Saga Mosley: un hebdo dans le trouble
Course mardi, 20 sept. 2011. 13:28 dimanche, 15 déc. 2024. 13:02
PARIS - Trois ans après un scandale qui a failli coûter sa place à Max Mosley, l'ancien hebdomadaire britannique News of the World se retrouvait mardi devant la justice française pour avoir publié des extraits d'une vidéo montrant l'ex-patron de la F1 dans des ébats sado-masochistes.
L'audience a débuté mardi peu avant 12 h (heure du Québec) devant le tribunal correctionnel de Paris, en l'absence de l'ancien président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), représenté par son conseil, M. Philippe Ouakrat.
L'affaire avait éclaté le 30 mars 2008 quand News of the World, qui a cessé de paraître cet été à la suite du scandale des écoutes en Grande-Bretagne, avait diffusé sur son site internet des extraits de cette vidéo montrant Max Mosley, 68 ans, avec cinq prostituées, se faisant dominer par des femmes portant le costume rayé de prisonniers ou des uniformes.
Max Mosley, fils d'Oswald Mosley, le leader des fascistes britanniques dans les années 1930, avait alors rejeté toute connotation nazie dans la mise en scène et crié à la violation de sa vie privée. Certains avaient réclamé sa démission de la FIA.
Il était finalement resté dans ses fonctions jusqu'en novembre 2009, mais n'avait pas brigué un nouveau mandat.
Saisi en avril 2008 pour faire interdire en France la diffusion de cette vidéo, un juge des référés parisien s'était déclaré incompétent, concluant qu'il appartenait à la Haute Cour de Justice de Londres de trancher le litige.
Le magistrat français avait en revanche fait injonction à News Group Newspapers, société éditrice et propriétaire de News of the World, de retirer tous les exemplaires papiers, disponibles en France, du journal dominical des 30 mars et 6 avril qui avaient publié des clichés tirés de la vidéo et en avaient reproduit des propos.
Quelques mois plus tard, le 24 juillet 2008, Max Mosley obtenait à Londres la condamnation du groupe de presse à lui verser 60 000 livres (93 500 $ CAN), une somme record dans ce genre d'affaire.
Côté français, Max Mosley a engagé une nouvelle action, cette fois sur le fond. Il poursuit pour « diffamation » l'hebdomadaire à propos d'un article et pour « atteinte à l'intimité de la vie privée » la publication de photos extraites de la vidéo. Il réclame 200 000 euros de dommages et intérêts (271 000 $ CAN) à News Group Newspapers et à un de ses journalistes.
L'audience a débuté mardi peu avant 12 h (heure du Québec) devant le tribunal correctionnel de Paris, en l'absence de l'ancien président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), représenté par son conseil, M. Philippe Ouakrat.
L'affaire avait éclaté le 30 mars 2008 quand News of the World, qui a cessé de paraître cet été à la suite du scandale des écoutes en Grande-Bretagne, avait diffusé sur son site internet des extraits de cette vidéo montrant Max Mosley, 68 ans, avec cinq prostituées, se faisant dominer par des femmes portant le costume rayé de prisonniers ou des uniformes.
Max Mosley, fils d'Oswald Mosley, le leader des fascistes britanniques dans les années 1930, avait alors rejeté toute connotation nazie dans la mise en scène et crié à la violation de sa vie privée. Certains avaient réclamé sa démission de la FIA.
Il était finalement resté dans ses fonctions jusqu'en novembre 2009, mais n'avait pas brigué un nouveau mandat.
Saisi en avril 2008 pour faire interdire en France la diffusion de cette vidéo, un juge des référés parisien s'était déclaré incompétent, concluant qu'il appartenait à la Haute Cour de Justice de Londres de trancher le litige.
Le magistrat français avait en revanche fait injonction à News Group Newspapers, société éditrice et propriétaire de News of the World, de retirer tous les exemplaires papiers, disponibles en France, du journal dominical des 30 mars et 6 avril qui avaient publié des clichés tirés de la vidéo et en avaient reproduit des propos.
Quelques mois plus tard, le 24 juillet 2008, Max Mosley obtenait à Londres la condamnation du groupe de presse à lui verser 60 000 livres (93 500 $ CAN), une somme record dans ce genre d'affaire.
Côté français, Max Mosley a engagé une nouvelle action, cette fois sur le fond. Il poursuit pour « diffamation » l'hebdomadaire à propos d'un article et pour « atteinte à l'intimité de la vie privée » la publication de photos extraites de la vidéo. Il réclame 200 000 euros de dommages et intérêts (271 000 $ CAN) à News Group Newspapers et à un de ses journalistes.