Retarder l'échéance
Course vendredi, 5 juil. 2002. 13:54 samedi, 14 déc. 2024. 01:39
SILVERSTONE (AFP) - Les belles ambitions sont envolées depuis longtemps pour les adversaires de Ferrari dans le Championnat du monde de Formule 1, à l'aube du Grand Prix de Grande-Bretagne sur le circuit de Silverstone, dixième des dix-sept épreuves de la saison. Williams-BMW et McLaren-Mercedes n'ont déjà plus qu'un objectif en tête, un seul but bien modeste et peu en rapport avec leur standing: retarder l'heure du sacre de Michael Schumacher, de la Scuderia.
Si les deux écuries britanniques ne parviennent pas à enrayer la "promenade" des F2002 du pilote allemand et du Brésilien Rubens Barrichello, à Silverstone dimanche, puis à Nevers/Magny-Cours au Grand Prix de France quinze jours plus tard (21 juillet), le quadruple champion du monde pourrait alors ceindre sa cinquième couronne au soir de la course française. Six courses avant le terme du Championnat et l'ultime rendez-vous de Suzuka. Un record !
Ce serait aussi un rude coup pour la F1. Un de plus après celui donné par Ferrari le 12 mai dernier en Autriche, quand Rubens Barrichello se retrouva contraint de laisser la victoire à Michael Schumacher, devant des spectateurs révoltés.
Secouée par la crise
La discipline n'avait pas besoin de cela, elle qui, déjà, est secouée par la crise, les difficultés financières de certaines équipes. Et notamment de Arrows endettée et plongée dans l'incertitude quant à sa participation à l'épreuve britannique, à son avenir.
Face aux problèmes des uns, à l'impuissance des autres, Ferrari poursuit sa domination. Rien désormais ne semble devoir empêcher Michael Schumacher et la Scuderia de filer non seulement vers le sacre mais également vers les records.
Celui du nombre des victoires, de points marqués en une saison, l'Allemand peut tout s'approprier cette année. A moins que McLaren, ou Williams, ne parvienne enfin à contrarier le désir de conquête du quadruple champion allemand.
Jusqu'à maintenant, les deux écuries britanniques ne sont guère parvenues à troubler la domination de la Scuderia, ne réussissant qu'à deux reprises, Ralf Schumacher (Williams-BMW) en Malaisie, et David Coulthard (McLaren-Mercedes) à Monaco, à priver Ferrari, et surtout Michael Schumacher, de la victoire.
Tant chez McLaren que chez Williams, on compte sur la connaissance parfaite du tracé de Silverstone, un terrain d'essais familier pour cause de proximité des usines, pour réaliser un exploit. Williams s'appuyant également sur quelques nouveautés aérodynamiques.
Tranquille assurance
Néanmoins, cet avantage ne trouble en aucune façon Michael Schumacher. "Les écuries anglaises ont ici un petit atout supplémentaire, car elles y procèdent à plus d'essais que nous, dit l'Allemand. Cependant, Rubens (Barrichello) a effectué quelques tests à Silverstone et je pense que nous pouvons être confiants".
En dépit du souvenir de son accident de 1999, le quadruple champion du monde aime courir à Silverstone. Autant dire que McLaren et Williams auront bien du mal à freiner l'irrésistible ascension de la Scuderia et de son pilote vedette, dont le seul rival pourrait bien être encore une fois son coéquipier Rubens Barrichello. A moins que cette fois, contrairement au Nurburgring, le Brésilien n'obtienne pas un "bon de gagner".
Baroud d'honneur du duo McLaren-Williams, désir de Renault de poursuivre sa montée en puissance, Michael Schumacher reste d'un calme absolu. "Nous abordons ce Grand Prix de Grande-Bretagne avec une grande sérénité", avertit l'Allemand.
Que ce soit sur le sec, ou sous la pluie comme vendredi, le quadruple champion du monde est sûr de sa force. Et ce n'est pas une "petite faute" vendredi matin qui pourrait remettre en cause la tranquille assurance du champion allemand.
Si les deux écuries britanniques ne parviennent pas à enrayer la "promenade" des F2002 du pilote allemand et du Brésilien Rubens Barrichello, à Silverstone dimanche, puis à Nevers/Magny-Cours au Grand Prix de France quinze jours plus tard (21 juillet), le quadruple champion du monde pourrait alors ceindre sa cinquième couronne au soir de la course française. Six courses avant le terme du Championnat et l'ultime rendez-vous de Suzuka. Un record !
Ce serait aussi un rude coup pour la F1. Un de plus après celui donné par Ferrari le 12 mai dernier en Autriche, quand Rubens Barrichello se retrouva contraint de laisser la victoire à Michael Schumacher, devant des spectateurs révoltés.
Secouée par la crise
La discipline n'avait pas besoin de cela, elle qui, déjà, est secouée par la crise, les difficultés financières de certaines équipes. Et notamment de Arrows endettée et plongée dans l'incertitude quant à sa participation à l'épreuve britannique, à son avenir.
Face aux problèmes des uns, à l'impuissance des autres, Ferrari poursuit sa domination. Rien désormais ne semble devoir empêcher Michael Schumacher et la Scuderia de filer non seulement vers le sacre mais également vers les records.
Celui du nombre des victoires, de points marqués en une saison, l'Allemand peut tout s'approprier cette année. A moins que McLaren, ou Williams, ne parvienne enfin à contrarier le désir de conquête du quadruple champion allemand.
Jusqu'à maintenant, les deux écuries britanniques ne sont guère parvenues à troubler la domination de la Scuderia, ne réussissant qu'à deux reprises, Ralf Schumacher (Williams-BMW) en Malaisie, et David Coulthard (McLaren-Mercedes) à Monaco, à priver Ferrari, et surtout Michael Schumacher, de la victoire.
Tant chez McLaren que chez Williams, on compte sur la connaissance parfaite du tracé de Silverstone, un terrain d'essais familier pour cause de proximité des usines, pour réaliser un exploit. Williams s'appuyant également sur quelques nouveautés aérodynamiques.
Tranquille assurance
Néanmoins, cet avantage ne trouble en aucune façon Michael Schumacher. "Les écuries anglaises ont ici un petit atout supplémentaire, car elles y procèdent à plus d'essais que nous, dit l'Allemand. Cependant, Rubens (Barrichello) a effectué quelques tests à Silverstone et je pense que nous pouvons être confiants".
En dépit du souvenir de son accident de 1999, le quadruple champion du monde aime courir à Silverstone. Autant dire que McLaren et Williams auront bien du mal à freiner l'irrésistible ascension de la Scuderia et de son pilote vedette, dont le seul rival pourrait bien être encore une fois son coéquipier Rubens Barrichello. A moins que cette fois, contrairement au Nurburgring, le Brésilien n'obtienne pas un "bon de gagner".
Baroud d'honneur du duo McLaren-Williams, désir de Renault de poursuivre sa montée en puissance, Michael Schumacher reste d'un calme absolu. "Nous abordons ce Grand Prix de Grande-Bretagne avec une grande sérénité", avertit l'Allemand.
Que ce soit sur le sec, ou sous la pluie comme vendredi, le quadruple champion du monde est sûr de sa force. Et ce n'est pas une "petite faute" vendredi matin qui pourrait remettre en cause la tranquille assurance du champion allemand.