Rallye du Mexique: seize artistes pressés autour de Sainz
Course dimanche, 14 mars 2004. 13:32 jeudi, 12 déc. 2024. 07:43
LEON (AFP) - Moins de 18 minutes ont suffi aux 16 mécaniciens de Citroën pour remettre en état la Xsara WRC de l'Espagnol Carlos Sainz, qui venait de la coucher sur le flanc gauche dans la 13e épreuve spéciale du Rallye du Mexique, troisième épreuve du Championnat du monde.
Alors qu'il venait de remporter l'ES12, Sainz a versé peu après le départ de la spéciale suivante. Dans une large courbe à droite, passée en 4e vitesse, l'Espagnol s'est déporté sur la gauche et a frôlé le bas-côté de la piste de terre tracée à plus de 2000 mètres d'altitude dans la région de Leon (centre-est).
La Xsara WRC a hésité une fraction de seconde, sur deux roues, avant de se coucher sur le talus. Sainz et son copilote, Marc Marti, ont remis la machine sur ses roues et terminé le secteur chronométré.
Ils ont perdu plus d'une minute et la deuxième place, qu'ils cèdent au Belge François Duval (Ford Focus WRC). L'Estonien Markko Martin, vainqueur de l'ES11, conserve la tête à deux spéciales de la fin.
Au parc d'assistance, les mécaniciens de Citroën ont donné une leçon de savoir-faire. Ils disposaient de 18 minutes et trente secondes pour redonner figure automobile à la bête de course blessée.
Sainz impassible
Sainz était à peine arrivé que la voiture était montée sur cales. Son équipe technique ainsi que celle affectée à la voiture de son coéquipier, le Français Sébastien Loeb, contraint à l'abandon samedi, carter d'huile percé, se sont immédiatement affairées, exécutant avec précision son rôle dans un fourmillement général qui n'avait de confus que l'apparence.
Le marteau, la perceuse et les rivets ont servi à restaurer le passage de la roue arrière gauche. Changement de l'aile avant gauche, d'amortisseurs, de moyeux de roues, des freins, pleins d'huile, de loockeed et de liquide de refroidissement, montage des roues: chaque artiste exécutait avec des gestes de chirurgien sa part du travail. La plupart évoluaient autour de la voiture, d'autres en dessous ou au plus profond de ses entrailles.
Pendant ce temps, Sainz se restaurait légèrement. Il faisait ensuite resserrer le brassard de deuil qu'il porte au bras gauche en hommage aux victimes des attentats de Madrid. Puis, il revenait assister, impassible, au travail des mécaniciens.
A 55 secondes du délai limite, la Citroën Xsara était reposée sur ses roues et son moteur relancé. 20 secondes plus tard, Sainz et Marti remontaient à bord. Au temps zéro, la voiture repartait en direction du contrôle, sous les ovations d'un public médusé par la performance.
Alors qu'il venait de remporter l'ES12, Sainz a versé peu après le départ de la spéciale suivante. Dans une large courbe à droite, passée en 4e vitesse, l'Espagnol s'est déporté sur la gauche et a frôlé le bas-côté de la piste de terre tracée à plus de 2000 mètres d'altitude dans la région de Leon (centre-est).
La Xsara WRC a hésité une fraction de seconde, sur deux roues, avant de se coucher sur le talus. Sainz et son copilote, Marc Marti, ont remis la machine sur ses roues et terminé le secteur chronométré.
Ils ont perdu plus d'une minute et la deuxième place, qu'ils cèdent au Belge François Duval (Ford Focus WRC). L'Estonien Markko Martin, vainqueur de l'ES11, conserve la tête à deux spéciales de la fin.
Au parc d'assistance, les mécaniciens de Citroën ont donné une leçon de savoir-faire. Ils disposaient de 18 minutes et trente secondes pour redonner figure automobile à la bête de course blessée.
Sainz impassible
Sainz était à peine arrivé que la voiture était montée sur cales. Son équipe technique ainsi que celle affectée à la voiture de son coéquipier, le Français Sébastien Loeb, contraint à l'abandon samedi, carter d'huile percé, se sont immédiatement affairées, exécutant avec précision son rôle dans un fourmillement général qui n'avait de confus que l'apparence.
Le marteau, la perceuse et les rivets ont servi à restaurer le passage de la roue arrière gauche. Changement de l'aile avant gauche, d'amortisseurs, de moyeux de roues, des freins, pleins d'huile, de loockeed et de liquide de refroidissement, montage des roues: chaque artiste exécutait avec des gestes de chirurgien sa part du travail. La plupart évoluaient autour de la voiture, d'autres en dessous ou au plus profond de ses entrailles.
Pendant ce temps, Sainz se restaurait légèrement. Il faisait ensuite resserrer le brassard de deuil qu'il porte au bras gauche en hommage aux victimes des attentats de Madrid. Puis, il revenait assister, impassible, au travail des mécaniciens.
A 55 secondes du délai limite, la Citroën Xsara était reposée sur ses roues et son moteur relancé. 20 secondes plus tard, Sainz et Marti remontaient à bord. Au temps zéro, la voiture repartait en direction du contrôle, sous les ovations d'un public médusé par la performance.