Rallye Monte-Carlo: Loeb en tête
Course vendredi, 19 janv. 2007. 13:29 samedi, 14 déc. 2024. 01:58
VALENCE (AFP) - Les Citroën C4 du Français Sébastien Loeb et de l'Espagnol Dani Sordo occupaient les deux premières places du Rallye Monte-Carlo, 1re manche du Championnat du monde WRC, au terme des six épreuves spéciales de la 2e étape disputées vendredi en Ardèche (sud).
Loeb, en tête depuis jeudi soir, a signé trois meilleurs temps (ES4, ES6, ES8) et devançait vendredi soir de 25 secondes 2/10 Sordo, auteur de trois temps scratch lui aussi (ES3, ES5, ES7).
Les deux C4 rouges, très impressionnantes à voir passer dans les spéciales, par leur couleur mais surtout par leur taille et leur vitesse, ont dominé les débats devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs aussi disciplinés que passionnés.
Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS), vice-champion du monde et vainqueur l'an dernier à Monaco, pointait à 1 min 15 sec 7/10 avant la 3e et dernière étape, prévue samedi et dimanche matin. Dans la dernière spéciale du jour, il a même été devancé par l'amateur ardéchois Jean-Marie Cuoq, sur une Peugeot 307 privée, dans la spéciale qui passe à 5 km de son exploitation forestière.
Toute la journée, Sordo a fait jeu égal avec Loeb, notamment dans la longue spéciale de 46 km à parcourir deux fois (ES3, ES6) entre Saint-Pierreville et Antraigues: 16 secondes d'avance pour Sordo le matin, 17 secondes de mieux pour Loeb l'après-midi, la revanche immédiate du maître sur l'élève.
"Dans l'ES3, c'était bien, je suis content", a dit Sordo, qui n'était qu'à 6 secondes de Loeb à la pause de midi à Valence. "Je n'ai pas roulé comme un fou. Ca glissait, donc ce n'était pas la peine d'attaquer. Et la dernière spéciale de la matinée était très belle".
Atkinson 4e
"Ce matin, on a fait une petite erreur dans le choix des pneus, on n'a pas réussi à les chauffer, on a pris un faux rythme et on s'est fait avoir à la régulière", a reconnu Daniel Elena, le copilote de Loeb.
"J'ai galéré dans la longue ce matin", a confirmé l'Alsacien, sur la défensive au début de cette ES3, sur le mouillé, puis beaucoup plus à l'aise sur la fin, sur le sec. Et encore plus à l'aise l'après-midi, histoire de calmer définitivement les ardeurs du jeune Espagnol.
"Ca ne me surprend pas. A partir du moment où la C4 avait un bon potentiel, je savais que Dani serait le plus dangereux ici", dit Loeb. "Je n'ai jamais de chance avec mes équipiers, ils sont toujours rapides sur l'asphalte. Avec (François) Duval, c'était pareil".
Le triple champion du monde en titre se dit toujours un peu gêné par son épaule droite convalescente, "surtout dans les épingles où il faut que je contre-braque rapidement, mais sinon ça va". Quant à Elena, le copilote idéal, il résume parfaitement la situation: "L'important, c'est que les deux C4 soient en tête".
Du côté de la concurrence, Grönholm a d'abord eu des petits problèmes de commande de boîte de vitesses, mais moins graves que les mauvais choix de pneus, trop durs pour le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) et trop tendres pour le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus), qui ont perdu une minute chacun.
L'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza), régulier aux avant-postes, en a profité pour grimper à la 4e place, devant Hirvonen et un autre Finlandais, Toni Gardemeister (Mitsubishi Lancer). Dans toute l'Ardèche, en plein soleil, ce retour du Monte-Carlo a continué à attirer la grande foule.
Loeb, en tête depuis jeudi soir, a signé trois meilleurs temps (ES4, ES6, ES8) et devançait vendredi soir de 25 secondes 2/10 Sordo, auteur de trois temps scratch lui aussi (ES3, ES5, ES7).
Les deux C4 rouges, très impressionnantes à voir passer dans les spéciales, par leur couleur mais surtout par leur taille et leur vitesse, ont dominé les débats devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs aussi disciplinés que passionnés.
Le Finlandais Marcus Grönholm (Ford Focus RS), vice-champion du monde et vainqueur l'an dernier à Monaco, pointait à 1 min 15 sec 7/10 avant la 3e et dernière étape, prévue samedi et dimanche matin. Dans la dernière spéciale du jour, il a même été devancé par l'amateur ardéchois Jean-Marie Cuoq, sur une Peugeot 307 privée, dans la spéciale qui passe à 5 km de son exploitation forestière.
Toute la journée, Sordo a fait jeu égal avec Loeb, notamment dans la longue spéciale de 46 km à parcourir deux fois (ES3, ES6) entre Saint-Pierreville et Antraigues: 16 secondes d'avance pour Sordo le matin, 17 secondes de mieux pour Loeb l'après-midi, la revanche immédiate du maître sur l'élève.
"Dans l'ES3, c'était bien, je suis content", a dit Sordo, qui n'était qu'à 6 secondes de Loeb à la pause de midi à Valence. "Je n'ai pas roulé comme un fou. Ca glissait, donc ce n'était pas la peine d'attaquer. Et la dernière spéciale de la matinée était très belle".
Atkinson 4e
"Ce matin, on a fait une petite erreur dans le choix des pneus, on n'a pas réussi à les chauffer, on a pris un faux rythme et on s'est fait avoir à la régulière", a reconnu Daniel Elena, le copilote de Loeb.
"J'ai galéré dans la longue ce matin", a confirmé l'Alsacien, sur la défensive au début de cette ES3, sur le mouillé, puis beaucoup plus à l'aise sur la fin, sur le sec. Et encore plus à l'aise l'après-midi, histoire de calmer définitivement les ardeurs du jeune Espagnol.
"Ca ne me surprend pas. A partir du moment où la C4 avait un bon potentiel, je savais que Dani serait le plus dangereux ici", dit Loeb. "Je n'ai jamais de chance avec mes équipiers, ils sont toujours rapides sur l'asphalte. Avec (François) Duval, c'était pareil".
Le triple champion du monde en titre se dit toujours un peu gêné par son épaule droite convalescente, "surtout dans les épingles où il faut que je contre-braque rapidement, mais sinon ça va". Quant à Elena, le copilote idéal, il résume parfaitement la situation: "L'important, c'est que les deux C4 soient en tête".
Du côté de la concurrence, Grönholm a d'abord eu des petits problèmes de commande de boîte de vitesses, mais moins graves que les mauvais choix de pneus, trop durs pour le Norvégien Petter Solberg (Subaru Impreza) et trop tendres pour le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Focus), qui ont perdu une minute chacun.
L'Australien Chris Atkinson (Subaru Impreza), régulier aux avant-postes, en a profité pour grimper à la 4e place, devant Hirvonen et un autre Finlandais, Toni Gardemeister (Mitsubishi Lancer). Dans toute l'Ardèche, en plein soleil, ce retour du Monte-Carlo a continué à attirer la grande foule.