PARIS (AFP) - L'association des constructeurs de Formule 1 (GPWC) a formulé "des principes directeurs" concernant l'avenir de la F1, huit jours après que Ferrari eut signé de son côté une prolongation de l'actuel accord Concorde régissant la F1, a-t-on appris jeudi sur le site internet de Williams.

"Les constructeurs BMW, Honda, Mercedes-Benz, Renault et Toyota se sont réunis mercredi avec les écuries associées pour discuter de l'avenir des Grands Prix après 2007", à l'expiration de l'accord Concorde, rapporte Williams-BMW, soulignant qu'une "série de principes directeurs" avait été adoptée à l'unanimité des participants.

Ces principes directeurs sont:

- conserver aux Grands Prix leur statut de summum de la course automobile
- mettre en place un plan à longue échéance assurant la pérennité des Grands Prix et des parties impliquées, dont les équipes, les parraineurs et les circuits
- aider et encourager la participation d'équipes indépendantes en leur fournissant une assistance technique et des moteurs
- attirer et satisfaire les spectateurs
- mettre en place une direction sportive, technique et commerciale qui soit ouverte, transparente et juste.

Le GPWC (Grand Prix World Championship) est en conflit avec le patron de la F1 Bernie Ecclestone, réclamant une meilleure répartition des droits financiers ainsi qu'un plus grand pouvoir décisionnel.

Le GPWC a brandi la menace d'organiser un Championnat parallèle après l'expiration de l'accord Concorde.

Mais le 19 janvier, Ferrari s'est désolidarisé du GPWC en signant une prolongation de cet accord Concorde jusqu'en 2012, un geste qui réduit le risque pour Ecclestone de voir le championnat parallèle voir le jour.

Ferrari a fait savoir qu'elle faisait toujours partie du GPWC mais se réservait le droit de prendre des décisions de son côté. L'écurie italienne a signé la prolongation de l'accord Concorde car "la nouvelle version entrera en vigueur à partir de 2005 en ce qui concerne les revenus des signataires", selon la Scuderia.

Ecclestone a promis 500 millions de dollars supplémentaires aux écuries signataires sur les trois prochaines années.