), convoite la victoire avec une certaine impatience, tandis que deux autres jeunes pilotes, l'Estonien Markko Martin et le Finlandais Janne Tuohino, coéquipiers sur Ford Focus, frappent également avec insistance à la porte du succès.
La maîtrise de Loeb sur la neige, en Suède, a impressionné tout le plateau, confondu par le premier succès d'un pilote non issu des pays nordiques sur ce terrain si particulier. Pourtant, l'intéressé semblait convaincu que ce que tous considèrent comme un véritable exploit était à sa portée.
Etiqueté comme un "spécialiste de l'asphalte", le chef de file de l'écurie Citroën rétorque: "C'est faux, je préfère la glisse, les rallyes sur terre". Le Mexique vient à point nommé.
S'il l'emporte, il aura fait un pas important vers le titre mondial que lui promet déjà l'Espagnol Carlos Sainz (Citroën Xsara), son coéquipier, double champion du monde. "Pour moi, il n'y a pas de doute, il sera champion du monde cette année", affirmait-il au soir de la victoire de son cadet en Suède.
Potentiel
Loeb en accepte l'augure. Autour de Leon, sur des pistes roulantes tracées à plus de 2000 mètres d'altitude, il entend bien "prendre une bonne avance au championnat". Après avoir prouvé en Suède qu'il était capable de résister à la pression d'une course à rebondissements, il est conscient que, malgré ses deux victoires, "le championnat est long. Il reste quatorze rallyes".
Cette perspective renforce sa détermination. "Cela ne pouvait pas mieux partir, il faut que cela continue", déclare-t-il.
Son départ tonitruant place Loeb dans le collimateur de ses adversaires, à commencer par Gronholm, qui considère que, sans un tête à queue qui lui a fait perdre une trentaine de secondes, il avait le potentiel pour l'emporter en Suède (2e).
Nouvelle née, sa Peugeot 307 WRC n'a pas encore corrigé tous les défauts de son jeune âge pour sa troisième apparition en compétition. "Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, elle n'est pas encore parfaite", concède Gronholm. Pourtant, aux mains du géant finlandais, champion du monde des années paires (2000 et 2002) au volant de sa devancière, la 206, elle se révèle déjà comme une arme redoutable.
Impatients
Le Français Corrado Provera, directeur de Peugeot Sport, indique que son nouveau cheval de bataille "a progressé avant de disputer son premier rallye sur terre". Il teinte ses propos d'un soupçon d'humilité en considérant que "la 307 n'en est qu'à ses débuts" et en annonçant de réelles évolutions "pour la Nouvelle-Zélande".
Peugeot trahit pourtant bien ses intentions de frapper fort au Mexique avec le rappel de Rovanpera. Le Finlandais avait remporté cette course en 2002, à l'annonce de son inscription pour 2004 au calendrier du Championnat du monde, pour faire une reconnaissance grandeur nature.
Les mauvais résultats en début de saison du Belge Freddy Loix lui ont valu de rendre son volant à son prédécesseur, banni pour les mêmes causes fin 2003. S'il n'a eu que peu de temps pour s'adapter à sa nouvelle voiture, Rovanpera pourra mettre à profit sa bonne connaissance du terrain.
Le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza), champion du monde sevré de résultats à Monaco (7e) et en Suède (3e), convoite la victoire avec une certaine impatience, tandis que deux autres jeunes pilotes, l'Estonien Markko Martin et le Finlandais Janne Tuohino, coéquipiers sur Ford Focus, frappent également avec insistance à la porte du succès.