Renault et Briatore sont sanctionnés
Course lundi, 21 sept. 2009. 09:22 samedi, 14 déc. 2024. 00:58
PARIS - Renault s'en sort bien. L'écurie française, qui a reconnu que Flavio Briatore et Pat Symonds avaient triché l'an dernier en ordonnant à Nelson Piquet Jr d'accidenter volontairement sa monoplace lors du Grand Prix de Singapour pour favoriser son coéquipier Fernando Alonso, a écopé lundi d'une disqualification permanente avec sursis de deux ans: en clair, le team Renault ne sera exclu de la Formule 1 que s'il récidive d'ici la fin de la saison 2011.
La peine infligée à Renault, "c'est la disqualification, c'est-à-dire l'exclusion totale du sport automobile pour Renault F1 mais avec un sursis parce qu'ils ont démontré que l'équipe n'avait aucune responsabilité morale et encore plus la société Régie Renault", a expliqué Max Mosley, le patron de la FIA. "Tout a été fait par deux individus qui sont maintenant complètement en dehors du sport automobile".
Renault F1 Team peut donc poursuivre le championnat du monde actuel et prendre le départ des suivants si aucune nouvelle tricherie n'est constatée pendant deux ans et trois mois. Aucune amende n'a été infligée à l'écurie.
En revanche, en cas de nouvelle violation des règles de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) d'ici la fin de la saison 2011, l'écurie Renault sera exclue définitivement de la F1, a ajouté M. Mosley devant les journalistes à sa sortie du Conseil mondial de la FIA réuni à son siège parisien.
Si Renault s'en tire à bon compte, deux ex-responsables de l'écurie écopent de toutes les sanctions: l'ancien directeur général Flavio Briatore est exclu à vie de toute activité dans la F1 et l'ex-directeur exécutif de l'ingénierie Pat Symonds est exclu pour cinq ans. Les deux hommes avaient déjà été renvoyés de Renault la semaine dernière.
L'homme par qui le scandale est arrivé, le pilote brésilien Nelson Piquet Jr, fils de l'ex-triple champion du monde Nelson Piquet, a obtenu l'immunité de toute poursuite par la FIA en échange de son témoignage devant le Conseil mondial du sport automobile. "Je ne m'attends pas à ce que ceci soit pardonné ou oublié mais, au moins, maintenant, les gens peuvent tirer leurs conclusions sur la base de ce qui s'est réellement passé", a déclaré le jeune pilote de 23 ans dans un communiqué.
Avec cet accident délibéré lors du GP de Singapour, l'objectif -réussi-de Briatore et Symonds était de faire gagner le principal pilote de l'écurie, l'Espagnol Fernando Alonso. Au moment du crash de Piquet, Alonso avait déjà ravitaillé. L'intervention de la voiture de sécurité lui a permis de recoller au peloton de ses concurrents et de les dépasser quand ces derniers ont profité de cette intervention pour ravitailler à leur tour.
Alonso a été blanchi de tout soupçon. "Alonso a répondu à toutes nos questions, il a démontré qu'il n'avait aucune responsabilité dans ce qui s'est passé", a déclaré Max Mosley.
Le président du Renault F1 Team, Bernard Rey, a refusé de dire si l'écurie française resterait en F1 la saison prochaine, promettant de "nouvelles informations dans les prochains jours". Toutefois, selon Max Mosley, les représentants de Renault, lors de l'audition de lundi, "nous ont donné l'impression qu'ils resteraient dans le sport".
Certains observateurs ont estimé que la FIA ne pouvait se permettre de voir une nouvelle écurie disparaître du championnat du monde après le retrait de Honda et le départ annoncé de BMW.
La peine infligée à Renault, "c'est la disqualification, c'est-à-dire l'exclusion totale du sport automobile pour Renault F1 mais avec un sursis parce qu'ils ont démontré que l'équipe n'avait aucune responsabilité morale et encore plus la société Régie Renault", a expliqué Max Mosley, le patron de la FIA. "Tout a été fait par deux individus qui sont maintenant complètement en dehors du sport automobile".
Renault F1 Team peut donc poursuivre le championnat du monde actuel et prendre le départ des suivants si aucune nouvelle tricherie n'est constatée pendant deux ans et trois mois. Aucune amende n'a été infligée à l'écurie.
En revanche, en cas de nouvelle violation des règles de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) d'ici la fin de la saison 2011, l'écurie Renault sera exclue définitivement de la F1, a ajouté M. Mosley devant les journalistes à sa sortie du Conseil mondial de la FIA réuni à son siège parisien.
Si Renault s'en tire à bon compte, deux ex-responsables de l'écurie écopent de toutes les sanctions: l'ancien directeur général Flavio Briatore est exclu à vie de toute activité dans la F1 et l'ex-directeur exécutif de l'ingénierie Pat Symonds est exclu pour cinq ans. Les deux hommes avaient déjà été renvoyés de Renault la semaine dernière.
L'homme par qui le scandale est arrivé, le pilote brésilien Nelson Piquet Jr, fils de l'ex-triple champion du monde Nelson Piquet, a obtenu l'immunité de toute poursuite par la FIA en échange de son témoignage devant le Conseil mondial du sport automobile. "Je ne m'attends pas à ce que ceci soit pardonné ou oublié mais, au moins, maintenant, les gens peuvent tirer leurs conclusions sur la base de ce qui s'est réellement passé", a déclaré le jeune pilote de 23 ans dans un communiqué.
Avec cet accident délibéré lors du GP de Singapour, l'objectif -réussi-de Briatore et Symonds était de faire gagner le principal pilote de l'écurie, l'Espagnol Fernando Alonso. Au moment du crash de Piquet, Alonso avait déjà ravitaillé. L'intervention de la voiture de sécurité lui a permis de recoller au peloton de ses concurrents et de les dépasser quand ces derniers ont profité de cette intervention pour ravitailler à leur tour.
Alonso a été blanchi de tout soupçon. "Alonso a répondu à toutes nos questions, il a démontré qu'il n'avait aucune responsabilité dans ce qui s'est passé", a déclaré Max Mosley.
Le président du Renault F1 Team, Bernard Rey, a refusé de dire si l'écurie française resterait en F1 la saison prochaine, promettant de "nouvelles informations dans les prochains jours". Toutefois, selon Max Mosley, les représentants de Renault, lors de l'audition de lundi, "nous ont donné l'impression qu'ils resteraient dans le sport".
Certains observateurs ont estimé que la FIA ne pouvait se permettre de voir une nouvelle écurie disparaître du championnat du monde après le retrait de Honda et le départ annoncé de BMW.