Safari Rallye - Colin McRae au livre des records
Course dimanche, 14 juil. 2002. 12:55 samedi, 14 déc. 2024. 11:39
NAIROBI, Kenya (AFP) - Colin McRae (Ford Focus WRC) se souviendra longtemps de sa victoire dans le Safari Rallye, huitième épreuve du Championnat du monde, acquise dimanche à Nairobi.
En s'imposant devant le Finlandais Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC) et le Suédois Thomas Radstrom (Citroën Xasara WRC), l'Ecossais est entré dans le livre des records avec vingt-cinq victoires à son actif en Mondial. Une de plus que Carlos Sainz (Ford Focus WRC) et Tommi Makinen (Subaru Impreza WRC) avec qui il partageait ce privilège depuis un mois et son succès en Grèce, le premier depuis... un an.
Ces deux pilotes auraient pu, eux aussi, ambitionner de devenir les premiers à atteindre ce chiffre. Mais comme beaucoup de concurrents, Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC) en tête - le leader du Championnat ayant été le premier à abandonner alors que le rallye venait à peine de commencer vendredi matin -, Sainz et Makinen n'eurent pas la chance d'échapper au jeux de massacre kenyan. En effet, douze voitures seulement sur les quarante-huit au départ ont rallié l'arrivée.
"La plus terrible"
Dimanche, McRae savait qu'il n'était pas à l'abri d'un retour de son seul rival, Rovanpera. D'un incident aussi. Mais, tel un marathonien kenyan, l'Ecossais allait se tenir à sa cadence, sans vouloir hausser le rythme et risquer l'irréparable. Une tactique prudente qui s'avérait payante. Le Britannique accentuait même son avance sur le pilote Peugeot dans la première spéciale du jour (ES10, 106,56 km), avant d'assurer.
"Notre équipe nous a donné une multitude de temps intermédiaires. Nous avons donc pu lever le pied sur la fin. J'étais surpris que Rovanpera n'aille pas plus vite, expliquait McRae. Maintenant nous avons une avance confortable pour envisager la victoire sans trop forcer".
Rien n'est simple toutefois au Safari. Ainsi à la réception, lourde, d'un saut (km 72), Nicky Grist, le fidèle coéquipier, se mordait la langue. Le Gallois devait terminer la spéciale en dictant ses notes du sang plein la bouche.
McRae redoutait également l'ES11, la plus dure sans doute de ce terrible rallye kenyan, baptisé à juste titre "the world's toughest rally" (le rallye le plus dur du monde). Là encore, l'Ecossais passait sans encombre l'obstacle. "Ce fut la spéciale la plus terrible que j'ai jamais faite et je suis content que ce soit fini", témoignait le vainqueur.
Super Loeb
Rovanpera avait donc échoué dans sa tentative de déloger l'Ecossais de la première marche du podium. Comme l'an dernier cependant, le Finlandais assurait la deuxième place. Et de précieux points pour Peugeot au Championnat constructeurs après les malheurs de Gronholm et Richard Burns, le constructeur français conservant quatorze points d'avance sur Ford. Pendant que Gilles Panizzi, auteur d'un deuxième temps scratch (ES11), accrochait un méritoire accessit (6e).
Si Peugeot pouvait s'estimer déçu, Citroën en revanche avait de quoi se réjouir dimanche. Avec Thomas Radstrom sur le podium (3e) et Sébastien Loeb, auteur de trois temps scratches - comme McRae - qui manquait de peu la 4e, devancé par Markko Martin (Ford) à cause de problèmes de suspensions dans l'ES11, les Xsara WRC n'avaient pas manqué leurs débuts au Safari.
Mieux encore pour Loeb, époustouflant. Le jeune Français, qui découvrait les pistes africaines, a démontré une nouvelle fois de formidables capacités d'adaptation.
Loeb peut quitter le Kenya satisfait. Comme McRae, revenu dimanche à la deuxième place du Championnat à sept points de Gronholm.
En s'imposant devant le Finlandais Harri Rovanpera (Peugeot 206 WRC) et le Suédois Thomas Radstrom (Citroën Xasara WRC), l'Ecossais est entré dans le livre des records avec vingt-cinq victoires à son actif en Mondial. Une de plus que Carlos Sainz (Ford Focus WRC) et Tommi Makinen (Subaru Impreza WRC) avec qui il partageait ce privilège depuis un mois et son succès en Grèce, le premier depuis... un an.
Ces deux pilotes auraient pu, eux aussi, ambitionner de devenir les premiers à atteindre ce chiffre. Mais comme beaucoup de concurrents, Marcus Gronholm (Peugeot 206 WRC) en tête - le leader du Championnat ayant été le premier à abandonner alors que le rallye venait à peine de commencer vendredi matin -, Sainz et Makinen n'eurent pas la chance d'échapper au jeux de massacre kenyan. En effet, douze voitures seulement sur les quarante-huit au départ ont rallié l'arrivée.
"La plus terrible"
Dimanche, McRae savait qu'il n'était pas à l'abri d'un retour de son seul rival, Rovanpera. D'un incident aussi. Mais, tel un marathonien kenyan, l'Ecossais allait se tenir à sa cadence, sans vouloir hausser le rythme et risquer l'irréparable. Une tactique prudente qui s'avérait payante. Le Britannique accentuait même son avance sur le pilote Peugeot dans la première spéciale du jour (ES10, 106,56 km), avant d'assurer.
"Notre équipe nous a donné une multitude de temps intermédiaires. Nous avons donc pu lever le pied sur la fin. J'étais surpris que Rovanpera n'aille pas plus vite, expliquait McRae. Maintenant nous avons une avance confortable pour envisager la victoire sans trop forcer".
Rien n'est simple toutefois au Safari. Ainsi à la réception, lourde, d'un saut (km 72), Nicky Grist, le fidèle coéquipier, se mordait la langue. Le Gallois devait terminer la spéciale en dictant ses notes du sang plein la bouche.
McRae redoutait également l'ES11, la plus dure sans doute de ce terrible rallye kenyan, baptisé à juste titre "the world's toughest rally" (le rallye le plus dur du monde). Là encore, l'Ecossais passait sans encombre l'obstacle. "Ce fut la spéciale la plus terrible que j'ai jamais faite et je suis content que ce soit fini", témoignait le vainqueur.
Super Loeb
Rovanpera avait donc échoué dans sa tentative de déloger l'Ecossais de la première marche du podium. Comme l'an dernier cependant, le Finlandais assurait la deuxième place. Et de précieux points pour Peugeot au Championnat constructeurs après les malheurs de Gronholm et Richard Burns, le constructeur français conservant quatorze points d'avance sur Ford. Pendant que Gilles Panizzi, auteur d'un deuxième temps scratch (ES11), accrochait un méritoire accessit (6e).
Si Peugeot pouvait s'estimer déçu, Citroën en revanche avait de quoi se réjouir dimanche. Avec Thomas Radstrom sur le podium (3e) et Sébastien Loeb, auteur de trois temps scratches - comme McRae - qui manquait de peu la 4e, devancé par Markko Martin (Ford) à cause de problèmes de suspensions dans l'ES11, les Xsara WRC n'avaient pas manqué leurs débuts au Safari.
Mieux encore pour Loeb, époustouflant. Le jeune Français, qui découvrait les pistes africaines, a démontré une nouvelle fois de formidables capacités d'adaptation.
Loeb peut quitter le Kenya satisfait. Comme McRae, revenu dimanche à la deuxième place du Championnat à sept points de Gronholm.